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Tirs de roquettes depuis Gaza, nouveaux accrochages à Jérusalem

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Nouvelles échauffourées à Jérusalem, manifestations en Cisjordanie occupée et tirs de roquettes depuis la bande de Gaza: la tension monte samedi entre Palestiniens et forces israéliennes dans la foulée des plus importants heurts depuis des années dans la Ville sainte.

Des accrochages ont éclaté vendredi soir aux abords de la Vieille Ville de Jérusalem au lendemain d’une nuit de manifestations croisées impliquant un groupe de juifs d’extrême droite scandant « Mort aux arabes », des Palestiniens et les forces de l’ordre et ayant fait plus de 120 blessés.

La police et des jeunes Palestiniens ont joué au chat et à la souris près de la porte de Damas, après la dernière prière du vendredi ayant réuni des dizaines de milliers de fidèles à l’esplanade des Mosquées, troisième lieu saint de l’Islam, en cette période du mois de jeûne musulman de ramadan.

De jeunes Palestiniens ont lancé des bouteilles d’eau et des pierres vers les forces de l’ordre, déployées en masse, qui ont utilisé des grenades assourdissantes pour tenter de disperser la foule, et aussi mené à quelques interpellations, dont une musclée, a constaté un journaliste de l’AFP sur place. D’autres incidents ont aussi eu lieu dans différents quartiers palestiniens de Jérusalem-Est.

Représailles sur Gaza

Des centaines de Palestiniens se sont rassemblés vendredi soir au point de passage de Qalandiya, reliant Israël et la Cisjordanie, où différents objets ont été incendiés. Des Palestiniens ont lancé des pierres et des cocktails Molotov vers le tombeau de Rachel, lieu saint juif à Bethléem, en Cisjordanie occupée, a ajouté la police, tandis qu’une manifestation a aussi eu lieu à Ramallah, siège de l’Autorité palestinienne.

Plus tard dans la nuit, 36 roquettes ont été lancées depuis la bande de Gaza, enclave palestinienne séparée géographiquement de la Cisjordanie occupée et de Jérusalem, vers Israël, selon l’armée israélienne. Six roquettes ont été interceptées par le bouclier antimissile Dôme de Fer et d’autres sont tombées dans des terrains vagues.

En représailles, des chars, des avions de combats et des hélicoptères militaires ont ciblé, selon l’armée, des positions du Hamas, mouvement islamiste armé qui contrôle la bande de Gaza depuis 2007, et avait acquiescé ces dernières années à une trêve avec l’Etat hébreu après trois guerres entre les deux camps (2008, 2012, 2014).

A la suite des heurts de jeudi près de la Vieille Ville, les plus violents de ces dernières années dans la Ville Sainte, la branche armée du Hamas a apporté son soutien aux Palestiniens de Jérusalem-Est, en forme de mise en garde à Israël: « L’étincelle que vous allumez aujourd’hui sera la mèche de l’explosion à venir face à l’ennemi ».

Et le président palestinien Mahmoud Abbas a dénoncé les « incitations à la haine » de groupes d’extrême droite israéliens et exhorté la communauté internationale à « protéger » les Palestiniens de Jérusalem-Est.

Les affrontements des derniers jours à Jérusalem ont commencé après que la police a empêché la population de s’asseoir sur les marches entourant la porte de Damas, un lieu où se réunissent normalement le soir les Palestiniens pendant la période du ramadan.

« Eviter une nouvelle escalade »

Et lorsque des juifs d’extrême droite ont prévu de manifester à proximité de cette vaste porte d’entrée donnant sur la Vieille Ville, de nombreux Palestiniens ont perçu la chose comme une provocation et une tentative de prendre le contrôle de ce lieu symbolique.

L’envoyé spécial de l’ONU pour le Moyen-Orient, Tor Wennesland a appelé samedi « toutes les parties à exercer une retenue maximale et à éviter une nouvelle escalade ».

« Les actes de provocation à Jérusalem doivent cesser. Les tirs indiscriminés de roquettes vers les zones peuplées violent le droit international et doivent cesser immédiatement », a-t-il déclaré dans un communiqué.

Pays voisin, la Jordanie, qui administre les lieux saints musulmans de la Vieille Ville, a condamné samedi les « attaques racistes » israéliennes contre les Palestiniens de Jérusalem-Est. Le ministre des Affaires étrangères Ayman Safadi a appelé à « une action internationale pour les protéger », avertissant Israël que Jérusalem était « une ligne rouge ».

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Europe

Européennes: Manon Aubry (LFI) dénonce le « racket social » du gouvernement

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Européennes: Manon Aubry (LFI) dénonce le "racket social" du gouvernement

À Montpellier ce dimanche, Manon Aubry, tête de liste des Insoumis aux élections européennes, a vivement critiqué ce qu’elle a qualifié de « racket social » perpétré par le gouvernement.

Lors d’un meeting à Montpellier dimanche, Manon Aubry, tête de liste des Insoumis aux élections européennes, a vivement critiqué ce qu’elle a qualifié de « racket social » perpétré par le gouvernement. Elle a appelé à faire des élections du 9 juin un « référendum contre ces nouvelles règles d’austérité ».

Manon Aubry a vivement critiqué les politiques d’austérité imposées par l’Union européenne et mises en œuvre par le gouvernement français. Elle a également accusé une alliance entre macronistes, la droite et les socialistes d’avoir voté en faveur d’un pacte asile-immigration qu’elle qualifie d' »infâme ».

