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Balaruc-le-Vieux

Sète – LGV : Mobilisation contre la ligne Montpellier-Perpignan ce dimanche

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L’ambition d’édifier une LGV (Ligne à Grande Vitesse) reliant Montpellier à Perpignan existe depuis près de 50 ans. Il s’agit de construire 150 km de rails entre les deux villes. Le projet, divisé en deux phases, devrait voir le jour d’ici 2040. Néanmoins, la phase 1, qui concerne le ralliement de Montpellier à Béziers, apporteraient bien des désagréments au territoire du Bassin de Thau. C’est pourquoi l’Observatoire du Pays de Thau appelle au rassemblement ce dimanche, à 11h.

Les revendications de l’Observatoire du Pays de Thau sont avant tout écologiques et culturelles. Brigitte Cohen, présidente de l’association et habitante de Balaruc-le-Vieux, explique : « Nous ne sommes pas contre la LGV mais nous sommes contre le tracé tel qu’il est. En effet, il a été voté en comité de pilotage en 2012. Évidemment, les priorités de 2012 et les priorités actuelles diffèrent. On ne parlait pas de gaz à effet de serre ou de submersibilité de la ligne actuelle. On n’est pas du tout dans le même contexte. Alors pourquoi prendre un projet de 2012 pour le calquer sur 2021 ? ».

C’est pourquoi l’association appelle au rassemblement ce dimanche 9 janvier, à 11h, sur le parvis de la gare de Sète. Depuis deux mois, l’Observatoire du Pays de Thau multiplie ses actions pour endiguer ce projet. Il a organisé des réunions publiques à Poussan, Gigean, et Pinet. « La salle était comble à chaque fois », se réjouit Mme Cohen. À ces occasions, les membres de l’association ont présenté les problèmes qu’occasionnerait le tracé de la nouvelle ligne sur le territoire de Thau. Et ils sont nombreux.

Une menace écologique conséquente

Une fois que la nouvelle ligne sera mise en service, les TGV ne desserviront plus Sète. Deux nouvelles gares verront le jour : à Narbonne et à Béziers. Elles seront distantes de 11 minutes en train. La gare suivante sera celle de Montpellier Sud-de-France. « Certes, les passagers gagneront 18 minutes entre Béziers et Montpellier, mais les sétois perdront 1H30 de train pour se rendre jusqu’à Montpellier. S’ils ont une voiture, ils perdront moins de temps mais auront des frais supplémentaires de parking et d’essence. S’ils ont un rendez-vous à Paris, ils ne pourront plus effectuer l’aller-retour dans la journée comme c’est possible actuellement. Une ligne ferroviaire est normalement construite pour désenclaver un territoire. Avec ce tracé-là, on obtiendra l’effet inverse », déplore Brigitte Cohen.

La SCNF promet que 2 TGV sur 12 seront maintenus en gare de Sète, propos remis en cause par Mme Cohen. L’absence de TGV en gare de Sète risque par ailleurs d’affecter la fréquentation des Thermes des Balaruc-les-Bains. Ils accueillent 53 000 curistes à l’année mais si leur accessibilité est réduite, une partie d’entre eux ne viendront plus.

En plus d’enclaver le territoire, cette ligne présente des risques écologiques majeurs. Un viaduc d’1,4km sur 28m de haut est prévu en bordure du bassin versant de l’étang de Thau. « Ce viaduc représente l’équivalent d’un immeuble de 11 étages, décrypte la présidente de l’association. La ligne sera mixte et accueillera marchandises et voyageurs. Ce qui veut dire que si un déraillement se produit sur le viaduc – comme c’est arrivé en Belgique en 2014 avec un train contenant des produits chimiques – ce sera la fin de l’étang de Thau. A-t-on le droit de prendre ce risque pour les générations futures ? L’étang de Thau est un joyau de notre territoire mais c’est un milieu extrêmement fragile. »

Le tracé de la ligne passe également à travers les vignobles du Picpoul et réduit l’exploitation de 150 hectares, ce qui diminue la production de 10%. Le Picpoul de Pinet est pourtant l’une des grandes AOC du Languedoc avec Les Terrasses du Larzac et le Pic Saint Loup. En outre, la voie ferrée passera dans la Gardiole, nuisant à son écosystème. Or, la Garidole est classée « site pittoresque » et reconnue comme Zone Naturelle d’Intérêt Écologique, Faunistique et Floristique. « Le tracé de cette ligne est inadmissible », conclut la Présidente de l’association.

