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Séisme en Turquie et en Syrie : plus de 5 000 morts, selon un nouveau bilan

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Séisme en Turquie et en Syrie : plus de 5 000 morts, selon un nouveau bilan

Les deux secousses qui ont ébranlé lundi la Turquie et la Syrie ont coûté la vie à au moins 5 021 personnes. L’aide internationale commence à arriver.

La course contre le temps et le froid se poursuit mardi au lendemain des violents séismes qui ont secoué le Sud-Est de la Turquie et le Nord de la Syrie. Le bilan ne cesse de grimper, atteignant au moins 5021 morts.

L’aide internationale doit arriver mardi en Turquie et Syrie dans les régions touchées la veille par les secousses dont la première tôt lundi a atteint une magnitude de 7,8 et a été ressentie jusqu’au Liban, à Chypre et dans le Nord de l’Irak.

Selon un nouveau décompte mardi de l’organisme public turc de gestion des catastrophes (Afad), 3381 personnes sont mortes en Turquie. Les autorités syriennes et des secouristes dans les zones rebelles ont fait état pour leur part de 1509 morts et 3548 blessés en Syrie.

Mauvais temps

Les secours se sont acharnés dans le froid, sous la pluie battante ou la neige, parfois à mains nues, pour sauver chaque vie qui pouvait l’être, comme cette enfant de sept ans sortie des ruines à Hatay (Sud), à la frontière syrienne, sous les yeux de l’AFP, après plus de 20 heures de terreur, le pyjama maculé de poussière. ‘Où est ma maman?’, a-t-elle dit au secouriste qui la tenait dans les bras.

Le mauvais temps qui plane sur l’Anatolie complique la tâche des secours et rend le sort des rescapés plus amer encore, grelottant sous des tentes ou autour de braseros improvisés.

Premières aides internationales

L’aide internationale à la Turquie doit commencer à arriver mardi avec les premières équipes de secouristes, de France et du Qatar notamment. Le président américain Joe Biden a promis à son homologue Recep Tayyip Erdogan ‘toute l’aide nécessaire, quelle qu’elle soit’. Deux détachements américains de 79 secouristes chacun se préparaient lundi à se rendre sur place, selon la Maison Blanche.

Les Français envisageaient de se rendre en particulier à Kahramanmaras, épicentre du premier séisme, région difficile d’accès et profondément meurtrie ensevelie sous la neige.

Côté suisse, 80 secouristes de la Chaîne de sauvetage, des chiens de recherche et de sauvetage et 18 tonnes de matériel se sont envolés pour aller aider les victimes du séisme.

La Chine a annoncé mardi l’envoi d’une aide de 5,9 millions de dollars, incluant des secouristes spécialisés en milieu urbain, des équipes médicales et du matériel d’urgence, selon un média d’Etat à Pékin . Selon le président turc, 45 pays ont proposé leur aide.

En revanche en Syrie, l’appel lancé par les autorités de Damas a été surtout entendu par son allié russe, promettant des équipes de secours ‘dans les prochaines heures’, alors que selon l’armée, plus de 300 militaires russes sont déjà sur les lieux pour aider les secours.

L’ONU a également réagi, mais en insistant que l’aide fournie irait ‘à tous les Syriens sur tout le territoire’, dont une partie n’est pas sous le contrôle du gouvernement. Dans ces zones tenues par les rebelles, frontalières de la Turquie au nord-ouest de la Syrie, au moins 700 morts ont été dénombrés.

Profitant du chaos créé par le tremblement de terre, une vingtaine de combattants présumés du groupe Etat islamique (EI) se sont évadés d’une prison militaire à Rajo, contrôlée par des rebelles pro-turcs.

Le bilan pourrait s’alourdir

Les bilans de part et d’autre de la frontière n’ont cessé de s’alourdir et compte tenu de l’amplitude des dégâts ils devraient augmenter au fur et à mesure des recherches.

Rien qu’en Turquie, les autorités ont dénombré près de cinq mille immeubles effondrés. Et la chute radicale des températures fait courir un risque supplémentaire d’hypothermie aux blessés, coincés dans les ruines.

L’Organisation mondiale de la santé a dit elle-même s’attendre au pire et redouter ‘des bilans huit fois plus élevés que les nombres initiaux’.

