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Sports – L1: Marseille remonte sur le podium, Saint-Etienne descend vers les enfers
L’Olympique de Marseille a retrouvé son punch pour battre Lorient (4-1) et s’emparer de la troisième place, dimanche pour la 10e journée de Ligue 1, où Saint-Étienne s’englue à la dernière place après la correction reçue à Strasbourg (5-1).
Après deux défaites de rang, l’OM a relancé son tourbillon offensif pour dérouter les « Merlus » et pousser du podium Nice, surpris à Troyes (1-0).
Boubacar Kamara, enfant du club, Dimitri Payet, « Marseillais à vie », et Mattéo Guendouzi, le nouveau chouchou du Vélodrome, ont été les principaux acteurs du dernier adieu à l’ancien président Bernard Tapie.
Parmi tous les hommages du stade, un visage du « Boss » dessiné par un tifo de tout le virage Sud, accompagné des trois bandes bleues du maillot de la finale de Ligue des champions remportée en 1993 et de l’étoile.
Fautif sur le premier but, où sa perte de balle s’est terminée plus loin par un penalty transformé par Laurienté, « Bouba » Kamara a lui-même égalisé.
Mattéo Guendouzi a inscrit un but (56), et provoqué le quatrième but marseillais, inscrit contre son camp par Mendes (90e+1) et Dimitri Payet donné ses deux premières passes décisives de la saison (il a aussi marqué 5 buts), sur le premier but de Guendouzi et pour le premier but de la saison d’Arkadiusz Milik (84e).
Rami « encore debout »
Marseille revient à une longueur de Lens (2e), battu à Montpellier (1-0) dans un match très spectaculaire, et à dix de l’intouchable leader, le Paris Saint-Germain, qu’il reçoit dans une semaine pour un « Clasico » de feu.
Mais l’équipe de Jorge Sampaoli double Nice, tombé à Troyes, où le Gym et l’OM se retrouveront dans dix jours pour un match à rejouer sur terrain neutre, après les incidents qui avaient empêché la rencontre de se terminer.
Un jet de projectile sur un joueur lorientais a réveillé des mauvais souvenirs, mais après une intervention de l’arbitre, Antony Gauthier, et une annonce du speaker, il n’y a plus eu d’autre incident.
Le fond du classement étant aussi très serré, Troyes a fait une excellente opération, avec le retour en L1 d’Adil Rami, qui a remplacé Oualid El Ajjam, blessé (27e).
« Je suis encore debout, je suis un 4×4! a rigolé le champion du monde. J’ai fait le +taf+, on a fait le +taf+ avec cette première victoire à domicile. Ce sont trois points super importants pour l’équipe. »
Un but d’entrée de Mama Baldé (4e) a suffi à l’Estac, qui profite du nul de Brest (18e) à domicile contre Reims (1-1) et surtout des défaites des deux derniers.
Les Girondins ont 140 ans
Saint-Étienne, toujours dernier, a vécu un calvaire à Strasbourg, où Zaydou Youssouf a marqué contre son camp (38e) avant d’être exclu (44e) pour un vilain tacle sur Ludovic Ajorque.
La position de l’entraîneur Claude Puel est menacée après ce nouvel échec. L’ASSE n’a pas remporté un seul match cette saison.
Brest aussi est toujours sans victoire, mais la magnifique volée de 25 mètres de Franck Honorat (73e) lui a évité une défaite à domicile contre Reims, qui avait ouvert le score par Wout Faes (11e).
Comme les Verts, Metz (19e) a coulé, face à Rennes (3-0).
A Saint-Symphorien, Gaëtan Laborde a conforté sa place de meilleur buteur de Ligue 1 avec un bijou de septième but, d’une talonnade décroisée.
Son jeune partenaire ghanéen, Kamaldeen Sulemana (19 ans) a aussi réussi un but délicieux, enchaînement petit-pont et frappe de l’extérieur sous la barre.
Le but de Hwang Hui-jo est magnifique aussi, pour les 140 ans des Girondins de Bordeaux, qui jouaient exceptionnellement avec un maillot grenat à scapulaire doré.
Le Sud-Coréen a ouvert le score d’une somptueuse frappe enroulée (61e) ressemblant à celle de Karim Benzema contre l’Espagne. Mais sa sortie sur blessure a coûté très cher aux Girondins, Nantes ayant égalisé par Pedro Chirivella (74e) pendant qu’il se faisait soigner.
Laborde, Kamaldeen, Honorat ou Hwang, c’était la journée des buts spectaculaires.
Sports
Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)
Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.
Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.
La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.
De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.
Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.
Sports
France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel
Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.
Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.
En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »
Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.
Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.
Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.
Sports
Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann
La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.
La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.
Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).
La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.
En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).
Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.
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