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Sète

Sète : Véronique Calueba et Gabriel Blasco, vainqueurs du canton de Sète abordent leur mandat à venir

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Sète / Pace Aristide Briand : Gabriel Blasco et Véronique Calueba demande une instruction supplémentaire
©LeSingulier

La première conférence de presse des gagnants du canton de Sète prenait place ce vendredi. Gabriel Blasco et Véronique Calueba ont ainsi pu « faire le point sur les élections et le mandat à venir ».

Dernière leur bureau, les élus au département commencent avec la fierté de la victoire. « Les Sétois ont prolongé Véronique et m’ont permis d’accéder à un mandat de conseiller départemental sur la ville de Sète »

Avec un écart de 58 voix, les élus « prouvent avoir réussi à remonter, on a réussi à capitaliser 2314 voix de plus entre le premier et le deuxième tour, touchant donc électorat plus large. » Les deux gagnants de gauche embarquent donc pour un mandat de 7 ans (et non de six), à la tête du canton de Sète. 

Sur le duel : il s’agit de l’un des seuls cantons où « l’affrontement ne s’est pas fait contre l’extrême droite, mais la droite locale installée. » L’intérêt pour la ville est aussi qu’ils font « partie de la majorité départementale », puisque sur l’Assemblée de 50, il y a 38 élus de gauche. 

Pour les délégations, Véronique Calueba a reçu de nouveau la vice présidence, chargée de la solidarité enfance famille. Du côté de Gabriel Blasco, il est a présenté son souhait d’entrer au conseil d’administration de l’Hérault Sport, qui seront votés le 19 juillet. Il a également témoigné de son souhait de s’investir et aider dans la délégation pêche et conchylyculture, ainsi que la démocratie participative. 

Les projets en cours 

« Nous travaillerons donc pour que la ville de Sète soit bien représentée et que des projets puissent être réalisés. » Ce sont les mots déterminés de Véronique Calueba. L’élue aborde divers projets en cours et à venir pour la ville de Sète.

A commencer par le chantier de l’Estacade, dont le marché acheté et renégocié par l’entreprise a retardé les travaux. Ils auraient en effet du commencer début 2021 sous la responsabilité départementale mais sont toujours en attente. 

A la suite de ces explications, elle entame le sujet du boulevard Verdun Blanc, et en quoi il s’agit de leur responsabilité. Pourtant, les rénovations ne peut toujours pas aboutir, faute d’autorisation du maire de laisser l’entreprise exercer sur le boulevard. « Nous devons refaire ce boulevard », qui comptabilise de nombreux passages, piétons, vélos comme voitures chaque jour. Selon le duo, il s’agit également d’un acte politique de la part de François Commeinhes. 

« A la rentrée, on relance la procédure de demande, il y a une urgence ». Les chantiers auraient du prendre place entre mai et juin, de nuit, mais le refus du maire de la ville de Sète a empêché la mise en place de « l’entretien de l’existence » du boulevard, pour lequel les fonds étaient débloqués. 

Ensuite, était abordée la fin des travaux et l’aménagement du port du Barr, « gros pan de l’économie locale », qui permet 1 millier d’emplois. Restera à faire les quais, et répondre à la demande de la coopérative gérant le port : un amendement pour un rehaussement d’un étage. 

Également, la rénovation de l’île de Thau ou il reste 3 bâtiments à refaire, avec au total un budget de 9 millions et demi d’euros sur l’immobilier. Il s’agit de refaire l’isolation, les cuisines, salles de bains, réseaux, les tuyauteries (…). Cinq cents logements au total sous la responsabilité d’Hérault Logement. 

Autre chantier à suivre : trouver un espace d’accueil pour les STS (services territoriaux de la solidarité) dans le cadre de la réhabilitation du quartier. La recherche est en cours, incluant un travail avec la mairie pour ces STS. 

Pour la RD600, le chantier pourrait démarrer « si tout va bien », début 2022, qui consistera à ajouter une voie de bus, piste cyclable, doubler les voies et les réaménager. Il faudra ainsi travailler avec l’agglomération, pour un coût de 60 millions d’euro, étalé dans le temps. 

