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Sports : Djokovic s’entraîne à l’Open d’Australie, sa participation toujours en suspens

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Novak Djokovic s’entraînait mardi sur le site de l’Open d’Australie, au lendemain de sa victoire judiciaire retentissante contre le gouvernement australien et de sa libération, alors que sa participation est toujours en suspens, le gouvernement australien pouvant encore annuler une nouvelle fois son visa.

Le N.1 mondial du tennis, qui rêve de remporter à Melbourne son 21e titre en Grand Chelem, a été vu s’échauffant dans une salle de gym avant d’entrer dans la zone réservée aux joueurs et de se diriger vers le court central, six jours avant le début de la compétition.

« Je suis venu ici pour disputer l’un des plus tournois les plus importants devant des spectateurs incroyables », avait déclaré l’as serbe de 34 ans, non vacciné, sur Instagram lundi en fin de journée, sous une photo de lui et de son équipe debout sur le court central de l’Open d’Australie.

Mais à une semaine du début de l’Open d’Australie (17-30 janvier), Christopher Tran, un avocat du gouvernement, a prévenu que Canberra pouvait encore décider d’expulser le joueur, ce qui aurait pour conséquence de lui interdire toute entrée sur le territoire pendant trois ans.

« Pouvoir personnel »

Le gouvernement australien a déclaré lundi soir qu’il réfléchissait aux mesures à prendre.

« Le ministre de l’Immigration, M. Hawke, a toujours la possibilité d’envisager l’annulation du visa de M. Djokovic en vertu de son pouvoir personnel », a déclaré son bureau dans une déclaration aux médias.

« Le ministre étudie actuellement la question et le processus reste en cours », a-t-il ajouté.

La décision du juge Anthony Kelly constitue toutefois un revers cuisant pour l’Australie, qui a imposé de strictes restrictions aux frontières pour lutter contre la pandémie depuis deux ans.

Le jugement prévoit en outre que les frais de justice engagés par le joueur de 34 ans –qui assure avoir contracté le Covid en décembre pour justifier sa demande d’exemption médicale– devront lui être remboursés et seront aux frais du contribuable australien.

Djokovic, neuf fois champion de l’Open d’Australie, a atterri dans le pays le 5 janvier, muni d’une exemption médicale de vaccination justifiée par un test positif au Covid-19 le 16 décembre de l’année dernière.

« Je ne suis pas vacciné », avait déclaré Djokovic au fonctionnaire des frontières, selon une transcription publiée par le tribunal. Il s’était dit déconcerté par le fait que son exemption médicale, approuvée par deux comités médicaux en Australie, n’était pas acceptée.

Après un interrogatoire de nuit à l’aéroport de Melbourne, les agents du contrôle aux frontières ont décidé que l’exemption médicale n’était pas valable, ont annulé son visa et l’ont transféré dans un centre de rétention en attendant son expulsion.

Le gouvernement australien insiste sur le fait qu’une récente infection ne compte comme une exemption que pour les résidents, et non pour les ressortissants étrangers qui tentent d’entrer dans le pays.

Selon les conclusions du tribunal, le joueur n’a pas eu la possibilité d’opposer ses arguments avant que son visa ne soit invalidé par les autorités.

Au lendemain matin de son arrivée, Djokovic a été informé du fait qu’il avait jusqu’à 08h30 pour répondre à la possible annulation de son visa. Mais à 07h42, le douanier l’avait déjà annulé.

Pour le juge, si les autorités lui avaient laissé le temps, Djokovic « aurait pu consulter d’autres personnes et présenter des arguments pour expliquer pourquoi son visa ne devrait pas être annulé ».

« Plus grande victoire »

A Belgrade, sa famille s’est pour sa part félicité de la décision, estimant que justice avait été rendue.

« Pour moi, c’est la plus grande victoire de sa carrière, plus grande que tous ses Grands Chelems », a même commenté sa mère Dijana.

Le joueur a diffusé sur ses réseaux sociaux une photo où il apparaît raquette en main sur un court de Melbourne avec une partie de son équipe, dont son entraîneur Goran Ivanisevic.

L’ATP, qui gère le circuit de tennis masculin, a déclaré que l’affaire qui a conduit au procès avait été « préjudiciable sur tous les fronts, y compris pour le bien-être de Novak et sa préparation à l’Open d’Australie ».

L’instance dirigeante du tennis a déclaré qu’elle respectait les « sacrifices » des Australiens, qui ont enduré des restrictions de voyage et des blocages pendant deux ans » mais a ajouté qu’il était clair qu’en se rendant à Melbourne, le joueur « pensait avoir obtenu une exemption médicale nécessaire ».

