France
Professeur décapité: les enquêteurs tentent de remonter le déroulé des faits
Pourquoi ? Avec quelles complicités directes ou indirectes ? Quatre jours après les faits, les enquêteurs se concentrent sur les circonstances de la mort du professeur d’histoire-géographie Samuel Paty, sauvagement assassiné à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines), où une marche blanche est programmée mardi en fin d’après-midi.
Une quinzaine de personnes étaient en garde à vue lundi, dont quatre collégiens, les enquêteurs tentant de comprendre leur implication alors que l’enseignant a été « désigné » à l’assaillant par « un ou plusieurs collégiens, a priori contre rémunération », selon une source proche du dossier.
L’entourage familial d’Abdoullakh Anzorov était également toujours interrogé par les policiers, ainsi que le père de l’élève qui a appelé à la mobilisation contre Samuel Paty et l’homme qui l’avait accompagné, le militant islamiste Abdelhakim Sefrioui.
Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin veut agir vite de son côté, et a annoncé lundi avoir demandé au préfet de Seine-Saint-Denis de fermer la mosquée de Pantin, qui avait notamment relayé sur sa page Facebook une vidéo dénonçant le cours sur les caricatures de Mahomet de Samuel Paty.
M. Darmanin a précisé que 51 associations proches de l' »islamisme radical » étaient dans le collimateur des autorités et annoncé que plusieurs d’entre elles seront dissoutes en Conseil des ministres, citant nommément le Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF) et l’association humanitaire BarakaCity.
BakaraCity a d’ores et déjà annoncé qu’elle contestera en justice une telle mesure, alors que le CCIF a fermement rejeté tout relais des messages qui ont circulé concernant M. Paty avant son assassinat. Les deux associations nient fermement tout penchant extrémiste.
« La folie s’empare du ministre de l’intérieur qui faute de ne rien trouver contre notre ONG profite de l’émotion suscitée suite au drame de Conflans », a répliqué BarakaCity sur Facebook.
Mardi matin, les patrons France des grandes réseaux sociaux et plateformes (Facebook Twitter, Google, Tiktok et Snapchat) sont convoqués par la ministre déléguée à la Citoyeneté, Marlène Schiappa, pour trouver des moyens de mieux contrer le « cyber-islamisme ».
Les hommages se poursuivent
En attendant, les hommages se poursuivent en mémoire de M. Paty, une marche blanche étant organisée mardi à Conflans-Sainte-Honorine à partir de 18H30, devant le collège où il enseignait avant de rejoindre la place de la liberté. Mercredi, un hommage national lui sera rendu dans la Cour de la Sorbonne en présence du chef de l’Etat.
Dans la commune, parents, élus ou simples citoyens de toutes générations sont venus spontanément rendre hommage tout au long du week-end à l’enseignant en déposant fleurs ou messages devant l’établissement scolaire.
Parmi les habitants, certains restent traumatisés par l’assassinat du professeur, à l’image de Stéphane, qui a quasiment assisté à l’attaque, qui s’est déroulée à une quarantaine de mètres de son domicile.
« L’assaillant était juste derrière le mur, à 40 mètres de mes petits-enfants, et de mes enfants », a-t-il raconté sur LCI, croyant dans un premier temps que la victime était un membre de sa famille: ‘il a fallu que je retourne deux fois sur la scène du crime pour savoir si ce n’était pas mon petit-neveu ».
Réunis dans l’après-midi devant le collège, des imams ont exprimé leur « colère » et leur « honte », estimant qu’il était « très important de venir ici pour montrer notre chagrin, montrer que ce qui s’est passé ici n’est pas l’islam. C’est le fait de voyous qui n’ont rien à voir avec l’islam », a déclaré Kemadou Gassama, imam à Paris.
Le Parlement européen a également observé une minute de silence tandis que la cour d’assises spéciale de Paris, où sont jugées 14 personnes en lien avec les attentats de janvier 2015, a rendu hommage au professeur d’histoire-géographie.
Dimanche, des dizaines de milliers de personnes s’étaient déjà rassemblées partout en France pour défendre la liberté d’expression et dire non à « l’obscurantisme ».
Faits Divers
Disparition de Lina : une «opération coordonnée d’envergure» est en cours
Les enquêteurs intensifient leurs efforts suite à la mystérieuse disparition de l’adolescente de 15 ans.
La disparition inquiétante de Lina, 15 ans, mobilise fortement les forces de l’ordre. Dans le cadre de l’enquête en cours, une « opération coordonnée d’envergure » a été lancée, comme l’a révélé la procureure de Saverne, Aline Clérot, dans un communiqué ce vendredi 29 septembre.
