Alors que Sète Agglopôle Méditerranée (SAM) doit emprunter quatre millions d’euros, Francois Commeinhes, président de la SAM, décide unilatéralement d’investir un million d’euros dans des statues sans consulter le conseil communautaire.
Tout augmente sur le territoire du bassin de Thau, et pour cause, il faut assumer le train de vie démesuré du maire sétois à la tête de la SAM. Alors que d’un côté le président de la SAM a dû faire un emprunt de quatre millions d’euros pour continuer de faire fonctionner l’agglomération [lire ici], de l’autre il dilapide l’argent public sans concertation. Lors des dernières décisions, la liste des quinze premiers bénéficiaires des commandes de statues, financées par de l’argent public pour un projet controversé, a enfin été révélée.
L’opération « 20 ans / 20 œuvres », lancée par François Commeinhes [lire ici], célèbre un anniversaire erroné puisque la SAM a été créée le 1er janvier 2017, suite à la fusion de Thau Agglo et de la Communauté de Communes du Nord du Bassin de Thau. En réalité, la SAM fête cette année son sixième anniversaire, et non pas son vingtième. Cependant, cela n’a pas empêché la mise en place d’un projet coûteux et critiqué pour vider les caisses publiques.
Parmi les artistes sélectionnés pour bénéficier de l’argent public et participer à la création des statues d’un anniversaire erroné, on trouve neuf hommes et six femmes. Les hommes choisis sont François LIGUORI, Robert COMBAS, Maxime LHERMET, Hervé DI ROSA, Pedro MARZORATI, André CERVERA, Jean DENANT, Richard DI ROSA et Bob VERSCHUEREN. Du côté des femmes, Chourouk HRIECH, Elise MORIN, Eve LA- ROCHE-JOUBERT, Agnès ROSSE, Françoise PETROVITCH et Victoria KLOTZ ont été sélectionnées.
Tous ces artistes bénéficieront de 100 000 € chacun, sur la seule décision du président de la SAM. Comment ces artistes ont-ils été sélectionnés, et par qui ? Les informations manquent cruellement de transparence. Selon le projet présenté, il reste à ce jour encore 500 000 € à distribuer dans les prochains jours. Le délai d’exécution de ce marché public est fixé au 31 décembre 2025, ce qui signifie que les œuvres seront présentées en pleine campagne municipale.
Il est à noter que le maire de Sète, Francois Commeinhes, attend une confirmation de la Cour de Cassation concernant ses cinq ans d’inéligibilité. Il n’est donc pas certain qu’il sera en fonction pour inaugurer ces œuvres. Les résidents du bassin de Thau continuent de supporter les conséquences financières de ces décisions controversées, sans visibilité sur une amélioration de la gestion budgétaire locale.
À LIRE AUSSI > Sète Agglopôle : le recours à un emprunt de 4M€ confirme la mauvaise gestion financière
Télécharger l’application Le Singulier > IOS (iPhone) > Android (Samsung)
Anonyme
30 mai 2024 at 22 h 27 min
…sous emprise d’une autre voyante ?
Anonyme
31 mai 2024 at 0 h 38 min
…et une statue de l’archange st Michel, comme à Agde ?
Joël Ramon
31 mai 2024 at 13 h 35 min
C’est quand que l’on arrête ce type ?
Après le maire d’Agde j’espère qu’il y aura lii
Anonyme
31 mai 2024 at 20 h 39 min
C est une blague !!!!
Miranda
1 juin 2024 at 1 h 49 min
Si les setois arretaient de mettre ce type sur un pied d ‘estale il serait peut-être pas si corrompu c est eux qui encouragent ces magouilles depuis toujours car ils en profitent aussi il ne devrait pas etre seul sur le banc des accusés…à mediter.
Gilbert Barnabé
20 octobre 2024 at 17 h 41 min
C’est avec l’argent de nos impôts qu’il paye. Pourquoi se gêner ? Il n’arrose que les copains et copines, il y a d’autres artistes, moins chers que ces nantis. On pourrait aussi penser à installer des récifs artificiels en mer pour la petite pêche et la pêche de plaisance, cela générerait au moins une activité économique : il n’y plus de poissons, le chalutiers ont tout raclé sur le sable du golfe.