Un appel à tous les habitants du bassin de Thau

« On a déposé une pétition en ligne, qui a recueilli près de 1 000 signatures. La priorité pour les citoyens qui souhaitent défendre le territoire est d’aller lire et commenter l’enquête publique, disponible à Gigean ou en version numérique jusqu’au 27 janvier 17H30. Il est également possible de prendre rendez-vous avec le commissaire-enquêteur », informe Brigitte Cohen. L’association prévoit également une réunion publique à Sète avant le 27 janvier 2022.

De plus, l’enquête publique est parue tandis que les études concernant le projet ne sont pas terminées. « Jean Castex voulait impérativement l’enquête publique et l’arrêté avant la fin 2021, alors elles ont été expédiées. Au niveau du captage de l’eau à Issanka, elles sont en cours de réalisation entre SNCF réseau, SAM et le SMBT. On n’a même pas le résultat des études alors que la source d’Issanka approvisionne l’agglomération de Sète en eau potable, s’indigne Brigitte Cohen. Le territoire du Bassin de Thau sera sacrifié au profit de la phase 2, qui relie Béziers à Perpignan. Pour cette phase-là, qui concerne Jean Castex – ancien maire de Prades – et Carole Delga, les acteurs concernés disposeront du temps qu’ils veulent pour réfléchir au tracé et l’adapter en fonction des besoins. »

« Cette ligne comporte tous les inconvénients et pas le moindre avantage. Pourtant, ce sont bien les habitants du bassin de Thau qui vont payer. Les travaux ont été votés en conseil d’agglomération par l’ensemble des élus communautaires, par allégeance à M. Castex ou Mme Delga. Seulement trois d’entre eux se sont opposés au projet : Florence Sanchez, la maire et le conseiller communautaire de Poussan et Josian Ribes, le maire de Montbazin. C’est dans l’intérêt de tous que nous devons nous mobiliser pour modifier ce tracé », martèle la présidente de l’association.

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Élections législatives : Sylvain Carrière (NFP) conserve son siège dans la 8ème circonscription de l’Hérault

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Élections législatives : Sylvain Carrière (NFP) conserve son siège dans la 8ème circonscription de l’Hérault
©SylvainCarrière

Sylvain Carrière, député sortant du Nouveau Front Populaire, a été réélu dans la 8ème circonscription de l’Hérault, battant de justesse Cédric Delapierre du Rassemblement National lors du second tour des élections législatives.

Sylvain Carrière conserve son siège de député de la 8ème circonscription de l’Hérault après un second tour des élections législatives très serré, battant de justesse le candidat du Rassemblement National (RN), Cédric Delapierre.

Le député sortant Sylvain Carrière du Nouveau Front Populaire (NFP) est réélu dans la 8ème circonscription de l’Hérault, qui inclut les communes de Frontignan, Balaruc-les-Bains, Balaruc-le-Vieux, Mireval et Vic-la-Gardiole. En obtenant 29 841 voix, soit 50,33 % des suffrages exprimés, il a réussi à maintenir son siège face à Cédric Delapierre du Rassemblement National, qui a récolté 29 446 voix, représentant 49,67 % des suffrages exprimés.

Lors du premier tour, Cédric Delapierre avait pris une légère avance avec 25 831 voix (40,12 % des suffrages exprimés), tandis que Sylvain Carrière avait obtenu 21 061 voix (32,71 % des suffrages exprimés). Cette avance de Cédric Delapierre s’est finalement réduite au second tour, où Sylvain Carrière a réussi à mobiliser davantage d’électeurs pour combler l’écart et reprendre la tête.

