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Qualif. Mondial-2022: en Bosnie, les Bleus à la recherche de légèreté

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Dans la foulée d’un périple fatigant au Kazakhstan, l’équipe de France enchaîne mercredi (20h45) son troisième match en huit jours, en Bosnie-Herzégovine où il faudra rendre l’air des qualifications au Mondial-2022 plus léger malgré les jambes lourdes.

A Sarajevo, le climat des Balkans sera moins glacial que celui de Nur-Sultan, d’où les Bleus sont revenus avec une première victoire dans cette campagne qualificative, solide mais pas éclatante (2-0), après le nul contre l’Ukraine quatre jours plus tôt à Saint-Denis (1-1).

Mais après avoir surmonté un premier « match piège » dans la capitale kazakhstanaise, un autre déplacement périlleux attend les hommes de Didier Deschamps, contre la 56e nation mondiale emmenée par ses deux stars vieillissantes Edin Dzeko et Miralem Pjanic, 35 et 30 ans. « Deux joueurs qui sortent du lot par leur aisance technique et leur expérience », selon le capitaine Hugo Lloris.

Les « Zmajevi » (« Dragons ») s’avancent en outsiders d’un groupe où l’Ukraine semble être le rival N.1 des Bleus, mais également avec un avantage non négligeable: celui d’avoir pu souffler après leur match nul en Finlande (2-2) mercredi pour la première journée.

Les Bosniens ont certes disputé un match amical samedi à domicile contre le Costa Rica (0-0), mais ils l’ont abordé avec une équipe « bis », laissant les titulaires au repos en vue de la réception des champions du monde au stade Grbavica.

« Répondre mentalement »

« Il y aura de la fraîcheur en face », assure Deschamps. « Le plus important sera de répondre mentalement, car ensuite les jambes vont suivre », prolonge Lloris.

Le sélectionneur français n’aura pas à faire face à son homologue bosnien, le Bulgare Ivaylo Petev. Celui-ci a été testé positif au Covid-19 et doit laisser la gestion de la sélection à son adjoint.

Mais Pjanic, Dzeko et consorts seront bien là pour perturber la marche en avant des Tricolores. Ces derniers espèrent prendre le large en tête du classement du groupe de qualifications, qu’ils dominent déjà avec quatre points contre deux aux Finlandais et aux Ukrainiens.

« Avec notre statut on arrive avec l’étiquette de favori demain, je ne vais pas dire le contraire, mais je m’attends à un match difficile », a convenu Deschamps.

Dans la capitale, sous couvre-feu quotidien de 21h00 à 5h00, d’un pays qui compte l’un des taux de mortalité au Covid-19 les plus élevés du monde (plus de 6.200 morts pour 3,5 millions d’habitants), et dans un stade encore à huis clos, les Bleus veulent aussi évacuer les derniers doutes subsistant de leur performance décevante contre l’Ukraine, et les frustrations nées d’un manque d’efficacité offensive entrevu au Kazakhstan.

Pour cela, ils pourront compter sur le retour des titulaires en puissance, après une large rotation effectuée en Asie centrale. Deschamps a encore promis des changements et le onze de départ de Sarajevo risque plutôt de ressembler à celui de Saint-Denis, sans toutefois N’Golo Kanté qui a quitté le groupe entre-temps sur blessure. Paul Pogba est pressenti pour le remplacer numériquement.

Dernières cartes avant l’Euro

Kylian Mbappé et Olivier Giroud postulent à un retour dans l’équipe au coup d’envoi, comme Adrien Rabiot et la charnière centrale N.1, composée de Raphaël Varane et Presnel Kimpembe.

Pour les autres, toutes les minutes de jeu compteront car ce seront les dernières avant la publication, fin mai, de la liste pour l’Euro-2020, reporté d’un an pour cause de pandémie.

Ferland Mendy, resté sur le banc la semaine dernière, ou encore Tanguy Ndombélé et Thomas Lemar, titulaires sans époustoufler à Nur-Sultan, espèrent avoir une dernière chance de convaincre. Anthony Martial, touché à un genou et absent de l’entraînement collectif mardi, est lui très incertain.

Quant à Ousmane Dembélé, buteur retrouvé dimanche, il n’aspire qu’à marquer plus de points dans le duel à distance qui l’oppose notamment à Kingsley Coman, lui aussi très précieux dans un registre technique similaire.

Contre une Bosnie incapable de gagner un seul match depuis 2019, la France peut enchaîner une 8e victoire de suite à l’extérieur. Mais la statistique sera moins décortiquée que l’impression générale laissée par les Bleus: un succès convaincant les lancera sereinement vers l’Euro, là où une prestation plus timide chargera de quelques doutes les valises pour le grand rendez-vous européen de l’été.

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Football – EDF : Kolo Muani porte les bleus contre le Chili à Marseille

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Football - EDF : Kolo Muani porte les bleus contre le Chili à Marseille

Trois jours après leur défaite face à l’Allemagne, les Bleus ont retrouvé le chemin de la victoire en battant le Chili 3-2 à Marseille. Malgré une performance en dents de scie, l’équipe française a su rebondir grâce notamment à Randal Kolo Muani, auteur d’un but et d’une passe décisive, dans un match marqué par les blessures de Jonathan Clauss et d’Eduardo Camavinga.

