Sète
Sète : béton sur la plage, la préfecture de l’Hérault surveille de près la situation

Sébastien Denaja et Sébastien Pacull alertent sur des blocs de béton illégaux pour une paillote à Sète. La Préfecture de l’Hérault a pris des mesures et surveille la situation pour garantir le respect de la réglementation en matière d’environnement.
Le 10 avril 2023, Sébastien Denaja, conseiller régional d’Occitanie, a alerté sur la présence de blocs de béton sur la plage de Sète, déposés pour la mise en place de la paillote « Les Pieds dans le sable ». Le conseiller régional a rappelé que la réglementation « interdisait strictement de tels ouvrages en béton armé sur le domaine public maritime, sauf si leur caractère provisoire et démontable était évident. » Il a ainsi demandé au maire de la ville de Sète et au Préfet de l’Hérault, de faire cesser les travaux ou de fournir publiquement les explications sur les autorisations administratives qui ont pu être délivrées pour autoriser un tel chantier.
De son côté, Sébastien Pacull, conseiller municipal et communautaire de la ville de Sète, a écrit un courrier le 20 avril dernier au directeur de la Direction Départementale des Territoires et de la Mer (DDTM), pour demander un contrôle de légalité afin de vérifier le respect des règles applicables au domaine public.
Suite aux signalements des deux élus, la Préfecture de l’Hérault a apporté à notre rédaction des explications concernant les blocs de béton présents sur la plage de la Corniche de Sète.
La Préfecture de l’Hérault dit avoir été vigilante et avoir surveillé de près la mise en place de la paillote. Elle explique que, « le 7 avril 2023, les observations réalisées par la mairie de Sète ont conduit à un arrêt des travaux d’installation. Lors d’une visite de contrôle effectuée sur place le 12 avril 2023, le service de l’État gestionnaire du domaine public maritime a constaté que la plage avait été décaissée sur la totalité de l’emprise du bâtiment de restauration sur une profondeur de 50 à 80 cm. Conformément à la convention d’exploitation, qui rappelle que l’exploitant –est tenu de ne pas porter atteinte à l’intégrité du domaine notamment au profil naturel de la plage ou de la dune par des décaissements, remblaiements…–«
Elle précise que l’exploitant, « a été mis en demeure de remettre en état le profil naturel de la plage avant finalisation du montage. Cette mise en demeure a été respectée. L’exploitant a remis en état le profil de la plage et a pu reprendre le montage de son établissement dans le respect du cahier des charges joint à la convention d’exploitation. »
La Préfecture de l’Hérault a également souligné que la commune et l’État restaient attentifs au respect de la réglementation applicable sur le domaine public maritime lors des opérations de montage des lots de plage par les exploitants.
Pour rappel, la paillote « Les Pieds dans le sable » avait été attribué dans le cadre de la concession de plage de Sète. D’une surface de 1200 m², ce lot dispose d’une convention d’exploitation d’une durée de 10 ans pour la location de matériels et la restauration.
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Balaruc-le-Vieux
Thau : interdiction de consommation des moules et palourdes de l’étang

Contamination des moules et palourdes de l’étang de Thau : interdiction totale de leur consommation en raison de toxines lipophiles dépassant les seuils réglementaires.
Nouveau coup dur pour la profession ! Les moules et palourdes de l’étang de Thau font l’objet de restrictions strictes en raison d’une contamination par des toxines lipophiles, selon les dernières analyses effectuées le 9 mai 2023 dans le cadre du réseau REPHYTOX. Le seuil réglementaire de sécurité sanitaire a été dépassé, ce qui a conduit le préfet de l’Hérault à prendre des mesures d’interdiction immédiates.
Ainsi, à compter de ce jour, la pêche récréative et professionnelle, le ramassage, le transport, la purification, l’expédition, la distribution et la commercialisation des moules et palourdes provenant de l’étang de Thau sont strictement interdits dans le but de protéger la santé publique. Ces mesures temporaires seront levées dès que les conditions sanitaires garantissant la sécurité seront rétablies dans les zones de production.