Le taux de participation au second tour dans cette circonscription s’est établi à 68,00 % des inscrits. Parmi les votants, 4 314 ont voté blanc (6,63 % des votants) et 1 452 votes nuls ont été comptabilisés (2,23 % des votants). Les suffrages exprimés ont atteint 59 287 voix.

Ce résultat confirme la polarisation et la compétition acharnée entre le NFP et le RN dans cette circonscription. Sylvain Carrière devra maintenant répondre aux attentes de ses électeurs et poursuivre son travail législatif avec une base de soutien consolidée.

Résultats détaillés :

Sylvain Carrière (NFP) : 29 841 voix, 50,33 % des exprimés
Cédric Delapierre (RN) : 29 446 voix, 49,67 % des exprimés

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Élections législatives : Cédric Delapierre (RN) en tête dans la 8ème circonscription de l’Hérault

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Élections législatives : Cédric Delapierre (RN) en tête dans la 8ème circonscription de l’Hérault
©Cédric Delapierre

Cédric Delapierre, candidat du Rassemblement National, se hisse en tête lors du premier tour des élections législatives dans la 8ème circonscription de l’Hérault avec une avance significative sur ses concurrents.

Cédric DELAPIERRE, candidat du Rassemblement National (RN), est arrivé largement en tête au premier tour des élections législatives dans la 8ème circonscription de l’Hérault avec 25 831 voix, soit 27,01 % des inscrits et 40,12 % des voix exprimées. En 2022, il avait obtenu 10 729 voix (24,92 %). Cette année, il a donc gagné 15 102 voix supplémentaires, ce qui montre une progression significative en termes de soutien électoral.

Le député sortant Sylvain CARRIÈRE, représentant du Nouveau Front Populaire arrive en seconde position avec 21 064 voix, représentant 22,00 % des inscrits et 32,71 % des voix exprimées. En 2022, il avait récolté 12 634 voix (29,35 %). Bien qu’il ait augmenté son nombre de voix de 8 430, son pourcentage de soutien relatif a diminué.

Isabelle AUTIER candidate macroniste, a obtenu 10 854 voix, soit 11,35 % des inscrits et 16,86 % des voix exprimées. Bérangère DUBUS, candidate Divers Droite, a recueilli 4 083 voix, soit 4,27 % des inscrits et 6,34 % des voix exprimées. La sétoise Sabria BOUALLAGA, candidate écologiste, a obtenu 2 019 voix, soit 2,11 % des inscrits et 3,14 % des voix exprimées. Enfin, Thomas GRANIER, candidat de l’extrême Gauche, se place en dernière position avec 533 voix, soit 0,56 % des inscrits et 0,83 % des voix exprimées.

Le taux de participation dans la 8ème circonscription de l’Hérault a été de 69,07 %, avec 66 064 votants sur 95 644 inscrits, comparé à 46,56 % en 2022 avec 43 941 votants sur 94 370 inscrits. Les votes blancs représentent 1,16 % des inscrits, et les votes nuls 0,60 %. En 2022, les votes blancs étaient de 1,46 % et les votes nuls de 0,57 %.

Cédric Delapierre, qui a su capter une majorité des suffrages exprimés, affrontera de nouveau le député sortant la semaine prochaine dans un second tour qui s’annonce très serré. Cependant, la forte dynamique du RN dans l’ensemble des circonscriptions de l’Hérault pourrait basculer en sa faveur.

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Thau – Législatives : un duel de revanche sur la 8e circonscription de l’Hérault

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Thau - Législatives : un duel de revanche sur la 8e circonscription de l’Hérault
Sylvain Carrière(g) - Sabria Bouallaga (c) - Cédric Delapierre (d)

Un affrontement politique se profile sur la 8e circonscription de l’Hérault, où Sylvain Carrière (LFI) et Cédric Delapierre (RN) se préparent à une nouvelle bataille électorale.