L’équipe de France, remaniée depuis son dernier match, a connu un début difficile en encaissant un but dès les premières minutes du match. Cependant, elle a rapidement réagi avec des offensives plus abouties, permettant à Youssouf Fofana d’égaliser rapidement. Peu après, Randal Kolo Muani a donné l’avantage aux Bleus d’une tête bien placée.

Malgré quelques frayeurs, notamment avec un tir sur le poteau du gardien Mike Maignan, les Français ont su maintenir leur avance grâce à un but d’Olivier Giroud. Le Chili a réduit l’écart en marquant un deuxième but, mais la France a tenu bon jusqu’au coup de sifflet final.

Cette victoire permet à l’équipe de France de rebondir après sa défaite contre l’Allemagne et de regagner en confiance avant les prochaines échéances, notamment l’Euro de football qui débutera en juin.

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Tournoi des Six Nations 2024 : Victoire des Bleues contre l’Angleterre

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Tournoi des Six Nations 2024 : Victoire des Bleues contre l'Angleterre

Le XV de France clôture le Tournoi des Six Nations 2024 avec une victoire épique face à l’Angleterre (33-31), mais les apparences sont parfois trompeuses. Malgré cette performance, qui assure une deuxième place dans le tournoi, l’équipe française reste confrontée à plusieurs défis majeurs.

Sur le papier, les statistiques semblent encourageantes : une deuxième place derrière l’Irlande, la quatrième en cinq ans ; la deuxième meilleure attaque du tournoi ; Thomas Ramos sacré meilleur réalisateur avec 63 points à son actif.

Cependant, ces chiffres dissimulent une réalité plus mitigée pour le XV de France, qui a connu un Tournoi laborieux. Le début chaotique avec une défaite face à l’Irlande (17-38), suivie d’une victoire laborieuse en Écosse (20-16) et d’un nul décevant contre l’Italie (13-13), a été suivi de deux victoires éclatantes au Pays de Galles (45-24) et contre l’Angleterre.

Le sélectionneur Fabien Galthié a qualifié ce tournoi d' »enfer » où l’équipe a dû faire preuve de solidité et de résilience. Près de six mois après la déception du quart de finale de la Coupe du Monde 2023, les Bleus peinent encore à digérer cette sortie prématurée de la compétition.

Malgré des moments difficiles, les joueurs ont su montrer leur unité et leur détermination. Louis Bielle-Biarrey a souligné que ces épreuves allaient renforcer l’équipe à l’avenir.

La défense, point fort autrefois, a été le talon d’Achille de l’équipe avec quatorze essais encaissés, le pire bilan depuis l’arrivée de Fabien Galthié. Malgré tout, le XV de France a pu compter sur ses talents individuels, avec des actions décisives de joueurs comme Gaël Fickou, Damian Penaud ou Léo Barré.

Cette épreuve a également permis à certains joueurs de se révéler, tandis que les cadres ont retrouvé leur rang, en l’absence de joueurs clés comme Antoine Dupont ou Romain Ntamack. La discipline de l’équipe s’est améliorée, bien que quelques cartons jaunes et rouges aient été distribués au cours du tournoi.

Maintenant, les regards se tournent vers la tournée estivale en Argentine, où l’équipe devra confirmer ses progrès et renforcer sa cohésion.

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MMA : Doumbè perd face à Baki lors d’une soirée décevante pour le PFL à l’Accor Arena

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MMA : Doumbè perd face à Baki lors d'une soirée décevante pour le PFL à l'Accor Arena
©pfl

L’arrêt polémique de l’arbitre met fin à un combat très attendu entre Doumbè et Baki, concluant une soirée mitigée pour le PFL à Paris.

Lors de la première soirée de la Professional Fighters League (PFL) à l’Accor Arena de Paris, le Franco-Camerounais Cédric Doumbè a subi une défaite controversée face à son compatriote Baysangur « Baki » Chamsoudinov. Cette décision de l’arbitre, survenue lors du combat le plus attendu de la soirée, a clôturé un événement décevant pour l’organisation américaine de MMA.

Le combat entre Doumbè et Baki était le point culminant de la soirée, avec une attente énorme de la part des fans pour ce choc entre deux combattants français de renom. Cependant, la soirée dans son ensemble n’a pas réussi à impressionner le public, malgré les efforts du PFL pour dynamiser l’événement.

Bien que plusieurs combattants français aient participé à la soirée, aucun combat n’a vraiment réussi à capter l’attention du public. Même si certains combattants comme Yazid Chouchane ont montré de la promesse, les performances globales n’ont pas été à la hauteur des attentes.

Dans le combat principal, Doumbè et Baki se sont affrontés dans un combat intense, avec des rebondissements des deux côtés. Alors que Doumbè semblait prendre le dessus dans la deuxième reprise, une blessure au pied a provoqué un arrêt controversé de l’arbitre, mettant fin au combat et laissant les spectateurs déçus et frustrés.

Après le combat, Doumbè a exprimé sa déception face à la décision de l’arbitre, regrettant de ne pas avoir pu offrir un spectacle à la hauteur de l’événement. Baki, quant à lui, a accepté la victoire avec humilité, soulignant que les imprévus font partie du sport.

Cette conclusion décevante marque un revers pour le PFL, qui espérait organiser un événement mémorable à Paris pour rivaliser avec l’UFC. La soirée souligne les défis auxquels l’organisation américaine est confrontée pour s’imposer dans le monde du MMA.

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