Sète
Sète / Place Aristide Briand : Coup de force réussi pour François Commeinhes
Cette fois c’est la bonne pour le maire de la Ville de Sète ! La place Aristide Briand est entièrement clôturée et sous bonne garde des forces de l’ordre et agents de sécurité.
Très tôt ce matin, un impressionnant cortège de policiers ont investi la place, pour permettre aux ouvriers de clôturer la place Aristide Briand et enfin lancer la construction du nouveau parking sous terrain.
Une nouvelle stratégie payante
Un arrêté municipal déposé la veille, le choix d’une heure matinale avancée pour débuter l’opération, des effectifs de police plus nombreux que lundi, tout semblait mieux organisé pour réussir ce deuxième coup de force en moins de quatre jours contre les manifestants.
Malgré une alerte donnée très tôt sur les réseaux sociaux par l’association Bancs Publics pour contrer les forces de l’ordre, les manifestants ne réussiront pas cette fois à bloquer la mise en place des palissades.
Résultat, depuis le milieu de matinée, la place Aristide Briand est à ce jour entièrement clôturée, sécurisée et interdite au public jusqu’au 31 décembre 2024. Les travaux vont pouvoir débuter.
Des actions en justice prochainement
Bien que le moral des manifestants soient touchés, la lutte continue devant les tribunaux comme l’explique Christophe Aucagne, membre de l’association Bancs Publics, « nous avons déposé un référé suspensif devant le tribunal avec une audience qui devrait avoir lieu avant la fin du mois et une autre procédure est en cours sur le fond du dossier pour faire annuler le permis de construire. »
Parallèlement à ces actions, l’association annonce une nouvelle marche vers la mairie de Sète ce samedi 17 septembre à 11h30. Ainsi que deux concerts qui auront lieu autour de la place barricadée entre 16h et 18h pour contester ce coup de force mais aussi fêter les journées européennes du patrimoine. Comme un symbole…
L’opposition politique vent debout
Côté politique, les réactions ne ce sont pas faites attendre. Philippe Carabasse, Véronique Calueba, Laura Seguin ou encore Sébastien Pacull ont réagi à ce coup de force de la municipalité sétoise.
Philippe Carabasse: « Ce passage en force pour clôturer hermétiquement la place Aristide Briand est pour le moins stupéfiant mais reste dans la ligne de conduite bornée d’une municipalité sourde aux arguments, aux propositions de débat ou aux alternatives possible.Ce matin une place normalement remplie de vie, aujourd’hui occupée par la police municipale, nationale et agents de sécurité. Moyens disproportionnés face à des citoyens s opposant à un projet urbanistique discutable. À ce titre mais, que fait la police nationale à Sète ? Elle occupe une place publique (…). A mourir de rire ou à pleurer de désespoir ! »
Véronique Calueba: « Malgré la mobilisation, il semble que le maire est passé en force (de police!) et s ’accroche à son projet rétrograde. La mobilisation citoyenne continue et nous attendons les résultats de l’action en justice de Bancs publics. »
Sébastien Pacull: « Sur cette affaire je suis dès le départ pour un référendum d’initiative citoyenne. Un maire qui impose des projets en fermant une place en cachette. Un Collectif qui se voit opposé la force publique. Un projet mal ficellé, mal implanté et non expliqué. Tels sont les ingrédients qui nous amènent à une situation de confrontation bien éloignée de la volonté affichée de l’apaisement. Nous défendions l’implantation d’un parking et de la salle Brassens sur le site du Mas Coulet, nous rééditions cette position qui fait preuve d’ouverture de la ville vers l’agglomération et d’une pensée urbanistique à long terme, ce qui visiblement ne fait pas partie des préoccupations du Maire. »
Laura Seguin: « Colère et tristesse de voir la place Aristide Briand barricadée, n’appartenant plus aux habitants, pour y faire un nouveau parking qui continuera d’attirer encore plus les voitures dans le centre ville. Adieu le kiosque, les marchés, les jeux pour enfants, les discussions sous les arbres… Et tout ça par la force, puisque les arguments du maire n’ont pas réussi à convaincre. Des forces de police disproportionnées par rapport à l’enjeu, mais que ne ferait-on pas pour M. le maire ? »
Télécharger l’application Le Singulier > IOS (iPhone) > Android (Samsung)
Sète
Sète : Un plaisancier perd la vie en mer agitée, sans alerte météo annoncée
Malgré l’absence de vigilance spécifique dans l’Hérault, un plaisancier a perdu la vie et un autre se trouve en urgence absolue après une forte houle ayant chaviré plusieurs bateaux au large de Sète. La préfecture appelle à la prudence face à des conditions météorologiques imprévisibles.