Un vent de revanche souffle sur la 8e circonscription de l’Hérault, où les habitants de Frontignan, Balaruc-les-Bains, Balaruc-le-Vieux, Mireval et Vic-la-Gardiole se préparent à vivre une campagne électorale des plus animées. Deux figures politiques bien connues de notre territoire, Sylvain Carrière du Nouveau Front Populaire (NFP) et Cédric Delapierre du Rassemblement National (RN), se retrouvent face à face pour un duel électoral qui promet d’être aussi serré que passionné.

Lors des législatives de 2022, Sylvain Carrière avait remporté la victoire avec une avance ténue de 458 voix sur son rival Cédric Delapierre. Ce dernier avait toutefois su mobiliser fortement dans les communes du bassin de Thau de la circonscription, laissant les bureaux de vote côté Montpellier donner la victoire au député sortant. Aujourd’hui, les deux candidats se retrouvent pour un nouvel affrontement, chacun plus déterminé que jamais.

Sylvain Carrière a annoncé sa candidature au lendemain de la dissolution de l’Assemblée nationale, critiquant avec véhémence cette décision du président de la République, qu’il a qualifiée d’irresponsable et dangereuse. Il a souligné l’importance de renforcer l’Union populaire autour du programme du NFP, mettant en avant les progrès réalisés par la France Insoumise qui est passée de 6 % à 10 % lors des dernières élections européennes. Le député sortant appelle à une mobilisation massive pour constituer une alternative crédible face à la montée du RN sur le bassin de Thau.

Cédric Delapierre, de son côté, a également confirmé sa candidature en fin de semain dernière, mettant en avant le projet du RN pour la France. Il a exhorté les électeurs à se mobiliser pour construire une nouvelle majorité sous la direction de Jordan Bardella, qu’il voit comme le prochain Premier Ministre. Cédric Delapierre insiste sur la nécessité de poursuivre le combat initié lors des dernières législatives, en capitalisant sur le soutien massif reçu dans les communes du bassin de Thau.

Un récent sondage national, réalisé par Elabe pour La Tribune Dimanche, place le RN en tête du premier tour des élections législatives avec 31 % des voix, suivi du NFP à 28 %, et la majorité présidentielle sortante à 18 %. Selon ce sondage, le RN obtiendrait entre 220 et 270 sièges, tandis que l’alliance de gauche en décrocherait entre 150 et 190, laissant présager une majorité relative pour le parti de Jordan Bardella.

Ces prévisions renforcent l’urgence pour le NFP de mobiliser ses électeurs. Les habitants de Frontignan, Balaruc-les-Bains, Balaruc-le-Vieux, Mireval et Vic-la-Gardiole seront donc au cœur de cette bataille électorale, où chaque voix pourrait faire la différence.

À noter également sur cette circonscription la candidature de la sétoise Sabria Bouallaga qui est sans doute la candidate qui connaît le mieux le territoire, vu qu’elle y a grandi. L’ancienne conseillère municipale de la ville de Montpellier (2014-2020) présente une liste alternative pour les indécis. Lors de sa déclaration de candidature, Sabria Bouallaga a expliqué sa décision de ne pas s’allier avec le NFP, malgré des objectifs communs de barrer la route au RN. Elle a justifié cette position par la volonté de maintenir une vision écologiste indépendante, refusant de compromettre ses valeurs écologiques en s’alignant automatiquement avec d’autres forces politiques. Elle appelle ainsi à soutenir une voix authentiquement écologiste, engagée sans compromis pour la planète et pour les générations futures.

Avec ces déclarations passionnées, la campagne électorale dans la 8e circonscription de l’Hérault s’annonce intense et décisive. Dans un contexte politique de plus en plus polarisé, les électeurs seront appelés à voter les 30 juin et 7 juillet pour faire des choix clairs.

Les autres candidats en lice dans la 8e circonscription de l’Hérault sont Isabelle Autier, Bérangère Dubus et Thomas Garnier.

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