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« Sécurité globale »: les députés montent au front de la « guerre des images »

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Le geste d’apaisement du gouvernement sera-t-il suffisant? Les débats sur la « guerre des images » rentrent dans le dur vendredi à l’Assemblée, avec l’examen de la mesure la plus controversée de la proposition de loi « sécurité globale » encadrant l’image des policiers.

Après en avoir terminé avec le volet sécurité privée en milieu de matinée, les députés entament la dernière ligne droite du texte présenté par LREM et son allié Agir, mais largement inspiré par la place Beauvau.

Au centre de la polémique, l’article 24, soumis au vote vendredi après-midi, qui pénalise la diffusion malveillante des images de forces de l’ordre.

D’un côté, le ministère de l’Intérieur et les syndicats policiers défendent une disposition pour « protéger ceux qui nous protègent ». De l’autre, journalistes, défenseurs des libertés publiques et pourfendeurs des violences policières dénoncent « une atteinte disproportionnée à la liberté d’expression ». La gauche dénonce une « loi liberticide » et plusieurs députés macronistes ont fait part de leurs réserves.

Jeudi, le gouvernement a fait un pas en direction des opposants en promettant d’amender la mesure pour garantir la liberté d’informer.

« J’ai vu ces dernier jours qu’il y avait des questionnements, des inquiétudes, des doutes chez des journalistes, mais pas seulement. Par principe quand il y a des doutes et des questionnements, c’est que les choses ne sont pas claires et qu’il faut y répondre », a justifié le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal sur franceinfo.

C’est le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin qui a fait souffler le chaud et le froid sur ce texte, avant d’annoncer jeudi cet amendement d’apaisement, confirmé en soirée par Matignon après une réunion avec le chef de file des députés LREM, Christophe Castaner.

Selon le texte de l’amendement gouvernemental, il y aura au début de l’article la mention « sans préjudice du droit d’informer », et l’intention de nuire aux forces de l’ordre sera davantage caractérisée.

Dans sa rédaction actuelle, l’article prévoit de pénaliser d’un an de prison et 45.000 euros d’amende la diffusion de « l’image du visage ou tout autre élément d’identification » d’un policier ou d’un gendarme en intervention lorsque celle-ci a pour but de porter « atteinte à son intégrité physique ou psychique ».

Dans un message adressé jeudi soir aux députés de la majorité, que l’AFP a pu consulter, Christophe Castaner a lui confirmé le dépôt d’amendements pour « réaffirmer à la fois notre soutien aux forces de l »ordre et notre attachement à la liberté de la presse ». Et apporter au final de la « clarté ».

« Neutron législatif »

« Les tensions étaient devenues trop importantes », avec des « outrances depuis 48h » sur les journalistes, d’où « la volonté très forte du groupe d’obtenir des garanties », lâche un député LREM.

L’attitude du groupe Modem, membre de la majorité présidentielle, sera guettée puisqu’il avait annoncé ne pas vouloir voter l’article dans sa rédaction originelle.

Les contempteurs de la mesure ne désarment pas pour autant.

La Défenseure des droits Claire Hédon a réclamé vendredi « le retrait » de l’article controversé qu’elle juge « inutile » et potentiellement nuisible au contrôle de l’action des policiers et gendarmes.

Un rassemblement est prévu samedi après-midi, place du Trocadéro à Paris, à l’appel d’organisations de journalistes, syndicats et collectifs de défense de droits humains.

Ils dénoncent la proposition de loi « sécurité globale » et aussi le nouveau schéma national du maintien de l’ordre, qui contreviennent selon eux « au droit constitutionnel et aux principes fondamentaux de la République ».

Trente-trois personnes avaient été interpellées et un journaliste de France Télévisions placé en garde à vue mardi soir lors d’une manifestation devant le Palais Bourbon.

Du côté des députés LR, favorables à la disposition encadrant l’image des forces de l’ordre, Guillaume Larrivé a raillé les ajouts gouvernementaux qui s’apparentent à un « neutron législatif », c’est-à-dire une disposition « dont la charge juridique est nulle ».

Outre l’article 24, d’autres dispositions du texte promettent des débats houleux comme la clarification de l’usage des drones par les forces de l’ordre, ou la modification du cadre juridique des caméras mobiles dont sont dotés policiers et gendarmes. Des mesures très critiquées par la gauche et sur lesquelles le Modem a également de sérieuses réticences.

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France

Tempête Kirk : 30 départements en vigilance orange pour pluie et vent

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Tempête Kirk : 30 départements en vigilance orange pour pluie et vent

La dépression Kirk traverse la France avec des pluies torrentielles et des vents violents, forçant Météo-France à placer 30 départements en vigilance orange. Des inondations et des perturbations des transports sont à prévoir, notamment dans les régions les plus touchées.

La tempête Kirk s’abat sur la France ce mercredi, entraînant des conditions météorologiques sévères. Météo-France a placé 30 départements en vigilance orange, soit cinq de plus que la veille, en raison de l’intensité des pluies et des vents qui balaient le pays. Cette perturbation concerne un large axe allant de la Vendée à la Champagne-Ardenne, ainsi que plusieurs zones montagneuses, notamment les Pyrénées, où les rafales atteignent des sommets impressionnants.

