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Sports – L1: le gouvernement serre la vis après les incidents en série dans les stades

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Match « définitivement interrompu » si un joueur ou l’arbitre est agressé, bouteilles en plastique interdites, filets de protection mobilisables: le gouvernement a dévoilé jeudi des mesures de sécurité renforcées face aux incidents à répétition dans les stades de Ligue 1.

L’exécutif s’était engagé à serrer la vis le 23 novembre, deux jours après le sulfureux OL-OM lors duquel le capitaine marseillais Dimitri Payet, visé par plusieurs projectiles venus de la tribune des ultras lyonnais, avait été touché par une bouteille d’eau en plastique au niveau de la tête.

Réunis jeudi place Beauvau autour de représentants des arbitres, des présidents de clubs, de la Ligue et de la Fédération, les ministres Gérald Darmanin (Intérieur), Roxana Maracineanu (Sports) et Éric Dupond-Moretti (Justice) ont dévoilé un panel de mesures « concrètes » censées répondre à l’accusation.

Engagement fort de tous les acteurs à l’issue d’une heure d’échanges: « Désormais, lorsqu’un arbitre ou un joueur est physiquement blessé par un projectile issu des tribunes, le match sera systématiquement et définitivement interrompu », a convenu l’ensemble des parties prenantes, selon un communiqué interministériel.

Filets de protection activables

En outre, les clubs de Ligue 1 et Ligue 2 devront tous disposer de « dispositifs de sécurité antiprojections », à partir de la saison 2022-2023, installables pour certains matches sur préconisation des préfets.

Aucun filet de sécurité n’avait été installé dans le stade de l’OL avant Lyon-Marseille, une absence de précaution déjà vue au mois d’août à Montpellier et à Nice, où des joueurs de l’OM avaient subi des jets de projectiles.

A ce sujet, le gouvernement a aussi annoncé l’interdiction de la vente et du port de bouteilles en plastique « au plus tard le 1er juillet 2022 ». La Fédération française de football (FFF) anticipera cette évolution « dès le prochain match des équipes de France », a-t-il été précisé.

La Ligue de football professionnel (LFP), représentée jeudi par son président Vincent Labrune, réalisera par ailleurs un audit sur « tous les systèmes de vidéo-protection des stades de football dont la validité arrive à échéance ».

Concernant les interdictions de stade, le dispositif actuel est jugé « suffisant », même s’il pourrait être « mieux appliqué ».

La Division nationale de lutte contre le hooliganisme (DNLH) recense actuellement 104 individus interdits de stades (un tiers d’interdictions administratives, deux tiers d’interdictions judiciaires) et évoque 331 personnes sous le coup d’une interdiction commerciale de stade, prononcée par les clubs.

Le panel de sanctions pourrait néanmoins s’élargir à « moyen terme » avec la création possible d’une amende forfaitaire délictuelle (AFD), une sanction pénale « prononcée, en dehors d’un procès, par un policier, un gendarme ou un agent public habilité » afin de réprimer « l’introduction, la détention et l’usage de fusées ou artifices de toute nature dans une enceinte sportive ».

« Le montant n’est pas encore défini, ni son champ d’application », mais « cela reste un délit, inscrit au casier judiciaire », précise le ministère de l’Intérieur.

30 minutes chrono

Les incidents à répétition dans les tribunes du Championnat de France ont également mis en lumière une carence dans le processus décisionnel.

La rencontre OL-OM, suspendue après quatre minutes, a ainsi donné lieu à des discussions interminables avant que l’arbitre n’acte une interruption définitive, contre l’avis de l’Olympique lyonnais et du préfet, garant de la sécurité publique.

Désormais, la cellule de crise comprendra « une répartition claire des compétences entre l’arbitre et l’autorité de police dans l’interruption des matches », afin de prendre « une décision rapide, éclairée et concertée » dans un délai maximum de 30 minutes.

Mercredi, la commission de discipline de la LFP a suspendu le président de l’Olympique lyonnais Jean-Michel Aulas pour cinq matches ferme en raison de son « comportement » durant OL-OM. Le dirigeant avait demandé la reprise du jeu en faisant valoir son appartenance au comité exécutif de la Fédération auprès de l’arbitre principal, qui dépend lui-même de la FFF.

Les présidents des clubs sont désormais exclus de la cellule de crise, une décision justifiée par « une situation potentielle de conflits d’intérêt », a précisé jeudi le ministère des Sports.

La Ligue envisage par ailleurs de réformer ses règlements disciplinaires « pour une meilleure lisibilité », avec éventuellement « un barème de sanctions davantage encadré pour certaines infractions sans s’enfermer juridiquement avec des barèmes fixes », selon un document de la LFP.

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Paris 2024 : La France brille pour son entrée dans les Jeux Olympiques

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Paris 2024 : La France brille pour son entrée dans les Jeux Olympiques

Pour son entrée en lice dans le tournoi des Jeux Olympiques de Paris 2024 à l’Orange Vélodrome, la France ne s’est pas ratée contre les États-Unis (3-0). Les hommes de Thierry Henry lancent idéalement leur compétition.

L’équipe de France de football a débuté de manière éclatante son parcours aux Jeux Olympiques de Paris 2024 en s’imposant 3-0 face aux États-Unis. Le match, disputé à l’Orange Vélodrome, a vu les hommes de Thierry Henry prendre du temps pour marquer leur premier but, mais une fois lancés, ils n’ont laissé aucune chance à leurs adversaires.

La rencontre a débuté avec une certaine difficulté pour les Bleuets, qui ont eu du mal à trouver leurs marques. Leur gardien, Guillaume Restes, a été déterminant en première période, réalisant des arrêts cruciaux face à Robinson (12′) et Aaronson (38′). De l’autre côté, Manu Koné a tenté de débloquer la situation, mais le gardien américain Patrick Schulte a également été vigilant.

