Sports
Roland-Garros: Garcia pour un flashback, Gaston sur avance rapide
Caroline Garcia se mesure à la N.5 mondiale Elina Svitolina dimanche avec l’objectif de revivre un quart de finale à Roland-Garros trois ans plus tard. En mode avance rapide après son exploit contre Stan Wawrinka, le jeune Hugo Gaston défie lui le N.3 mondial Dominic Thiem.
Garcia pour rembobiner
Seule Svitolina sépare Garcia (45e mondiale) d’un second quart de finale en Grand Chelem, trois ans après celui atteint à Roland-Garros déjà.
La contreuse ukrainienne est en forme: elle s’est imposée à Stasbourg à l’aube du Grand Chelem parisien.
Mais la Lyonnaise de 26 ans peut puiser dans certains de ses meilleurs souvenirs des raisons d’y croire. Dans leurs face-à-face, c’est elle qui mène trois victoires à une. Ses trois succès remontent à sa période faste, entre fin 2017 et mi-2018, quand elle avait signé son fameux doublé Wuhan-Pékin, avait atteint le dernier carré du Masters, puis s’était hissée au pied du podium mondial (4e en septembre 2018).
A Pékin comme au Masters en 2017, puis à Stuttgart au printemps 2018, Garcia avait à chaque fois perdu le premier set avant de venir à bout de Svitolina.
« A chaque fois, le scénario était très accroché », se souvient Garcia.
« C’est une opposition de styles, décrit la N.2 française. À chaque fois, je prends du plaisir à jouer contre elle, parce que jusqu’au bout, chaque point sera à l’arrache. C’est vraiment un match que j’ai vraiment envie de jouer. À moi d’avoir confiance dans mon jeu, dans mon identité d’attaquante. »
Son jeu d’attaquante, justement, se remet progressivement en place depuis quelques semaines, sous l’effet d’un physique reconstruit et d’un état d’esprit plus positif, héritages de son confinement studieux à Manacor, aux Baléares, sur les terres de Rafael Nadal.
Sa convaincante victoire face à la Tchèque Karolina Pliskova, N.4 mondiale et alors tête de série N.1, au deuxième tour de l’US Open début septembre l’avait remise dans la lumière.
Voilà l’occasion pour elle de confirmer son retour au premier plan.
Encore un premier rôle pour Gaston
Au premier plan, Gaston y a lui fait irruption en s’offrant Stan Wawrinka, ex-N.3 mondial aujourd’hui 17e et triple lauréat en Grand Chelem, en cinq sets vendredi. Au bout: son tout premier huitième de finale en Grand Chelem, dès sa première participation à Roland-Garros. Place désormais à l’Autrichien Dominic Thiem, récent vainqueur de l’US Open et double finaliste sortant Porte d’Auteuil.
Dernier Tricolore en lice dans le tableau masculin, le gaucher toulousain, 239e mondial et 20 ans depuis une semaine, a parfaitement profité de la wild-card qu’il a reçue pour se faire un nom et bondir au classement ATP. Il est devenu le quatrième plus jeune joueur français à se hisser en deuxième semaine de Roland-Garros, après Thierry Tulasne, Fabrice Santoro et Gaël Monfils, mais devant Yannick Noah. Et il s’installera au moins aux portes du top 150 après sa percée parisienne.
« Il a cette capacité à s’adapter, à avoir un peu de détachement par rapport aux événements qui fait qu’il arrive à produire son tennis et son potentiel », observe son entraîneur Marc Barbier.
Son tennis, le public le découvre avec surprise et délectation. Car malgré son 1,73m qui en fait le deuxième plus petit joueur à ce stade du tournoi (Schwartzman mesure 1,70m), Gaston manie la raquette de la main gauche avec un brio qui a donné le tournis à Wawrinka. Au point que le vainqueur de Roland-Garros 2015 ne savait plus quoi faire de la balle dans le set décisif, envolé 6-0.
« La créativité, c’est son identité de jeu: il a toujours joué comme ça. Mais il faut que cette créativité soit au service de la performance. On n’a pas de note artistique au tennis, juste une note d’efficacité », souligne toutefois Barbier.
