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[Sète] Coups de feu, bagarre, perquisition, la situation reste encore très compliquée à l’île de thau

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Sète - Plusieurs coups de feu entendus ces derniers jours à l’île de Thau

La tension ne redescend toujours pas dans le quartier de l’Ile de Thau.

Lundi en fin d’après-midi une intervention de la police nationale au centre commercial de l’île de Thau a permis l’arrestation d’un individu. Mardi une bagarre entre deux jeunes hommes a éclaté en début de soirée près de l’école Anatole France. Un des deux a sorti une arme de poing pendant que l’autre se cachait derrière des enfants de 8/10 ans. Par chance des habitants ont pu les séparer sans faire de victime. 

Mercredi c’est au tour de Babeth Kircher qui est à l’initiative d’une pétition qui a déjà recueilli plus de 500 signatures d’être victime de harcèlement. Celle qui dénonce dans sa pétition des routes défoncées, un manque de luminosité dans le quartier mais aussi des problèmes d’insécurité grandissant, a vu sa photo de profil Facebook placardée dans tout le quartier avec pour titre « Raciste ». Pas facile de dénoncer les choses dans ces conditions… 

Dans la même journée plusieurs coups de feu ont été tirés aux abords de l’école Georges Brassens près du stade. Jeudi à l’aube une opération police à eu lieu sur le quartier dans un appartement squatté appartenant à une femme. Un jeune homme recherché depuis le 7 septembre a été interpellé.

Réunion d’élus pour trouver des solutions

À l’initiative du collectif des associations de l’île de Thau diriger par Concerthau, les élus de la majorité et d’opposition ont tenté un début de discussion hier dans une rencontre à haute tension. Fait rare la présence dans cette réunion de Patrick André l’adjoint à la sécurité. La musique n’a pas changé pour les élus d’opposition de gauche, le responsable de la dégradation du quartier est la municipalité qui est aux manettes depuis 20 ans. Pour les élus de la majorité présents, de la peinture fraîche et un pont arrivent pour régler les problèmes d’insécurité et de pauvreté. Mieux encore pour la première adjointe Blandine Authier présente hier soir : « Il faut arrêter de dramatiser la situation ce n’est quand même pas Chicago », et affirmait « connaitre beaucoup de monde qui souhaite venir habiter à l’île Thau ». Propos surréaliste tant la situation est chaotique.

Classement du quartier de l’Ile de Thau en Zone de sécurité prioritaire

En dehors des propositions de peinture fraîche et l’arrivée d’un futur pont, Sébastien Pacull a demandé le 25 Septembre auprès du ministre de l’intérieur Gerald Darmanin, le classement du quartier de l’Ile de Thau en zone de sécurité prioritaire. Trois jours plus tard les Conseillers Municipaux du groupe « Ensemble pour Sète » Véronique Calueba, Madeleine Estryn, Anne-Monique Lesage, Laura Seguin, Audrey Vedel, Sébastien Andral, Philippe Carabasse, Sébastien Denaja, Laurent Hercé ont adressé un courrier similaire au maire Francois Commeinhes et au préfet de l’Hérault Jacques Witkowski.

En espérant que les choses avancent pour les habitants d’un quartier à la dérive, Le Singulier continue de suivre de très près la situation à l’île de thau et vous fera un autre point prochainement.

3 Commentaires

1 Commentaire

  1. REILLES JEAN CLAUDE.

    2 octobre 2020 at 9 h 24 min

    tout est pas négatif sur notre cité. habitant depuis 76 ,militant associatif depuis 78 et toujours actif.mon expérience de terrain (bénévole) me permet d’avoir une analyse de 40 ans, pourquoi la cité tombe si bas, l’argent facile,la précarité,chômage,famille explosé etc…Puis en 20 ans la ville a fermer le centre social la paix niche, la maison de quartier, la mjc tout c lieux qui rassembler des jeunes et moins jeunes pour réalisé ensemble des projets,faire la prévention. Des associations comme celles que je préside (kick boxing team reilles) sont mises de coté sans aucune écoute. La ville a jouer un jeu dangereux en créant un système électoraliste communautaire et maintenant tous les élus flippes.Sur la précarité 53% de 18 a 25ans subissent cette précarité sans oublier les famille mono parentales. Je lance un grand appel majorité opposition il y a du boulot sur notre cité de 6000 habitant.Stop au copinage municipal et une reconnaissance du tissus associatif et travaillons ensemble pour le bien de notre cité c pas trop tard.je l’espère mais j’y crois.

  2. REILLES JEAN CLAUDE.

    2 octobre 2020 at 9 h 27 min

    merci a votre journal d’avoir une écriture plus large que la presse locale qui elle aussi joue a certaine censure,exclusion.