Parmi les départements concernés, 23 font face à un risque d’inondation en raison des précipitations intenses, tandis que quatre autres sont placés en alerte pour des vents violents, principalement dans les Pyrénées-Atlantiques et les Hautes-Pyrénées, où les rafales pourraient atteindre jusqu’à 150 km/h sur les sommets. Les départements de la Loire et du Rhône, également sous alerte pour des vents puissants, voient leurs infrastructures locales perturbées, avec notamment l’interruption du trafic ferroviaire entre Lyon et Saint-Étienne.

Les cumuls de pluie prévus pour la journée dépassent les normales mensuelles, avec des pointes de 90 mm attendues dans certaines régions comme les Pays de la Loire. Météo-France souligne que la saturation des sols, déjà très humides en cette fin d’année exceptionnellement pluvieuse, pourrait aggraver les risques d’inondations. Les régions d’Île-de-France et de Champagne-Ardenne, elles aussi sous alerte, devraient recevoir entre 40 et 60 mm de pluie. Des épisodes orageux sont également attendus en soirée dans les Alpes-Maritimes, où une vigilance accrue pourrait être déclenchée.

Cette situation s’inscrit dans une tendance météorologique marquée par des phénomènes extrêmes, accentués par le réchauffement climatique. Les experts de l’observatoire européen Copernicus rappellent que septembre a été un mois record en termes de précipitations, tant au niveau national qu’international, lié aux températures anormalement élevées qui favorisent de tels événements climatiques.

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L’Abbé Pierre avait « une sexualité problématique » : son neveu sort du silence

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L'Abbé Pierre avait "une sexualité problématique" : son neveu sort du silence

Guy Tuscher, neveu de l’Abbé Pierre, raconte dans une interview à France Bleu Isère que son oncle n’a jamais su respecter son vœu de chasteté. « Le célibat, pour lui, c’était insupportable. »

Guy Tuscher, 71 ans, accuse encore le coup. Des mois après les premières révélations du scandale sexuel autour de l’Abbé Pierre, son oncle, le septuagénaire revient sur le choc « violent » qu’il a dû encaisser en apprenant ce que l’homme d’Église avait fait à toutes ces femmes. Elles sont aujourd’hui 24 à accuser le capucin d’agressions sexuelles et de viols. « Cela a été violent. Mais, en fait, moi, je savais. Nous, dans la famille, on savait tous que la sexualité de notre oncle était problématique », confie Guy Tuscher, qui ignorait cependant tout des agressions sexuelles, telles qu’elles sont décrites dans les témoignages.

La mère de Guy Tuscher était très proche de son frère, l’Abbé Pierre. « C’était son frère préféré. C’était un garçon brillant, plein de vie », raconte son neveu. Elle savait cependant qu’il ne pourrait pas se passer d’une vie sans sexe et qu’entrer dans l’Église, faire vœu de chasteté, n’avait aucun sens. « Elle savait très bien que le célibat, pour lui, c’était quelque chose d’insupportable. En fait, elle lui en a énormément voulu quand il est devenu prêtre parce qu’elle savait que ça ne correspondait pas à ce qu’il était. » Et d’ajouter : « Ma mère lui disait de faire une psychanalyse pour régler ses problèmes, mais il n’a jamais voulu. »

S’il ne renie pas l’oncle qu’a été l’Abbé Pierre ni tout ce qu’il a pu accomplir « humainement et politiquement », Guy Tuscher ressent une « déception par rapport à l’homme ». Il lui en veut « d’avoir pris le risque de tout détruire ». Et s’il affirme soutenir « ces femmes qui ont raconté ce qu’elles ont subi », il assure aussi : « On ne peut pas non plus dire que tout ce qu’il a fait est à jeter. Ce n’est pas possible. »

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Rassemblement à Paris : soutien à Israël et aux victimes de l’attaque du 7 octobre

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Rassemblement à Paris : soutien à Israël et aux victimes de l'attaque du 7 octobre

Des milliers de personnes se sont rassemblées dimanche à Paris pour manifester leur soutien à Israël et rendre hommage aux victimes de l’attaque du 7 octobre, dans une atmosphère empreinte d’émotion et de solidarité.

Sous la bannière « Je suis debout », le rassemblement a réuni des manifestants de tous âges place de Fontenoy. Organisé par le Fonds national juif (KKL), cet événement visait à exprimer la solidarité envers Israël et à honorer la mémoire des victimes, tout en soutenant les familles des personnes enlevées lors de cette attaque tragique. Pour Robert Zbili, président du KKL, cette attaque a créé « une onde de choc » parmi les Juifs de la diaspora.

Plusieurs membres de la communauté juive et des familles de victimes ont pris la parole. Les témoignages, tels que celui d’une mère évoquant la mort de son fils abattu par des terroristes, ont marqué le rassemblement. Des vidéos montrant les événements du 7 octobre ont également été diffusées, suscitant une vive émotion parmi la foule. De nombreux participants brandissaient des pancartes dénonçant le Hamas et réaffirmant leur soutien à Israël.

Le président du Crif, Yonathan Arfi, ainsi que d’autres figures importantes de la communauté juive étaient présents pour montrer leur appui. Malgré la mobilisation, certains participants ont exprimé leur inquiétude face à l’indifférence perçue de la société française et la montée de l’antisémitisme, regrettant que « l’antisémitisme s’est légitimé », selon un manifestant.

À travers la France, d’autres rassemblements similaires ont eu lieu pour soutenir Israël, à Clermont-Ferrand et Toulouse notamment. Ces manifestations témoignent du traumatisme ressenti par la communauté juive face aux attaques du Hamas, qui ont coûté la vie à plus de 1 200 Israéliens, principalement des civils.

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