Répliques

Dans la journée de lundi, pas moins de 185 répliques ont été enregistrées, consécutives aux deux premières secousses: l’une de 7,8 survenue en pleine nuit (04H17 locales), l’autre, de magnitude 7,5, à la mi-journée, les deux dans le sud-est de la Turquie.

Plusieurs répliques ont été enregistrées dans la nuit, mardi avant l’aube. La plus forte, de magnitude 5,5, a été enregistrée à 6H13 locales (3H13 GMT) à 9 km au sud-est de Gölbasi (sud).

Des dortoirs ont été ouverts par les autorités locales dans les gymnases ou les collèges ou même dans les mosquées afin d’héberger les rescapés. Mais par crainte de nouveaux séismes, nombre d’habitants ont préféré passer la nuit dehors, comme à Sanliurfa, dans le sud-est turc.

Ce séisme est le plus important en Turquie depuis le tremblement de terre du 17 août 1999, qui avait causé la mort de 17’000 personnes, dont un millier à Istanbul.

Le chef de l’Etat turc a décrété un deuil national de sept jours et la fermeture des écoles pour la semaine.

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Washington confirme la mort du numéro trois du Hamas

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Washington confirme la mort du numéro trois du Hamas

L’annonce est venue de Washington, Israël n’a pas confirmé la mort de Marwan Issa, numéro trois du mouvement islamiste palestinien. Il aurait été tué dans un raid israélien dans la bande de Gaza, dans la nuit du 9 au 10 mars.

C’est une victoire pour l’armée israélienne qui traque les responsables du Hamas depuis le 7 octobre. Marwan Issa, l’un des plus hauts responsables du Hamas dans la bande de Gaza, a été tué il y a quelques jours lors d’une opération militaire israélienne dans la bande de Gaza. C’est ce qu’a indiqué, ce lundi, le conseiller à la sécurité nationale de l’exécutif américain, Jake Sullivan.

Ce dernier était également adjoint de Mohammed Deif, considéré comme le numéro deux du Hamas, et qui dirige les brigades al-Qassam, la branche armée du Hamas. Ces combattants sont à l’origine de l’attaque du 7 octobre 2023, qui a fait plus de 1100 morts sur le sol israélien.

L’objectif de Tsahal est de mettre la main sur Yahya Sinwar, le chef du Hamas dans la bande de Gaza.

Depuis plusieurs semaines, les relations sont tendues entre Tel-Aviv et Washington. Il y a quelques jours, Chuck Schumer, le chef de la majorité démocrate au Sénat américain, a appelé à l’organisation d’élections en Israël, qualifiant Benjamin Netanyahu, « d’obstacle pour la paix ».

De son côté, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a accepté lundi d’envoyer une équipe de responsables israéliens à Washington pour discuter avec des responsables de l’administration Biden d’une éventuelle opération à Rafah, chaque partie cherchant à « faire comprendre à l’autre partie son point de vue », a déclaré Jake Sullivan.

Il a indiqué que les discussions se dérouleraient dans les prochains jours et qu’elles devraient impliquer des experts militaires, humanitaires et du renseignement.

La Maison Blanche s’est montrée sceptique quant au projet de Benjamin Netanyahu de mener une opération dans la ville de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, où se sont réfugiés environ 1,5 million de Palestiniens.

Selon Jake Sullivan, Joe Biden a une nouvelle fois exhorté le Premier ministre israélien à ne pas mener d’opération à Rafah.

Il a indiqué que les responsables américains présenteraient « une approche alternative qui ciblerait les éléments clé du Hamas à Rafah et sécuriserait la frontière entre l’Egypte et la bande de Gaza sans opération terrestre majeure ».

Les États-Unis s’opposent donc à une invasion terrestre majeure, ce qui n’exclut pas des opérations ciblées de l’armée israélienne.

Alors que la situation humanitaire empire chaque jour un peu plus, on peut noter quelques avancées diplomatiques. Les négociations en vue d’une trêve et d’une libération des otages, se poursuivent à Doha, au Qatar, avec les médiateurs qataris et égyptiens.

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Record de chaleur au Brésil : Jusqu’à 62,3°C degrés ressentis à Rio

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Record de chaleur au Brésil : Jusqu'à 62,3°C degrés ressentis à Rio

Un nouveau record de température ressentie a été battu samedi à Rio de Janeiro, au Brésil, en proie à une vague de chaleur.