  3. Zanone

    2 octobre 2020 at 12 h 31 min

    Entièrement d accord. Il faut mentionner aussi que la situation se dégrade aussi sérieusement dans d autres quartiers de la ville . Coups de feu et courses poursuites aux pieds des bâtiments à 16h entre un parc d enfants plein, une crèche et une école maternelle. Intervention de police armée de mitrailleuses avec partie de cache cache dans tout le quartier mais chuuuuuuut. Presse locale prévenue mais curieusement muette…

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Sète : La justice fait obstacle à l’expulsion d’un commerçant des Halles

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Sète : La justice fait obstacle à l'expulsion d'un commerçant des Halles
©VilledeSète

La tentative de la commune de Sète d’expulser l’EURL Pedro’s Kingdom des étals n°110 et n°112 des halles vient de se heurter à un mur judiciaire. Le juge des référés a rejeté la demande de la municipalité, laissant l’exploitant en place pour l’instant. 

L’histoire commence en décembre 2023, lorsque l’EURL Pedro’s Kingdom, exploitant des étals n°110 et n°112 des halles de Sète sous l’enseigne « Don Pepe », est informée de la fin de son occupation. La municipalité, en quête d’un nouvel exploitant, lance une procédure de mise en concurrence. En février 2024, un nouveau gestionnaire est désigné, prêt à prendre les rênes le 1er avril 2024.

Cependant, les choses ne se passent pas comme prévu. L’ancien exploitant reste en place, empêchant le nouveau gestionnaire d’entrer dans les lieux. Face à cette situation bloquée, la commune de Sète décide de saisir la justice en urgence, demandant l’expulsion immédiate de l’EURL Pedro’s Kingdom. La municipalité réclame également 3 000 euros pour les frais de justice et menace de recourir à la force publique si nécessaire.

Le juge des référés, se penche alors sur le dossier. Pour justifier une expulsion en urgence, la commune doit prouver que la situation cause un préjudice grave et immédiat à l’intérêt public. Mais après examen des arguments présentés, le juge conclut que la municipalité n’a pas apporté de preuves suffisantes pour justifier cette urgence.

Ainsi, la requête de la commune de Sète est rejetée. Le juge rappelle que les mesures d’urgence doivent être strictement justifiées et que, dans ce cas, l’absence de preuves claires et convaincantes ne permet pas de procéder à l’expulsion immédiate. L’EURL Pedro’s Kingdom peut donc rester sur les étals n°110 et n°112, du moins pour le moment.

Cette décision soulève des questions sur la gestion de cette situation par la commune. Pourquoi n’a-t-elle pas anticipé les difficultés liées à la transition entre les exploitants ? Et surtout, comment se fait-il qu’elle n’ait pas réussi à prouver l’urgence de la situation devant le juge ?

La commune de Sète a encore la possibilité de poursuivre l’affaire sur le fond, où les arguments des deux parties seront examinés plus en profondeur. Mais pour l’instant, l’EURL Pedro’s Kingdom reste en place, et la municipalité doit revoir sa stratégie.

Cette affaire met en lumière les complexités et les défis auxquels les autorités locales sont confrontées lorsqu’elles doivent gérer les espaces publics et les relations avec les commerçants. Elle rappelle également l’importance de préparer des dossiers solides et bien documentés lorsqu’il s’agit de mesures d’urgence.

Ainsi, les halles de Sète continueront d’abriter ‘Don Pepe’ pour un certain temps encore, tandis que la municipalité réfléchit à ses prochaines étapes. L’attention est désormais focalisée sur la suite de cette saga judiciaire, qui pourrait bien réserver encore quelques surprises compte tenu du manque de rigueur manifesté par les services de la commune.

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Sète : La justice force le maire à dresser un procès-verbal pour infractions d’urbanisme

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Sète : La justice force le maire à dresser un procès-verbal pour infractions d'urbanisme
©VilledeSète

La justice a ordonné au maire de Sète de dresser un procès-verbal pour des infractions d’urbanisme, malgré le refus initial du maire. Ce jugement intervient après la plainte d’un voisin inquiet des travaux effectués par ses voisins, propriétaires de la parcelle adjacente.

L’affaire débute le 17 décembre 2020, lorsque François Commeinhes*, maire de Sète, délivre un permis de construire pour une maison situé au 316 chemin du Rouquier. Par la suite, un voisin constate des infractions aux lois d’urbanisme et demande à la commune de dresser des procès-verbaux. Ces derniers sont rédigés les 30 août et 31 décembre 2021 par un agent assermenté, confirmant la non-conformité des fondations au permis de construire.

Le 2 août 2022, le voisin remarque la reprise des travaux et sollicite de nouveau la commune pour dresser un procès-verbal et prendre un arrêté interruptif de travaux. François Commeinhes* reste silencieux. Face au mutisme du maire de Sète, le voisin saisit le tribunal administratif de Montpellier en novembre 2022 pour contraindre le maire à agir et dresser le procès-verbal pour infractions d’urbanisme.