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Ligue des Champions : Le LOSC renverse le Real Madrid dans un exploit légendaire

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Ligue des Champions : Le LOSC renverse le Real Madrid dans un exploit légendaire

Dans une soirée inoubliable, le LOSC a réalisé l’impensable en battant le Real Madrid 1-0 au stade Pierre-Mauroy. Ce succès historique permet aux Lillois de marquer leur nom dans l’histoire de la Ligue des champions, en tenant tête à une équipe madrilène invaincue depuis neuf mois.

Le football réserve parfois des surprises, mais celle-ci restera gravée dans les mémoires des supporters du LOSC. Mercredi soir, devant un stade Pierre-Mauroy bouillant et à guichets fermés, les hommes de Bruno Genesio ont signé un exploit monumental, une victoire 1-0 face au Real Madrid, l’un des clubs les plus titrés de l’histoire de la Ligue des champions. Les Lillois, portés par une performance collective irréprochable, ont su résister aux assauts d’un Real Madrid pourtant redoutable, pour inscrire ce qui est sans doute l’une des plus grandes pages de leur histoire.

Dès le coup d’envoi, les Dogues ont affiché leurs intentions. Bien en place, ils ont pressé haut et gêné la relance madrilène, coupant court à toute tentative de domination des Merengues. Jonathan David, intenable, fut l’une des premières menaces en sollicitant deux fois Lunin dans la première demi-heure. Son opportunisme allait payer juste avant la pause, lorsqu’un pénalty est sifflé après une main d’Eduardo Camavinga dans la surface. Le Canadien ne tremble pas et envoie le ballon au fond des filets, permettant aux siens de rentrer aux vestiaires avec un avantage aussi mince que précieux.

En seconde période, le Real Madrid a tenté de renverser la vapeur. Le contrôle du ballon leur a progressivement appartenu, mais sans réel danger pour une équipe lilloise disciplinée et parfaitement organisée. Les entrées en jeu de Kylian Mbappé et Luka Modric n’ont pas suffi à bousculer la défense nordiste, qui a fait preuve d’une solidarité exemplaire. Chaque joueur s’est illustré dans les duels, à l’image de Tiago Santos, impérial avec 7 duels gagnés sur 11, et Edon Zhegrova, tout aussi brillant dans ses tâches défensives que créatives.

Le Real a tenté de forcer la décision, notamment avec les accélérations de Vinicius et quelques coups d’éclat de Jude Bellingham, mais rien ne semblait pouvoir ébranler la muraille lilloise. Le gardien Lucas Chevalier, héroïque tout au long de la rencontre, a su préserver son but, réalisant des arrêts décisifs dans les dernières minutes. Un coup de tête à bout portant de Güler semblait être l’égalisation tant attendue par les Merengues, mais Chevalier a répondu présent une fois de plus, signant ainsi son cinquième arrêt de la soirée.

Les dernières secondes de jeu furent éprouvantes, avec une tête de Benjamin André dans le temps additionnel qui a libéré tout un stade. Le coup de sifflet final de l’arbitre a déclenché une explosion de joie dans les tribunes, les supporters lillois savourant cet exploit inespéré. Les larmes aux yeux, certains d’entre eux ont sans doute vécu le plus grand match de leur vie.

Pour Lille, cette victoire marque un tournant. Non seulement elle leur permet de croire en leurs chances de qualification, mais elle symbolise aussi la capacité du club à rivaliser avec les géants européens. Le Real Madrid, invaincu depuis neuf mois toutes compétitions confondues, a trouvé son maître, le temps d’une soirée magique dans le Nord de la France.

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Équipe de France : Antoine Griezmann annonce sa retraite internationale

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Équipe de France : Antoine Griezmann annonce sa retraite internationale

Antoine Griezmann a créé la surprise en annonçant sa retraite internationale à travers une vidéo publiée sur ses réseaux sociaux. L’attaquant de l’Atlético de Madrid, figure incontournable de l’équipe de France, met ainsi un terme à sa carrière en bleu, juste avant la prochaine trêve internationale.

Antoine Griezmann, qui a marqué l’histoire du football français avec ses performances décisives lors de la Coupe du monde 2018, a fait ses adieux en publiant un message empreint d’émotion. « C’est avec le cœur plein de souvenirs que je clos ce chapitre de ma vie. Merci pour cette magnifique aventure tricolore et à bientôt », a-t-il écrit sur son compte X, accompagnant son texte d’une vidéo retraçant certains moments clés de sa carrière sous le maillot bleu.