De plus, elle a qualifié le programme du Rassemblement National de « vide sidéral », reprochant à leur tête de liste, Jordan Bardella, de ne pas avoir déposé suffisamment d’amendements lors de son mandat au Parlement européen.

Manuel Bompard, coordinateur national de LFI, a également pris la parole pour critiquer le candidat des socialistes, Raphaël Glucksmann, l’accusant de vouloir « une élection sans le peuple pour préparer le retour de François Hollande ».

Le meeting a également été marqué par les propos de Rima Hassan, militante franco-palestinienne controversée, appelant à mettre fin à l’accord d’association entre l’UE et Israël, conditionné selon elle au respect des droits humains.

Ce meeting à Montpellier, ville où Jean-Luc Mélenchon avait obtenu un fort soutien lors de la présidentielle de 2022, a rassemblé environ 1 000 personnes selon les organisateurs. Depuis leur premier meeting à Villepinte le mois dernier, les Insoumis ont prévu 60 réunions publiques à travers la France.

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France

Emmanuel Macron condamne fermement l’attaque de l’Iran contre Israël

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Emmanuel Macron condamne fermement l'attaque de l'Iran contre Israël

Emmanuel Macron a « condamné avec la plus grande fermeté l’attaque sans précédent lancée par l’Iran contre Israël » et appelé « à la retenue » les parties prenantes, dans un message publié dimanche sur X.

Le président français, Emmanuel Macron, a réagi avec fermeté à l’attaque lancée par l’Iran contre Israël, la qualifiant d’ « attaque sans précédent » qui risque de déstabiliser la région. Dans un message publié sur X dimanche, il a exprimé sa solidarité avec le peuple israélien et a réaffirmé l’engagement de la France envers la sécurité d’Israël et la stabilité régionale. Macron a également appelé toutes les parties impliquées à faire preuve de retenue.

L’Iran a lancé plus de 200 drones et missiles contre Israël dans la nuit de samedi à dimanche, en représailles à une frappe contre son consulat à Damas. Cependant, l’armée israélienne a affirmé que cette attaque avait été « déjouée ».

Le G7, dont la France est membre, tiendra une réunion en vidéo-conférence dimanche après-midi pour discuter de cette attaque. Le gouvernement italien, président actuel du G7, a souligné la nécessité d’éviter une escalade militaire et de promouvoir la prudence. Le Conseil de sécurité de l’ONU tiendra également une réunion d’urgence, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, ayant qualifié cette situation d' »escalade grave ».

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Attaque de l’Iran contre Israël : plus de 300 drones et missiles lancés par Téhéran

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Attaque de l’Iran contre Israël : plus de 300 drones et missiles lancés par Téhéran

L’Iran a lancé une attaque de drones contre son pays ce samedi 13 avril au soir, marquant ainsi une escalade dans les tensions régionales.

L’Iran a lancé plus de 200 drones et missiles contre Israël, près de deux semaines après un raid contre le consulat iranien à Damas, une action attribuée à Israël. Cette série d’événements suscite des inquiétudes quant à une possible escalade des tensions au Moyen-Orient.

À Téhéran, des médias d’État ont confirmé une attaque de drones en cours contre Israël, considéré comme l’ennemi juré de l’Iran.

En réponse, les alliés de l’Iran, notamment le Hezbollah libanais et les rebelles yéménites houthis, ont également mené des attaques contre Israël. Le Hezbollah a tiré des roquettes sur le Golan occupé par Israël, tandis que les Houthis ont lancé des drones en direction du territoire israélien.

Les États-Unis ont été appelés à rester à l’écart du conflit par l’Iran, mais la défense anti-aérienne américaine aurait abattu des drones iraniens visant Israël, selon un responsable américain.

Des sirènes d’alerte ont retenti dans plusieurs régions d’Israël, notamment à Jérusalem, au Néguev (sud) et dans le nord du pays, signalant une possible attaque imminente.

Une heure après le début de l’opération iranienne, l’agence officielle Irna à Téhéran a rapporté le lancement d’une première vague de missiles balistiques « profondément à l’intérieur des territoires occupés (Israël, NDLR) ».

Cette attaque est considérée comme une réponse à une frappe sur le consulat iranien à Damas le 1er avril, qui a causé la mort de deux hauts gradés des Gardiens de la Révolution. L’Iran a accusé Israël d’être derrière cette attaque, bien que ce dernier n’ait ni confirmé ni nié sa responsabilité.

Benjamin Netanyahu, Premier ministre israélien, a rapidement convoqué une réunion de crise avec son état-major et ses collaborateurs, tandis que les États-Unis ont réaffirmé leur soutien « inébranlable » à Israël.

La Jordanie, le Liban et l’Irak ont fermé leur espace aérien, tandis que l’Égypte a placé ses défenses aériennes en alerte maximale.

Les gouvernements britannique, français et allemand ont condamné l’attaque iranienne, exprimant leurs préoccupations quant à une possible escalade du conflit au Moyen-Orient.

Israël a fermé son espace aérien et suspendu les activités scolaires pour les deux prochains jours en raison de la menace sécuritaire.

L’Iran, ennemi déclaré d’Israël et allié du Hamas, auteur d’attaques contre Israël par le passé, souligne le risque d’une escalade régionale majeure suite à ces récents événements.

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