Le plaignant argue que les travaux en cours ne respectent pas le permis de construire initial. Il pointe notamment une excavation non déclarée, réalisée en limite de propriété, susceptible de causer des risques pour la sécurité publique et contrevenant aux règlements du plan local d’urbanisme. En effet, ces travaux enfreignent plusieurs dispositions : l’article R. 462-1 du code de l’urbanisme, l’article 7.4 « Espaces verts à protéger » du règlement du plan local d’urbanisme, et l’article R. 421-23 du code de l’urbanisme. De plus, l’excavation présente une profondeur supérieure à 1,20 m en violation de l’article 11 du règlement de la zone UD du plan local d’urbanisme et, réalisée à la limite de la parcelle voisine, elle rend cette dernière instable, présentant un risque pour la sécurité publique en violation de l’article R. 111-2 du code de l’urbanisme. Ces travaux constituent donc une grave infraction aux dispositions des articles L. 480-4 et L. 610-1 du code de l’urbanisme, que le maire était tenu de constater.

Le tribunal, après avoir examiné les pièces du dossier et entendu les arguments des parties, conclut le 4 juillet 2024 dernier que la demande du voisin est fondée. Le juge rappelle que, selon le code de l’urbanisme, le maire était tenu de dresser un procès-verbal lorsque les infractions sont constatées.

Ainsi, la décision implicite de refus du maire est annulée. Le tribunal ordonne au maire de Sète de dresser le procès-verbal demandé par le voisin et de le transmettre au procureur de la République dans un délai de deux mois à compter de la notification du jugement. En revanche, l’injonction de prendre un arrêté interruptif de travaux n’a pas été retenue, car les travaux autorisés par les permis de construire délivrés sont terminés à la date du jugement.

Cette affaire soulève des questions sur la gestion des infractions d’urbanisme par la commune de Sète. Pourquoi le maire a-t-il refusé de dresser un procès-verbal malgré les preuves fournies ? En ne respectant pas ses obligations légales, le maire a manqué à son devoir de faire respecter les règles d’urbanisme, ce qui pourrait avoir des conséquences graves pour la sécurité et la conformité des constructions. De plus, le non-respect des espaces verts protégés qui se trouve sur le mont Saint-Clair est particulièrement préoccupant, car ces zones sont essentielles à la préservation de l’environnement urbain. Cette situation soulève également des interrogations sur les bénéficiaires de ce laxisme, qui pourrait être considéré comme un passe-droit au profit des propriétaires des travaux illégaux.

Les regards sont désormais tournés vers la suite de cette affaire, alors que la commune de Sète doit maintenant se conformer aux injonctions du tribunal. François Commeinhes*, continue d’interpréter les lois d’urbanisme de manière très particulière. Les sétois doivent continuer de rester vigilants quant aux permis de construire accordés, en attendant que cette gestion cauchemardesque prenne fin dans les prochains mois.

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*François Commeinhes a été condamné à cinq d’inéligibilité et interdiction d’exercer la fonction de maire. Il reste actuellement en place uniquement grâce à son appel devant la cour de cassation qui repousse l’échéance et qui devrait intervenir en Octobre-Novembre 2024

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Élections législatives : Aurélien Lopez-Liguori (RN) réélu dès le premier tour dans la 7ème circonscription de l’Hérault

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Élections législatives : Aurélien Lopez-Liguori (RN) réélu dès le premier tour dans la 7ème circonscription de l’Hérault
©Aurélien Lopez-Liguori

Aurélien Lopez-Liguori, candidat du Rassemblement National, a remporté une victoire écrasante dans la 7ème circonscription de l’Hérault, en étant réélu dès le premier tour. Avec 51,66 % des voix exprimées, il confirme la montée en puissance de son parti dans cette circonscription.

Aurélien LOPEZ-LIGUORI, candidat du Rassemblement National, a remporté une victoire écrasante dans la 7ème circonscription de l’Hérault, étant réélu dès le premier tour avec 37 495 voix, soit 33,94 % des inscrits et 51,66 % des voix exprimées. En 2022, il avait obtenu 16 079 voix (21,75 %). En prenant en compte la participation de cette année (67,84 % contre 48,55 % en 2022), il est clair qu’il a considérablement augmenté son nombre de voix, ce qui montre une forte progression en termes de soutien électoral.

Gabriel BLASCO, représentant le Nouveau Front Populaire, arrive en seconde position avec 18 415 voix, représentant 16,67 % des inscrits et 25,37 % des voix exprimées. En 2022, il avait récolté 11 278 voix (21,75 %). Avec l’augmentation de la participation, il a également gagné des voix, mais son pourcentage de soutien relatif a diminué.

Jocelyne GIZARDIN, candidate macroniste de dernière minute, a obtenu 15 618 voix, soit 14,14 % des inscrits et 21,52 % des voix exprimées. Daniel PILAUDEAU, se place en dernière position avec 1 047 voix, soit 0,95 % des inscrits et 1,44 % des voix exprimées.

Le taux de participation dans la 7ème circonscription de l’Hérault a été de 67,84 %, avec 74 933 votants sur 110 462 inscrits. Les votes blancs représentent 1,34 % des inscrits, et les votes nuls 0,79 %.

Aurélien Lopez-Liguori a su capter une majorité absolue des suffrages exprimés, ce qui lui permet de s’imposer sans passer par un second tour. Cette performance électorale souligne une dynamique favorable au Rassemblement National sur cette circonscription.

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