Il convient de noter que les huîtres et les escargots provenant de l’étang de Thau ne présentent aucune contamination et peuvent donc être consommés sans restriction. Toutefois, il est recommandé aux consommateurs de se référer à des sources d’information fiables pour obtenir des mises à jour concernant les mesures sanitaires en vigueur.
Il est également important de souligner que les coquillages récoltés dans l’étang de Thau avant le 9 mai 2023 ne sont pas soumis à des restrictions et peuvent être consommés en toute sécurité.
Afin de faciliter l’accès aux informations concernant les interdictions sanitaires de récolte de coquillages, une carte actualisée est disponible sur le site internet de l’Observatoire des Impacts Environnementaux sur les Coquillages (OIEAU) sur le site suivante : ici. De plus, les utilisateurs peuvent également consulter l’application qualitéCoq pour obtenir les informations les plus récentes.
En cas de symptômes tels que des troubles digestifs (vomissements, diarrhées, nausées, etc.) persistants, associés à des maux de tête ou des vertiges, les personnes ayant consommé des coquillages provenant des zones concernées sont invitées à consulter leur médecin sans délai.
Pour rappel, la cuisson des coquillages ne permet pas d’éliminer les toxines apportées par les phytoplanctons, des organismes végétaux microscopiques. Même après cuisson, les coquillages restent impropres à la consommation. Par conséquent, il est vivement demandé aux personnes détenant de tels produits de ne pas les consommer et de les rapporter au point de vente d’origine.
Sète
Sète : la découverte d’un abri anti-bombardement de la Seconde Guerre mondiale suscite la controverse

Des élus et le Collectif Bancs Publics s’opposent à la destruction de cette découverte, tandis que la mairie minimise son importance historique.
Ce mercredi 10 mai 2023, en début d’après-midi, une centaine de personnes se sont rassemblées devant le chantier de construction d’un parking sous la place Aristide Briand à Sète, suite à la découverte d’un abri anti-bombardement datant de la Seconde Guerre mondiale.
La municipalité sétoise affirme que le bunker récemment mis au jour était déjà connu des services municipaux. Une analyse de l’édifice par la société d’histoire de la ville est en cours avant de prendre une décision quant à sa destruction. Cependant, cette démarche est vivement dénoncée par des élus locaux et les militants du collectif Bancs Publics.
Selon la mairie, daté de 1942, ce bunker ne renferme aucun armement ni vestige historique significatif. La seule trace du passé est représentée par une structure de lits superposés qui étaient autrefois occupés par les soldats allemands. La municipalité de Sète semble considérer cette découverte comme un élément sans importance, négligeable sur le plan historique.
Pour le Collectif Bancs Publics, cette destruction constitue un acte de « massacre de l’Histoire » perpétré par la municipalité à coups de marteaux-piqueurs. Ils exigent que la mairie fournisse les autorisations de la DRAC (Direction régionale des Affaires culturelles) permettant la destruction de ce bunker.
Véronique Calueba, élue particulièrement active dans la surveillance de la construction de ce parking souterrain, a écrit au préfet de l’Hérault pour demander la suspension des travaux. Dans sa lettre, elle déclare : « Aujourd’hui, un abri anti-aérien a été mis au jour, et l’adjoint à l’urbanisme déclare dans la presse qu’il sera démoli afin que les travaux puissent reprendre. Cette découverte n’était pas prévue, ce qui démontre l’impréparation de ce projet ». Elle demande au préfet de suspendre les travaux jusqu’à la visite de l’expert prévue le 23 mai 2023.
