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Réforme des retraites : les services de renseignements craignent une journée de mobilisation émaillée d’incidents

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Retraites : l’intersyndicale annonce une nouvelle journée de mobilisation le 13 avril

Entre 1,1 et 1,4 million de manifestants sont attendus en France ce mardi 7 mars selon les renseignements territoriaux pour cette journée de mobilisation contre la réforme des retraites. Les services de renseignements craignent des débordements.

Les renseignements territoriaux s’attendent à la présence d’1,1 à 1,4 million de manifestants partout en France ce mardi. Selon une note des services de renseignements, les autorités craignent que cette sixième journée de mobilisation contre la réforme des retraites soit émaillée d’incidents, contrairement aux précédentes.

320 rassemblements sont prévus partout en France. Des blocages sont annoncés dans les raffineries, dans les ports. Trois des quatre terminaux méthaniers de gaz naturel liquéfié (GNL) en France, ont été mis à l’arrêt pour « sept jours ». Les routiers ont également rejoint le mouvement et les syndicats s’attendent à des occupations de ronds-points ou de grands axes urbains qui débutent dès ce mardi matin. Des opérations de péages ouverts sont également prévues.

Ces derniers modes d’action rappelant ceux des Gilets jaunes à l’automne 2018. Les Gilets jaunes sont « toujours en quête de visibilité » selon les services de renseignements et l’ultragauche a « massivement » repris l’appel des syndicats à « mettre la France à l’arrêt ». Les autorités redoutent la venue à Paris de 400 à 800 gilets jaunes et de 300 à 500 militants de l’ultragauche.

A Lille, dans le Nord, 400 représentants des mouvances contestataires sont attendus. À Lyon, les autorités redoutent la présence de 200 personnes contestataires. À Bordeaux, les renseignements tablent sur la présence de 100 à 200 « ultras ». Des rassemblements importants sont annoncés dans toutes les villes avec une forte présence « historique » de l’ultragauche, comme Rennes, Nantes et Toulouse.

Enfin, les forces de l’ordre redoutent des affrontements entre ultragauche et « ultrajaune », c’est-à-dire des « gilets jaunes » radicalisés comme à Metz où les tensions sont grandissantes entre les deux camps constatent les autorités.

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