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Tensions nucléaires : Trump exige une réponse rapide de l’Iran, Khamenei campe sur ses positions

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Les pourparlers sur le programme atomique iranien s’enlisent, Washington et Téhéran s’accusant mutuellement de bloquer les négociations. La Russie pourrait jouer les médiateurs.

Les discussions entre les États-Unis et l’Iran sur le dossier nucléaire connaissent un nouveau coup de froid. Le président américain a vivement critiqué Téhéran pour son manque de réactivité, l’accusant de retarder délibérément les négociations. Cette sortie intervient après des déclarations fermes du guide suprême iranien, qui a rejeté la dernière proposition américaine, la qualifiant d’inacceptable pour son pays.

Les deux nations, ennemis de longue date, multiplient depuis plusieurs mois les rencontres indirectes, facilitées par le sultanat d’Oman. L’objectif affiché est de parvenir à un accord garantissant que l’Iran ne se dote pas de l’arme atomique, en échange d’un allègement des sanctions économiques qui étouffent le pays. Mais les désaccords persistent, notamment sur le niveau d’enrichissement d’uranium autorisé.

Les Occidentaux et Israël soupçonnent Téhéran de chercher à développer secrètement une bombe nucléaire, une accusation que les autorités iraniennes réfutent catégoriquement, invoquant leur droit à un programme civil. Récemment, un rapport de l’Agence internationale de l’énergie atomique a révélé une accélération de la production d’uranium hautement enrichi par l’Iran, bien au-delà des limites fixées par l’accord de 2015.

Du côté américain, la position reste inflexible : aucune concession sur l’enrichissement ne sera tolérée. Le chef de la diplomatie iranienne a répliqué en affirmant que sans cette possibilité, tout accord serait inutile, soulignant la nécessité pour son pays de garantir son autonomie énergétique.

Dans ce contexte tendu, la Russie pourrait intervenir comme intermédiaire. Le président américain a évoqué une éventuelle médiation de son homologue russe, qui entretient des relations privilégiées avec Téhéran. Reste à savoir si cette initiative permettra de débloquer une situation de plus en plus critique, alors que la menace d’une escalade militaire plane toujours.

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