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Réforme du DPE en 2026 : trois catégories de logements verront leur performance énergétique s’améliorer sans travaux
À partir du 1er janvier 2026, une modification du calcul du Diagnostic de Performance Énergétique permettra à de nombreux biens immobiliers de gagner une classe énergétique, ouvrant ainsi de nouvelles perspectives pour les propriétaires et les locataires.
Un arrêté ministériel publié en août dernier prévoit une révision significative du coefficient de conversion de l’électricité utilisé dans le calcul du DPE. Ce coefficient passera de 2,3 à 1,9, soit une diminution de 17 pour cent, alignant ainsi progressivement le traitement de l’électricité sur celui des autres énergies comme le gaz ou le bois. Cette évolution technique bénéficiera particulièrement aux logements utilisant l’électricité comme mode de chauffage principal.
Les experts immobiliers anticipent déjà les conséquences concrètes de cette réforme. Pour illustrer son impact, prenons l’exemple d’un studio parisien de 15 mètres carrés chauffé à l’électricité et actuellement classé F. Avec le nouveau mode de calcul, sa consommation énergétique apparente diminuera mécaniquement, lui permettant d’accéder à la classe E. Cette amélioration offrira au propriétaire un délai supplémentaire pour la mise en location, puisque l’interdiction de louer les passoires thermiques classées E interviendra en 2034 contre 2028 pour celles classées F.
Les maisons individuelles équipées de chauffage électrique avec appoint bois ou granulés constituent une seconde catégorie concernée. Souvent notées E actuellement, elles pourraient atteindre la classe D grâce à la révision du coefficient. Cette amélioration représente un atout non négligeable en cas de transaction immobilière, évitant notamment l’obligation de réaliser un audit énergétique préalable à la vente, susceptible de décourager certains acquéreurs.
Enfin, les logements dotés de pompes à chaleur pour le chauffage et l’eau chaude sanitaire, généralement classés B, pourraient accéder à la précieuse étiquette A. Le gouvernement y voit une mesure incitative pour encourager le remplacement des chaudières utilisant des énergies fossiles par des solutions plus respectueuses de l’environnement.
Cette évolution réglementaire s’inscrit dans une stratégie plus large de transition énergétique du parc immobilier français. Elle permet une réévaluation plus juste des performances des logements chauffés à l’électricité, sans pour autant remettre en cause l’objectif global d’élimination progressive des passoires thermiques.
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