Malgré son brillant parcours, Gaston reste quasiment impassible, désespérément calme pour les observateurs. « Je ne vais pas me mettre de pression, et je vais essayer de jouer comme aujourd’hui (vendredi), relâché », a-t-il simplement commenté à l’idée de défier Thiem.
« C’est son caratère, son éducation, le climat qu’on essaie de maintenir autour de lui: quelles que soient ses performances, il est joueur de tennis, ce n’est que du sport. Donc on ne se prend pas pour quelqu’un d’autre, cadre Barbier. On essaie de vivre ça le plus tranquillement possible et on fait en sorte que nos pieds touchent bien terre et que la tête reste bien entre les deux épaules. » Même si les projecteurs sont maintenant braqués sur lui.
France
Paris termine en beauté les Jeux paralympiques avec une soirée électro
Dans une ambiance festive malgré la météo capricieuse, Paris a célébré la fin des Jeux paralympiques 2024 avec une cérémonie marquée par une grande fête musicale au Stade de France. La capitale française, qui a accueilli les athlètes du monde entier, a passé le flambeau à Los Angeles, prochain hôte des Jeux en 2028.
Ce dimanche soir, Paris a mis un point final à un été olympique exceptionnel en accueillant la cérémonie de clôture des Jeux paralympiques dans un Stade de France vibrant aux sons de la musique électro. Dès 20h30, la fête a commencé, marquée par la symbolique extinction de la vasque olympique, qui a trôné pendant toute la durée des compétitions au cœur des Tuileries. Malheureusement, en raison des intempéries, l’ultime envol de la vasque au-dessus du bassin n’a pu avoir lieu. Toutefois, cela n’a pas gâché l’enthousiasme de la foule, bien décidée à profiter de cette soirée festive.
Transformé en gigantesque piste de danse, le Stade de France a réuni 24 figures emblématiques de la scène électro française, à l’instar de Jean-Michel Jarre, Kavinsky et Kungs, pour un spectacle d’une heure célébrant l’esprit de « Paris est une fête ». Devant 4 400 para-athlètes venus de toutes parts, la musique a résonné, apportant une touche finale aux exploits sportifs qui ont marqué cette quinzaine.
La délégation chinoise a une nouvelle fois confirmé sa domination, terminant en tête du tableau des médailles avec 94 titres, poursuivant ainsi sa série ininterrompue de victoires. Derrière elle, la Grande-Bretagne et les États-Unis ont également brillé. Côté français, l’objectif ambitieux de se hisser dans le top 8 a été atteint avec 19 médailles d’or sur un total de 75. Aurélie Aubert, championne de Boccia, et Tanguy De La Forest, en para-tir sportif, ont eu l’honneur de porter fièrement le drapeau tricolore pour cette dernière parade.
La fin des festivités ne signifie pas pour autant la fin des enjeux. Michael Jeremiasz, chef de mission de la délégation française, a salué l’ampleur des Jeux de Paris, qualifiés de « plus grands Jeux paralympiques de l’histoire ». Avec la participation record de 168 nations et une couverture télévisuelle assurée par 165 chaînes, l’édition 2024 s’inscrit comme un jalon important dans l’histoire des paralympiques. Mais au-delà de l’aspect sportif, les attentes sont fortes concernant l’héritage que ces Jeux laisseront en termes de droits et de visibilité pour les personnes en situation de handicap.
Michael Jeremiasz a souligné que ces Jeux ne devaient pas rester une « parenthèse enchantée ». Le défi est désormais de maintenir cette dynamique pour encourager des avancées concrètes, notamment en matière d’accès à l’emploi et de citoyenneté pour les personnes handicapées. La présidente de la région Île-de-France, Valérie Pécresse, a réaffirmé la nécessité de rendre le métro parisien accessible à tous, un chantier colossal qui doit encore surmonter de nombreux obstacles.
Alors que les regards se tournent vers Los Angeles 2028, la flamme olympique s’éteint sur Paris, laissant derrière elle l’espoir que les progrès amorcés ne faibliront pas, et que la capitale continuera de se transformer pour être toujours plus inclusive.
Sports
Les Jeux paralympiques de Paris 2024 lancés sous le signe de l’inclusion et de la transformation
La cérémonie d’ouverture des Jeux paralympiques 2024 s’est déroulée en plein cœur de Paris, marquant le début de onze jours de compétitions intenses. Dans une atmosphère empreinte de symbolisme et de célébration, la vasque a été allumée par cinq athlètes français, sous les regards de milliers de spectateurs.