Mercredi, un tragique accident en mer a coûté la vie à un plaisancier au large de Sète, tandis qu’un second individu, dans un état critique, lutte pour sa survie. Ces drames surviennent dans un contexte où aucun signal d’alerte météorologique n’avait été émis pour le département, bien que le Gard voisin soit placé en vigilance jaune vague-submersion par Météo France.
L’incident intervient alors que la France fait face à la dépression Kirk, qui poursuit son déplacement vers l’Ile-de-France. Le phénomène météorologique a déjà conduit à la mise en alerte de 32 départements, dont 21 pour des risques de pluie-inondation, dix pour des vents violents et trois pour des crues importantes. À 18 heures, mercredi, le bulletin météorologique faisait état de la montée des eaux dans certains territoires, dont la Seine-et-Marne, placée en vigilance rouge.
Dans l’Hérault, bien que le département ne soit pas directement concerné par ces alertes, les conditions en mer ont provoqué des vagues atteignant deux mètres, rendant la navigation extrêmement dangereuse. La préfecture a rapidement réagi, recommandant aux plaisanciers d’éviter de prendre la mer et conseillant à la population de ne pas se baigner ni de fréquenter les plages. Les autorités insistent sur le fait que, même en l’absence de vigilance officielle, les conditions peuvent rapidement se dégrader, augmentant les risques de noyade.
⚠️🚨🌊 Alerte | Très forte houle sur le littoral de l’#Hérault !
La mer est particulièrement agitée, avec formation de vagues dangereuses jusqu’à 2m. Le risque de noyade est très élevé.👉 Selon un premier bilan, 3 bateaux ont chaviré dans les secteurs de @villedesete et… pic.twitter.com/JnAHMU27L9
— Préfet de l’Hérault 🇫🇷 (@Prefet34) October 9, 2024
Sète
Sète : Un vautour fauve s’invite sur les toits du quartier du Barrou
Les habitants du quartier du Barrou à Sète ont eu une surprise de taille lundi soir, lorsqu’un imposant vautour fauve s’est installé sur les toits de leur quartier. Entre fascination et inquiétude, ce visiteur inhabituel a suscité de nombreuses réactions.
Lundi soir, le calme habituel du quartier du Barrou à Sète a été brusquement interrompu par l’apparition d’un visiteur des plus inattendus. Un vautour fauve, majestueux rapace dont l’envergure peut atteindre près de trois mètres, a choisi les toits du quartier pour une pause, provoquant stupeur et émerveillement parmi les résidents. Avertis par les aboiements persistants de leurs chiens, les habitants ont d’abord eu du mal à croire à cette scène inhabituelle. Pour s’assurer de la présence de l’animal, certains ont dû observer plusieurs fois, jusqu’à finalement prendre des photos pour immortaliser ce moment exceptionnel.
La présence de ce vautour à Sète est d’autant plus surprenante que ce rapace est habituellement observé dans des zones beaucoup plus rurales et accidentées. En France, les populations de vautours fauves sont principalement concentrées dans les Pyrénées, les Alpes et les Grands Causses, où des programmes de réintroduction ont permis de stabiliser et même d’augmenter le nombre de ces oiseaux majestueux. L’histoire de leur préservation est d’ailleurs remarquable. Au milieu du 20e siècle, l’espèce avait presque disparu du territoire français, victime de la chasse et de la transformation des pratiques agricoles. Ce n’est qu’à partir des années 1970, grâce à des mesures de protection rigoureuses et à des campagnes de réintroduction, que le vautour fauve a pu regagner ses territoires historiques.
Aujourd’hui, bien que principalement observés dans leurs zones de prédilection, ces rapaces peuvent occasionnellement être vus dans des lieux plus inhabituels, comme cela a été le cas à Sète. La Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO) explique que ces déplacements hors de leur habitat traditionnel peuvent être le fait de jeunes individus explorant de nouveaux territoires ou profitant des courants thermiques pour se déplacer sur de longues distances.
L’apparition de ce grand rapace dans le quartier du Barrou à Sète a toutefois généré une certaine inquiétude. Ne connaissant pas les mœurs de ce visiteur ailé, certains résidents ont rapidement mis leurs animaux domestiques à l’abri, craignant une éventuelle confrontation. Ces craintes, bien que compréhensibles, étaient en réalité infondées. Selon la LPO, le vautour fauve, malgré son allure impressionnante et son bec acéré, ne constitue pas une menace pour l’homme ni pour les animaux de compagnie. Principalement charognard, il se nourrit essentiellement de carcasses d’ongulés, jouant ainsi un rôle essentiel dans l’écosystème en éliminant les restes d’animaux morts.
Après avoir intrigué les habitants du Barrou pendant un moment, le vautour fauve a finalement déployé ses grandes ailes pour reprendre son vol, laissant derrière lui des souvenirs impérissables et des photos qui feront parler encore longtemps dans le quartier. Les spécialistes rappellent que, malgré son apparence imposante, le vautour fauve reste un animal sauvage, à respecter et à observer de loin pour éviter tout incident. Sa venue à Sète rappelle à quel point la nature peut nous surprendre, même au cœur de nos villes.