Opposition stérile entre la gauche départementale et la municipalité

« Ça ne m’intéresse pas de rentrer dans cette opposition stérile qui ne fait pas du bien aux Sétois », explique véronique Calueba concernant les relations entre département de l’Hérault et la municipalité sétoise. « L’objectif de ce mandat est d’arriver à travailler dans la coopération et le partenariat », explique t-elle.

Les grands objectifs de ce mandat sont « la solidarité et l’environnement », selon la vice présidente du département, il faut « localement, travailler pour les Sétois, dépasser les oppositions et travailler en partenariat. »

Elle ajoute que ce partenariat débute mal, en présentant un communiqué de presse, qui commence par « L’amertume de la défaite impacte les plus faibles ». Il est alors expliqué qu’il y avait 1564 bénéficiaires du RSA sur la ville, dont la moitié étaient suivis par le CCAS de Sète. Le communiqué annonce le désengagement de la ville de cette moitié de bénéficiaires. 

Dans le communiqué, il est dit que « Cette attitude revancharde, qui fait peser l’amertume de la défaite sur des populations fragiles est honteuse et indigne ». Gabriel Blasco ajoute s’apprêter à « faire le maximum pour que l’accompagnement continue », et selon lui c’est tout comme un « tant pis pour ces gens là ».

Si le duo voit un parallèle entre les élections et cet abandon, c’est car la date limite pour rendre les bilans était au 16 juin, et le désengagement n’était alors pas prévu. Véronique Calueba trouve ça « interrogeant » d’avoir attendu la défaite des élections pour annoncer la diminution de 1 million du CCAS. 

Malgré ce contretemps, le duo entend « tenter de travailler main dans la main avec la municipalité, et mettre fin à ces rivalités qui ne mènent à rien ».

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Sète

Pontiers Sétois : La grève touche à sa fin

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Sète - Pontiers en grève : une menace pour les célébrations des 350 ans de la ville
©VilledeSète

MISE À JOUR : Avancées significatives dans les négociations entre les Pontiers et la Région Occitanie

Dans une récente évolution de la situation, un projet d’accord a été signé par le conseiller régional Sébastien Denaja au nom du Conseil Régional. Ce projet prévoit une augmentation du régime indemnitaire des pontiers, répondant ainsi à leurs revendications pour une revalorisation de leurs fonctions.

La prochaine étape dans cette série de négociations sera une réunion prévue fin octobre, où les pontiers et les syndicats seront reçus pour finaliser cet accord. En conséquence, bien que le préavis de grève ait été suspendu, il demeure en vigueur en attendant la conclusion définitive de cet accord.

La demande de revalorisation des pontiers reste sans réponse, malgré l’urgence des festivités à venir.

La tension monte entre les pontiers du service Dragage, ponts et maintenance portuaire (Dirmer) et la Direction des Ressources Humaines de la Région Occitanie. Suite à une rencontre mercredi avec la DRH, les pontiers n’ont obtenu aucune réponse officielle quant à leur demande de revalorisation liée à leur groupe de fonction. Soit une augmentation nette de 50€ seulement par pontier dans le budget conséquent de la Région Occitanie. Face à ce silence, un préavis de grève, couvrant la période du 28 septembre au 31 décembre 2023, a été déposé par les syndicats CGT et Force Ouvrière.

Les revendications des pontiers s’appuient sur une mise en place récente du régime indemnitaire tenant compte des fonctions, des sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel (RIFSEEP). Actuellement placés dans le groupe de fonction (GF) 3, ils aspirent à une reclassification en raison de l’évolution de leur métier, particulièrement avec la mise en place du Poste de Commande Centralisé (PCC). Ils estiment que la technicité et l’expertise nécessaires pour opérer le PCC justifient pleinement cette demande de montée en grade.

Aujourd’hui, l’enjeu devient crucial. En effet, Sébastien Denaja, Conseiller Régional dans la majorité de la Présidente Delga, a exhorté les pontiers à ouvrir les ponts ce week-end pour célébrer le 350e anniversaire de la ville. Cette grande initiative prévoit d’accueillir de nombreux bateaux, offrant ainsi aux citoyens et aux touristes une fête mémorable. Toutefois, les pontiers ont clairement fait savoir qu’en l’absence de réponse à leur demande, les ponts resteront fermés durant les festivités.