Les Jeux paralympiques de Paris 2024 ont été inaugurés le mercredi 28 août au terme d’une cérémonie riche en émotions, organisée dans le cadre prestigieux du Jardin des Tuileries. À 23h34 précises, la vasque symbolique s’est élevée au-dessus de la capitale, illuminée par les porte-drapeaux de la délégation française, Nantenin Keïta et Alexis Hauquinquant, accompagnés par Elodie Lorandi, Charles-Antoine Kouakou et Fabien Lamirault. Ce moment solennel, empreint de fierté et de détermination, a été le point culminant d’un événement de trois heures qui a célébré non seulement le sport, mais aussi l’inclusion et la diversité.
Précédant ce grand final, la parade des athlètes a vu défiler 5 100 participants issus de 168 délégations, depuis les Champs-Élysées jusqu’à la place de la Concorde. Les 50 000 spectateurs présents le long de cette avenue emblématique ont été les témoins d’une démonstration de solidarité et de respect, symboles forts de ces Jeux. Cette procession a été l’occasion de rappeler la diversité et la force des athlètes paralympiques, venus des quatre coins du monde pour se mesurer dans des compétitions qui débuteront dès le lendemain.
La cérémonie, bien que plus introspective que celle des Jeux olympiques, n’en était pas moins ambitieuse. Axée sur les thèmes de l’inclusion et de la célébration du corps, elle a offert un spectacle visuel impressionnant, ponctué par des performances artistiques de haut vol. Cependant, un léger couac technique a été relevé dans la retransmission télévisée, avec un son jugé insuffisant par certains téléspectateurs, atténuant l’impact de prestations musicales telles que celle de Christine and The Queens.
Ces Jeux paralympiques, placés sous le signe de la transformation, ont été salués par Tony Estanguet, président de Paris 2024, qui a évoqué une « révolution paralympique » en marche. Selon lui, cette révolution, bien que douce, promet de bouleverser profondément les perceptions et les consciences, laissant entrevoir un avenir marqué par une inclusion plus grande et une reconnaissance accrue des capacités de chacun. Les prochains jours s’annoncent donc non seulement sportifs, mais également porteurs d’un message universel de changement et de progrès.
Sports
Paris 2024 : La flamme est éteinte
Les Jeux Olympiques de Paris 2024 se sont achevés au Stade de France, mettant à l’honneur Léon Marchand. Los Angeles prend le relais pour 2028 !
Les Jeux Olympiques de Paris 2024 se sont officiellement clôturés ce dimanche lors d’une cérémonie au Stade de France. Pendant un peu plus de trois heures, le monde a assisté à une fête grandiose, marquée par la présence de Léon Marchand, nageur français quintuple médaillé olympique, qui a eu l’honneur de porter la flamme olympique pour son ultime trajet.
Absent des premiers instants de la cérémonie au Stade de France, Léon Marchand a commencé son parcours au Jardin des Tuileries, où il a allumé la lanterne contenant la flamme olympique. En attendant son arrivée à Saint-Denis, les spectateurs ont assisté à une entrée des porte-drapeaux des délégations, dont Antoine Dupont et Pauline Ferrand-Prévot pour la France. Les athlètes présents ont ensuite défilé dans le stade au son des chansons emblématiques de ces Jeux, avant de participer à un karaoké géant, mené par Denis Brogniart.
Le moment marquant de la soirée est venu avec la remise du drapeau olympique à la ville hôte des prochains Jeux. Après les discours de Tony Estanguet et Thomas Bach, Anne Hidalgo a transmis le drapeau olympique à Karen Bass, maire de Los Angeles. Le passage de relais s’est poursuivi avec une performance spectaculaire de Tom Cruise, qui a sauté du toit du Stade de France avant de rejoindre Los Angeles dans une séquence filmée.
La cérémonie s’est conclue en apothéose avec l’arrivée de Léon Marchand au centre du stade, où il a éteint la flamme olympique aux côtés d’athlètes représentant tous les continents, dont Teddy Riner. Ainsi se sont terminés les Jeux Olympiques de Paris 2024, laissant place à Los Angeles pour 2028.
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