Télécharger l’application Le Singulier > IOS (iPhone) > Android (Samsung)
Sète
Sète : La justice fait obstacle à l’expulsion d’un commerçant des Halles
La tentative de la commune de Sète d’expulser l’EURL Pedro’s Kingdom des étals n°110 et n°112 des halles vient de se heurter à un mur judiciaire. Le juge des référés a rejeté la demande de la municipalité, laissant l’exploitant en place pour l’instant.
L’histoire commence en décembre 2023, lorsque l’EURL Pedro’s Kingdom, exploitant des étals n°110 et n°112 des halles de Sète sous l’enseigne « Don Pepe », est informée de la fin de son occupation. La municipalité, en quête d’un nouvel exploitant, lance une procédure de mise en concurrence. En février 2024, un nouveau gestionnaire est désigné, prêt à prendre les rênes le 1er avril 2024.
Cependant, les choses ne se passent pas comme prévu. L’ancien exploitant reste en place, empêchant le nouveau gestionnaire d’entrer dans les lieux. Face à cette situation bloquée, la commune de Sète décide de saisir la justice en urgence, demandant l’expulsion immédiate de l’EURL Pedro’s Kingdom. La municipalité réclame également 3 000 euros pour les frais de justice et menace de recourir à la force publique si nécessaire.
Le juge des référés, se penche alors sur le dossier. Pour justifier une expulsion en urgence, la commune doit prouver que la situation cause un préjudice grave et immédiat à l’intérêt public. Mais après examen des arguments présentés, le juge conclut que la municipalité n’a pas apporté de preuves suffisantes pour justifier cette urgence.
Ainsi, la requête de la commune de Sète est rejetée. Le juge rappelle que les mesures d’urgence doivent être strictement justifiées et que, dans ce cas, l’absence de preuves claires et convaincantes ne permet pas de procéder à l’expulsion immédiate. L’EURL Pedro’s Kingdom peut donc rester sur les étals n°110 et n°112, du moins pour le moment.
Cette décision soulève des questions sur la gestion de cette situation par la commune. Pourquoi n’a-t-elle pas anticipé les difficultés liées à la transition entre les exploitants ? Et surtout, comment se fait-il qu’elle n’ait pas réussi à prouver l’urgence de la situation devant le juge ?
La commune de Sète a encore la possibilité de poursuivre l’affaire sur le fond, où les arguments des deux parties seront examinés plus en profondeur. Mais pour l’instant, l’EURL Pedro’s Kingdom reste en place, et la municipalité doit revoir sa stratégie.
Cette affaire met en lumière les complexités et les défis auxquels les autorités locales sont confrontées lorsqu’elles doivent gérer les espaces publics et les relations avec les commerçants. Elle rappelle également l’importance de préparer des dossiers solides et bien documentés lorsqu’il s’agit de mesures d’urgence.
Ainsi, les halles de Sète continueront d’abriter ‘Don Pepe’ pour un certain temps encore, tandis que la municipalité réfléchit à ses prochaines étapes. L’attention est désormais focalisée sur la suite de cette saga judiciaire, qui pourrait bien réserver encore quelques surprises compte tenu du manque de rigueur manifesté par les services de la commune.
-
FranceEn Ligne 4 jours
Macron face à la nation : un rendez-vous à 20h pour dissiper le flou
-
PolitiqueEn Ligne 4 jours
Le gouvernement Barnier chute après la motion de censure
-
PolitiqueEn Ligne 7 jours
Michel Barnier déclenche le 49.3 : le RN et NFP voteront la motion de censure
-
FranceEn Ligne 7 jours
Le couvre-feu levé en Nouvelle-Calédonie, plus de six mois après les émeutes
-
ÉconomieEn Ligne 7 jours
Les salariés de Volkswagen en grève pour sauver les usines allemandes
-
ÉconomieEn Ligne 6 jours
Allemagne: Record à 20.000 points pour le Dax, malgré la crise économique
-
FranceEn Ligne 6 jours
Réouverture de Notre-Dame: 6.000 policiers et gendarmes mobilisés, annonce le préfet de police
-
SociétéEn Ligne 5 jours
Les élèves français toujours parmi les derniers de la classe en maths
PierredeSète
15 septembre 2022 at 23 h 13 min
Coup de force « réussi » !?
Où est la réussite ? Interdire tout accès à la place, tant pour les divers marchés que pour les habitants de la ville, dans l’attente des décisions du Tribunal, s’apparente plus à un caprice de gamin contrarié qui casse ses jouets parce qu’il n’a pas gagné plutôt qu’à une décision prise dans le réel intérêt du public !
Quel intérêt collectif à cette fermeture ?
Quelle médiocrité ce maire ! Vivement la fin de son mandat, visiblement de trop !