La détermination des pontiers est palpable. Si aucune réponse n’est donnée d’ici le 15 octobre, ou si cette dernière s’avère négative, ils envisagent de partir en grève illimitée, mettant potentiellement en péril les opérations portuaires pour le reste de l’année.

Les syndicats CGT et Force Ouvrière se disent ouverts à la discussion et attendent un signe de la Région. La balle est désormais dans le camp de la collectivité, et les heures à venir seront décisifs pour l’avenir des pontiers et le bon déroulement des festivités de la ville. Une rencontre est prévue ce jour à 14h30 au Parlement de la Mer à Sète pour tenter de trouver une sortie de crise.

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Frontignan

Sète Agglopôle : Un président désavoué toujours soutenu par Michel Arrouy

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Sète Agglopôle : Un président désavoué toujours soutenu par Michel Arrouy
©SèteAgglopôleMéditerranée

Malgré les vents contraires, François Commeinhes peut compter sur l’appui indéfectible du maire de Frontignan, Michel Arrouy.

Ce jeudi, à 17 heures, le conseil communautaire de Sète Agglopôle Méditerranée (SAM) se réunira à Villeyrac, marquant ainsi la rentrée politique pour les élus communautaires. Cependant, les mois récents ont été tumultueux au sein de la SAM, avec un désaveu significatif de la part de certains de ses vice-présidents et des critiques grandissantes envers François Commeinhes, son président.

Au cœur de la controverse se trouve une augmentation de 75 % de la taxe foncière que quatre vice-présidents de la SAM ont rejetée en bloc. De plus, un événement majeur, passé quasiment inaperçu cet été, a exposé la fragilité de la direction de François Commeinhes au sein de cette assemblée communautaire.

En juin 2023, François Commeinhes a demandé aux communes affiliées à la SAM de soumettre au vote de leurs conseils municipaux le transfert de la séquence « éviter, réduire, compenser » (ERC), qui relève actuellement de leur compétence, vers la communauté d’agglomération. Ce transfert a été l’occasion d’évaluer le sentiment général à l’égard de la présidence de François Commeinhes parmi les conseillers municipaux n’appartenant pas à la SAM.

Dans la lignée du mécontentement général envers la gestion de François Commeinhes, les conseillers municipaux des communes ont exprimé ouvertement leur désaccord et ont rejeté ce transfert de compétences. Sur les 14 communes concernées, 6 ont opposé leur refus. Soit quasiment la moitié des communes qui sont contre ce nouveau transfert de compétences à la SAM.

Les conseils municipaux de Mèze, Mireval, Montbazin, Balaruc-le-Vieux, Loupian et Bouzigues se sont tous prononcés contre la volonté de François Commeinhes, généralement en accord avec leur maire. Cependant, à Bouzigues, un fait notable s’est produit lorsque Cédric Raja a cherché à suivre la ligne du président de la SAM. Sa tentative a été violemment rejetée par une courageuse majorité municipale, isolant ainsi le maire de Bouzigues dans sa décision.

Selon nos informations, le motif avancé dans le refus des communes concernées est que de nombreux transferts de compétences profitent à la ville de Sète au détriment des autres communes. De plus, de nombreux problèmes de fonctionnement persistent au sein de la SAM. Ainsi, l’heure ne semble pas venue d’accorder un transfert supplémentaire qui pourrait une fois de plus défavoriser les communes qui se considèrent comme invisibles. Il reste à observer si ce transfert de compétences vers la SAM est juridiquement possible désormais, quand un grand nombre s’y oppose.

Malgré ces revers, François Commeinhes fera sa rentrée rentrée politique à la SAM avec confiance. Le maire affairiste de Sète garde toujours une faible majorité pour faire passé les délibérations discutable dans cette assemblée grâce au soutien indéfectible du maire socialiste de Frontignan, Michel Arrouy, et des conseillers communautaires frontignans qui l’accompagnent. Cette solidarité persistante soulève des questions sur les liens entre les politiciens locaux, en particulier lorsque leurs antécédents politiques sont variés.