Cette annonce intervient à quelques jours seulement de la publication par Didier Deschamps de la liste des joueurs sélectionnés pour les rencontres d’octobre. Griezmann, devenu un pilier de l’équipe nationale depuis ses débuts en 2014, avait participé à toutes les grandes compétitions sous les couleurs de la France, contribuant notamment au sacre de 2018 en Russie et à la finale de l’Euro 2016. Ses 122 sélections et 43 buts avec les Bleus font de lui l’un des joueurs les plus emblématiques de sa génération.

La décision de Griezmann de se retirer à l’âge de 33 ans marque la fin d’une ère pour l’équipe de France. Alors que certains voyaient en lui un leader capable de mener les Bleus vers de nouveaux succès, il choisit de passer le flambeau à une nouvelle génération de joueurs. Ce départ laisse un vide au sein de l’attaque tricolore, mais aussi dans le cœur des supporters, qui lui resteront reconnaissants pour ses années de service et ses exploits sur le terrain.

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Les descendants de Gustave Eiffel s’opposent au maintien des anneaux olympiques sur la tour Eiffel

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Les descendants de Gustave Eiffel s'opposent au maintien des anneaux olympiques sur la tour Eiffel

Alors que la maire de Paris souhaite conserver les anneaux olympiques sur la tour Eiffel jusqu’aux Jeux de Los Angeles en 2028, les héritiers de Gustave Eiffel réaffirment leur désaccord. Ils proposent un transfert symbolique des anneaux à Los Angeles d’ici fin 2024.

L’installation des anneaux olympiques sur la tour Eiffel, symbole incontournable de Paris, suscite un vif débat entre la municipalité et les descendants de son créateur, Gustave Eiffel. L’Association des descendants de Gustave Eiffel (Adge) s’est à nouveau exprimée, dimanche, en réaffirmant sa ferme opposition à la volonté de la maire Anne Hidalgo de maintenir cette installation jusqu’en 2028, au-delà de l’échéance olympique parisienne de 2024.

Dans un communiqué, les descendants expriment leur satisfaction quant à la présence temporaire des anneaux durant les Jeux, mais insistent sur la nécessité de les retirer dès la fin de l’année olympique. En cause, une « altération substantielle » de l’esthétique et du symbole de la tour Eiffel, qu’ils jugent incompatible avec l’œuvre originelle de leur ancêtre. Selon eux, les anneaux, de par leur taille imposante et leurs couleurs vives, perturbent l’harmonie visuelle de ce monument iconique, modifiant ses formes épurées et symbolisant une rupture avec son histoire.

Cette prise de position s’inscrit dans un contexte de tensions avec la mairie, qui défend de son côté une démarche visant à prolonger l’esprit olympique à travers cette installation. Anne Hidalgo avait réitéré son souhait de voir les anneaux perdurer sur la tour Eiffel jusqu’aux Jeux de Los Angeles en 2028, insistant sur leur potentiel à renforcer le lien entre ces deux événements planétaires. Toutefois, ce projet a provoqué un tollé parmi les défenseurs du patrimoine parisien et les opposants politiques, arguant que la tour, patrimoine universel, ne doit pas devenir le support de symboles événementiels temporaires au-delà de son rôle dans les Jeux de Paris.

Les descendants d’Eiffel vont plus loin en suggérant une alternative à la prolongation des anneaux. Ils proposent que, tout comme la flamme olympique sera transmise à Los Angeles à la fin des Jeux de 2024, la Ville de Paris pourrait symboliquement transférer les anneaux à la cité californienne. Ce geste marquerait, selon eux, la clôture de l’année olympique et préserverait l’intégrité visuelle de la tour Eiffel tout en respectant la continuité symbolique des Jeux.

Soucieux de protéger l’héritage de Gustave Eiffel, les membres de l’Adge rappellent avoir consulté un cabinet juridique afin de défendre leur position. Pour eux, l’accrochage des anneaux ne relève pas seulement d’une question esthétique, mais touche également au symbole que représente la tour, monument synonyme de neutralité et de paix, dénué de toute association directe avec les Jeux olympiques au fil de son histoire.

Ce débat soulève des questions plus larges quant à l’utilisation des monuments historiques dans le cadre d’événements mondiaux. Si certains y voient une opportunité de rayonnement international, d’autres, comme les héritiers d’Eiffel, insistent sur la nécessité de préserver l’intégrité des œuvres architecturales majeures. Le dialogue entre la mairie de Paris et les représentants de Gustave Eiffel reste ouvert, dans l’espoir de trouver un compromis respectant à la fois l’esprit des Jeux et celui de la tour Eiffel, emblème éternel de la capitale française.

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