Après une première mi-temps sans but, la France a progressivement pris l’ascendant. À l’heure de jeu, le capitaine Alexandre Lacazette a libéré son équipe avec une frappe puissante de vingt mètres (1-0, 61′). Ce but a réveillé les Français, qui ont ensuite dominé le match. Michael Olise a doublé la mise avec un tir enroulé magnifique (2-0, 69′), avant que Loïc Badé ne scelle le score d’une tête bien placée (3-0, 85′).

Les États-Unis n’ont pas baissé les bras après le premier but et ont continué à mettre la pression, mais Guillaume Restes a su repousser les assauts adverses, notamment une tête d’Aaronson (63′) et un tir de Tolkin (64′) qui a touché le poteau.

Cette victoire permet à la France de démarrer idéalement la compétition et de se projeter vers les quarts de finale. Les Bleuets affronteront la Guinée le 27 juillet prochain, une victoire leur assurant pratiquement une place en phase finale. Dans l’autre match du groupe, la Guinée a été battue par la Nouvelle-Zélande (1-2), avec une passe décisive du joueur de l’OGC Nice, Aliou Baldé.

Les joueurs français, initialement crispés par la pression de ce premier match, ont montré leur capacité à se libérer et à dominer leurs adversaires. « C’était un match compliqué car les Américains formaient un bloc compact derrière. On a mis du temps à se libérer, ça fait du bien d’ouvrir le score et d’avoir aidé l’équipe. On doit maintenant se reposer pour préparer le prochain match », a déclaré Alexandre Lacazette à l’issue de la rencontre.

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Le CIO attribue « sous conditions » les JO-2030 aux Alpes françaises

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Le CIO attribue "sous conditions" les JO-2030 aux Alpes françaises

Le Comité international olympique (CIO) a attribué mercredi « sous conditions » les JO d’hiver de 2030 aux Alpes françaises, soit une deuxième édition olympique en six ans pour le pays après les Jeux d’été qui s’ouvrent vendredi à Paris.

Seule en lice depuis qu’elle a supplanté la Suède et la Suisse en novembre dernier, la France a été désignée pour organiser les 26e Jeux d’hiver, sous réserve de fournir les garanties financières de l’État et des régions, a annoncé le président du CIO, Thomas Bach. Cette décision intervient alors que l’actuel gouvernement est en charge des « affaires courantes », et le futur Premier ministre devra fournir au CIO la garantie de l’État avant le 1er octobre, une exigence à ratifier par le parlement au plus tard le 1er mars.

Le CIO a pris cette décision après une intervention du président Emmanuel Macron, venu personnellement défendre la candidature de la France, deux jours avant l’ouverture des JO d’été à Paris. « Je confirme mon engagement total et celui de la nation française », a-t-il déclaré en anglais, promettant de demander au prochain Premier ministre d’inclure cette garantie dans une loi olympique.

La dissolution récente du gouvernement et les résultats des élections ont empêché la France de fournir la garantie financière nécessaire. Thomas Bach avait averti mardi qu’un vote inconditionnel serait impossible sans cette garantie confirmée. Le vice-président du CIO, John Coates, a ajouté mercredi que le CIO ne signerait pas le contrat de ville hôte sans les garanties requises.

Après le vote, Emmanuel Macron est revenu à la tribune pour remercier les membres du CIO de leur confiance et réitérer la détermination de la France à être au rendez-vous. Il avait précédemment indiqué qu’il ne nommerait pas de nouveau gouvernement avant la fin des Jeux olympiques.

Les présidents des régions Rhône-Alpes-Auvergne et Provence-Alpes-Côte d’Azur, Laurent Wauquiez et Renaud Muselier, avaient présenté le dossier avant l’intervention de Macron. Cette désignation des Alpes françaises pour les JO-2030 marque une étape importante pour la France, qui accueillera deux événements olympiques majeurs en moins d’une décennie.

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Paris 2024 : les ex-ministres et leurs conjoints conviés à la cérémonie d’ouverture malgré leur démission

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Paris 2024 : les ex-ministres et leurs conjoints conviés à la cérémonie d'ouverture malgré leur démission
©Paris2024

Les anciens ministres du gouvernement Attal, accompagnés de leurs conjoints, ont été conviés à la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024, prévue pour le vendredi 26 juillet. Malgré la démission récente du gouvernement, ces invitations visent à honorer leur contribution passée et à maintenir une présence institutionnelle lors de cet événement historique.

À seulement trois jours de la cérémonie d’ouverture, les invitations ont été officiellement envoyées aux anciens membres du gouvernement Attal, offrant à chacun deux places pour assister aux festivités depuis la tribune. Cette décision a été perçue comme nécessaire pour éviter une cérémonie sans représentation gouvernementale, un fait souligné avec une pointe d’humour par un secrétaire d’État également invité.

La plupart des anciens ministres ont accepté l’invitation et seront présents aux côtés du Président Emmanuel Macron, place du Trocadéro. Certains ont choisi de transmettre leurs places à leurs enfants, permettant ainsi à la jeune génération de participer à cette célébration sportive.

La cérémonie promet d’être un spectacle mémorable, avec des performances d’artistes ayant un lien fort avec Paris, bien que le programme détaillé reste en grande partie confidentiel. Le metteur en scène Thomas Joly a indiqué que même les artistes non francophones partagent une connexion spéciale avec la capitale française.

Conformément au protocole olympique, c’est le Président de la République qui aura l’honneur de déclarer officiellement l’ouverture des Jeux Olympiques, marquant ainsi le début de cette compétition internationale tant attendue.

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