Bien que François Commeinhes ait bénéficié du soutien de Robert Ménard lors des élections sénatoriales de 2014, il semble que le maire socialiste de Frontignan n’ait aucun problème à collaborer avec des individus ayant des liens passés avec l’extrême-droite. Il est à rappeler que le maire de Béziers avait annoncé, lors d’un meeting en soutien à Sébastien Pacull à Sète le 21 janvier 2020, qu’il avait contribué à mobiliser les voix des environs de Béziers afin de garantir à François Commeinhes un siège au Palais du Luxembourg. Manifestement, cela ne semble pas poser de problème au maire socialiste de Frontignan quand il s’agit de faire des affaires politiques, bien qu’il soit très enclin à dénoncer la montée de l’extrême droite dans sa commune.

Alors que la SAM traverse une période d’incertitude politique, l’énigme persistante demeure : jusqu’où ira le soutien indéfectible de Michel Arrouy envers François Commeinhes, quel que soit le prix à payer sur le plan politique ? Le conseil communautaire de ce jeudi pourrait donner quelques éléments de réponse à cette énigme politique.

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Sète

Team Reilles Kick-Boxing de Sète : Phare dans la nuit d’un quartier délaissé

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Team Reilles Kick Boxing de Sète : Phare dans la nuit d'un quartier délaissé
©TeamReilles

Depuis près d’un quart de siècle, la Team Reilles Kick Boxing à Sète a pris le relais là où les institutions ont failli. Par le biais du sport, elle offre aux jeunes du quartier de l’île de Thau une chance d’échapper aux pièges de la rue et d’embrasser un avenir où ils sont les véritables acteurs.

Dans le quartier de l’île de Thau à Sète, une institution brille comme un phare pour sa jeunesse. La Team Reilles Kick Boxing, en dépit de la tourmente et de l’adversité, se dresse fièrement en cette 26e année d’existence. Fondée par l’infatigable Jean-Claude REILLES, cette association est bien plus qu’une simple école de sport : elle est un modèle de transmission de valeurs sociales dans un endroit que beaucoup jugent avoir été délaissé.

Lorsqu’on parle de Sète, les habitants de l’île de Thau évoquent souvent une majorité municipale qui semble avoir tourné le dos à leur quartier. Mais au cœur de ce paysage, la Team Reilles Kick-Boxing est une lueur d’espoir. Depuis sa création en 1997, elle a captivé et retenu la jeunesse du quartier, prônant l’émancipation par le sport et créant ainsi un lien social solide.

Le Kick-Boxing, plus qu’un sport, est une école de vie. Il inculque la discipline, la persévérance et le respect. Ces valeurs sont devenues la clé de voûte de l’enseignement de cette institution. Ainsi, chaque coup, chaque esquive, chaque round est une leçon qui dépasse le ring pour se frayer un chemin dans la vie quotidienne de ces jeunes abandonnés par les pouvoirs publics. À travers ce sport, la Team Reilles a ouvert une voie d’émancipation, montrant que malgré les obstacles, avec détermination et travail, on peut réaliser ses rêves.

Mais ce sanctuaire de rigueur et d’ambition a dû lui-même boxer contre vents et marées. Des refus d’attribution de salles aux tentatives d’affaiblissement par la création d’associations rivales, et plus récemment la suppression totale de sa subvention par le maire affairiste de Sète, l’histoire de l’association est parsemée d’épreuves. Et pourtant, elle demeure. Dans un espace de 40 m² prêté par Hérault Habitat, Christopher REILLES, avec son brevet fédéral, perpétue cet héritage, transformant chaque séance en un rappel de ce que signifie la résilience.

En 26 ans, 4100 destins ont été redéfinis, 4100 jeunes ont été détournés des pièges de la rue, non pas par la crainte d’une sanction, mais par la perspective d’un avenir. Une vie où ils sont acteurs, où ils sont maîtres de leurs destinées, où ils sont, avant tout, des champions.

Le chemin est encore long, les défis nombreux, mais la Team Reilles, avec le soutien indéfectible des habitants du quartier de l’île de Thau, continue de rêver grand, espérant un jour avoir un espace à la hauteur de ses ambitions, pour continuer à éclairer la vie de tous ceux qui franchissent sa porte.

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