La vice-présidente du département de l’Hérault s’inquiète également des fissures qui sont apparues chez les habitants voisins du chantier de la place Aristide Briand. Dans un courrier adressé au préfet de l’Hérault, elle déclare : « Nous nous permettons de vous alerter une fois de plus aujourd’hui, suite aux travaux de terrassement et de creusement du parking souterrain, des fissures sont apparues chez des habitants mitoyens au chantier de la place Aristide Briand. Les vibrations extrêmement fortes ont des conséquences graves, encore non évaluées par l’expert mandaté ».
Le Collectif Bancs Publics et les élus de gauche avaient mis en garde contre les risques de fissures et les découvertes pouvant survenir lors de la construction de ce parking souterrain. Il semble que les événements confirment leurs préoccupations, mettant en évidence le manque d’attention accordée par la mairie de Sète à l’importance de cette histoire.
Sète
Azaïs-Polito : la soupe de poisson de roche à la Sétoise en course pour le prix Épicure 2023

La célèbre conserverie artisanale sétoise finaliste du prestigieux concours de l’épicerie fine.
La conserverie Azaïs-Polito, fierté du patrimoine culinaire sétois depuis 60 ans, est en lice pour le prix Épicure 2023, une prestigieuse récompense pour les meilleurs produits de l’épicerie fine en France. La célèbre soupe de poisson de roche à la Sétoise de la maison concourt pour le titre de « meilleur plat cuisiné de France ».
Fabriquée avec 52% de poissons nobles du Golfe du Lion, la recette traditionnelle de la Soupe de Poisson de Roche à la Sétoise est mise en conserve depuis les années 60 par la conserverie Azaïs-Polito, entreprise labellisée Entreprise du Patrimoine Vivant.
Le palmarès du concours sera dévoilé le 5 juin 2023 lors d’une cérémonie prestigieuse au Pavillon Gabriel à Paris. Cette année, le prix Épicure est parrainé par Éric Frechon, le chef triplement étoilé du Bristol à Paris.
Si Azaïs-Polito remporte le prix, cela serait un beau cadeau d’anniversaire pour la conserverie sétoise de renom qui fêtera ses 60 ans en septembre prochain. Depuis sa création en 1963, Azaïs-Polito a su valoriser le savoir-faire sétois et les recettes traditionnelles de la région, en utilisant des méthodes artisanales respectueuses du goût et des traditions. Les conserves de la conserverie sont de plus en plus recherchées par les fins gourmets et sont disponibles dans les plus belles vitrines en France et à l’étranger, offrant un véritable voyage gustatif au pays des saveurs sétoises et méditerranéennes.
Tous les yeux seront rivés sur Paris le 5 juin prochain pour connaître les résultats. On croise les doigts pour la conserverie Azaïs-Polito et la reconnaissance de son patrimoine culinaire sétois.
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Christian Bailly
4 mai 2023 at 18 h 50 min
Bonjour
Suite à votre article, je suis estomaqué de voir comment certains citoyens se permettent de telles. choses et qu’on les laisse faire. Je trouve que nos dirigeants sont bien conciliant avec le bien commun que sont nos plages et notre littoral.
Je viens de passer sur la plage,aujourd’hui 4 mai 2023.(j’ai pris des photos) et fort de constater que non seulement il a été implanté des piliers de béton mais ils y ajoutent de grosses poutrelles d’acier… Je ne vois rien qui puisse être provisoire avec une telle structure. De plus cela ne doit pas se faire sans consequence sur la plage… Comment pouvons nous laisser faire de telles choses quand on nous rabâche à longueur de temps d’écologie et défense de notre environnement et protection de la nature et surtout dans ce cas de préservation du littoral… Je suis écœuré de voir ça.
Merci pour vos articles
Cordialement
Christian Bailly
Derrien
4 mai 2023 at 19 h 37 min
Bonjour
À Sète le béton devient une habitude et ça défigure notre île singulière.
Il n y a rien d harmonieux dans les constructions entre elles.
Des parkings à tout prix en nous faisant croire que c est bon pour nous… et tout est comme ça ! 😢🙏