La canicule qui sévit en Amérique latine depuis le début de l’année a atteint des proportions alarmantes ce week-end, avec des températures ressenties atteignant un record de 62,3°C à Rio de Janeiro, au Brésil. Alors que la chaleur accablante continue de s’abattre sur la ville, les autorités locales ont émis des avertissements urgents exhortant les résidents à prendre des précautions extrêmes pour se protéger du soleil.

L’ouest de Rio, où se trouvent de nombreux quartiers défavorisés, a été particulièrement touché, avec une température ressentie dépassant les 62°C dès 09h55 locales à Guaratiba. Cette montée de chaleur sans précédent a suscité des inquiétudes quant aux effets dévastateurs sur la santé des habitants, en particulier ceux vivant dans des conditions précaires.

Dans le quartier résidentiel du Jardin botanique, même avec une température maximale de 42°C, les thermomètres ont enregistré une température ressentie de 57,7°C, poussant les résidents à chercher désespérément des endroits frais pour se protéger de la chaleur étouffante.

Alors que Rio lutte contre la chaleur intense, Sao Paulo, la plus grande ville d’Amérique du Sud, a également connu des températures record, atteignant 34,7°C, la journée la plus chaude de l’année jusqu’à présent. Malgré un léger soulagement avec une baisse à 34,3°C le lendemain, les parcs de la ville étaient bondés, avec de nombreux habitants cherchant refuge dans les zones vertes pour échapper à la chaleur accablante.

Cependant, alors que certaines régions du Brésil font face à une chaleur extrême, d’autres sont menacées par des inondations. Dans le sud du pays, des précipitations torrentielles sont attendues, mettant en danger les régions déjà fragilisées par les tempêtes récentes. Uruguaiana, dans l’État du Rio Grande do Sul, a déjà signalé des inondations majeures, avec jusqu’à 500 millimètres de pluie prévus dans les prochains jours.

Les experts mettent en garde contre l’impact croissant du changement climatique et du phénomène El Niño sur la région, aggravant les conditions météorologiques extrêmes et augmentant les risques pour les populations locales. Alors que le Brésil continue de subir des températures sans précédent, la nécessité d’actions urgentes pour atténuer les effets du changement climatique devient de plus en plus pressante.

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Russie : Vladimir Poutine réélu avec 87% des voix et déterminée face aux adversités

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Russie : Vladimir Poutine réélu avec 87% des voix et déterminée face aux adversités

Vladimir Poutine, réélu pour un sixième mandat présidentiel consécutif, a adressé un message de fermeté à ses opposants et à la communauté internationale, promettant une Russie intrépide et inébranlable.

Avec plus de 87% des voix, Poutine a célébré une victoire écrasante, malgré un contexte de contestation politique croissante et des tensions avec l’Ukraine persistantes.

Dans son discours de remerciement, le président a souligné la solidité retrouvée de la Russie, affirmant que le pays ne se laissera pas « intimider » par quiconque, quelles que soient les circonstances.

Le scrutin présidentiel, étalé sur trois jours, a été marqué par des incidents tant sur le plan intérieur qu’extérieur. Des attaques ukrainiennes meurtrières et des incursions de combattants pro-ukrainiens sur le sol russe ont exacerbé les tensions déjà vives entre les deux nations.

Malgré les critiques internationales sur la nature contestée de l’élection, les félicitations sont venues de plusieurs pays alliés de la Russie, tandis que d’autres, notamment les États-Unis et le Royaume-Uni, ont exprimé leur désapprobation.

En Russie même, la mobilisation de l’opposition s’est manifestée à travers des manifestations pacifiques et des appels à boycotter le scrutin. Cependant, les autorités ont réaffirmé leur contrôle strict sur la situation, procédant à des arrestations ciblées.

Dans ce climat de défiance, la Russie semble déterminée à poursuivre sa trajectoire sous la direction de Poutine, malgré les défis et les critiques internes et externes.

Le président a également évoqué les récents développements en Ukraine, où les forces russes sont engagées depuis plusieurs années. Il a salué le courage des soldats russes déployés dans la région et a assuré que la Russie maintiendrait sa position face à tout défi extérieur.

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