L’opération, focalisée sur « plusieurs points de la zone potentielle de disparition de Lina » dans le Bas-Rhin, vise à vérifier des « informations utiles à l’enquête ». Elle est conjointement menée par la section de recherches de Strasbourg et le groupement de gendarmerie du Bas-Rhin. Soucieuse de l’intégrité de l’enquête, la procureure « en appelle à la retenue et à la civilité de chacun ».
Sur les lieux, un véhicule stationné dans le village de Bellefosse, proche du lieu supposé de la disparition de l’adolescente, a été minutieusement examiné. Curieusement, « cette zone n’avait pas fait l’objet d’un ratissage jusqu’à présent ». Des prélèvements d’ADN ont été effectués sur la voiture, mais les riverains interrogés n’ont pu fournir d’informations pertinentes sur les occupants de la maison devant laquelle elle était garée.
Rappelons que Lina a disparu samedi dernier en se dirigeant vers la gare de Saint-Blaise-la-Roche, un trajet qu’elle effectuait régulièrement. Entre 11h15 et 11h30, deux témoignages confirment l’avoir aperçue sur le chemin menant à la gare. Elle devait y prendre un train en direction de Strasbourg pour rejoindre son petit ami. Son téléphone, encore introuvable, a été localisé pour la dernière fois à 11h22.
Lors d’une conférence de presse mardi, la procureure avait affirmé qu' »aucune piste » n’était exclue. Malgré plusieurs recherches approfondies et le sondage de points d’eau, aucune trace probante n’a été trouvée.
Lina, entrée cette année en CAP aide à la personne près de Saint-Blaise-la-Roche, vit dans une famille recomposée suite à la séparation de ses parents. Elle est la fille unique d’une mère infirmière. La communauté locale, tout comme la famille de l’adolescente, attend anxieusement des nouvelles.
France
Justice : Éric Zemmour condamné à 4 000 euros d’amende pour injure homophobe
Le polémiste et homme politique reconnu coupable pour ses propos controversés sur CNews.
Éric Zemmour, le célèbre polémiste et actuel président du parti Reconquête !, a été condamné aujourd’hui à une amende de 4 000 euros pour avoir proféré des injures homophobes lors d’une apparition sur CNews en octobre 2019. Cette décision judiciaire survient alors que Zemmour envisageait une nouvelle candidature à la présidentielle française.
La condamnation fait suite à une plainte déposée par l’association Stop homophobie, suite aux commentaires controversés tenus par Zemmour lors de son passage dans l’émission « Face à l’info » animée par Christine Kelly, qui avait pour thème la « Procréation médicalement assistée : un progrès ? ». L’émission était diffusée au moment où l’Assemblée nationale débattait d’un projet de loi visant à élargir l’accès à la PMA (Procréation Médicalement Assistée) aux couples de femmes et aux femmes célibataires.
Au cours de cet épisode, Éric Zemmour avait vivement critiqué ces avancées législatives en affirmant : « On a des caprices d’une petite minorité qui tient la main sur l’État et qui l’asservit à son profit et qui va d’abord désagréger la société, parce qu’on va avoir des enfants sans père et je viens de vous dire que c’est une catastrophe et, deuxièmement, qui va faire payer ses caprices par tous les autres Français. »
Cette déclaration avait suscité l’indignation au sein de la communauté LGBTQ+ ainsi que parmi de nombreux défenseurs des droits humains. L’association Stop homophobie avait donc engagé des poursuites judiciaires contre Éric Zemmour et le directeur de publication de CNews, Serge Nedjar.
Le tribunal a rendu son verdict aujourd’hui, condamnant Éric Zemmour à une amende de 4 000 euros pour injure homophobe, tandis que le directeur de publication Serge Nedjar a écopé d’une amende similaire, dont 2 000 euros avec sursis. L’avocat d’Éric Zemmour, Me Olivier Pardo, a immédiatement annoncé qu’ils feraient appel de cette décision.
L’affaire met en lumière les débats houleux et souvent polarisés qui entourent les questions relatives aux droits LGBTQ+ en France, et souligne l’importance du respect des principes de non-discrimination et de tolérance dans la société française contemporaine.
France
Disparition de Lina, 15 ans : ce que l’on sait de la disparition inquiétante
L’adolescente de 15 ans a disparu en se rendant à la gare samedi matin, la communauté se mobilise pour les recherches.
Une inquiétude grandissante règne dans la petite commune de Saint-Blaise-la-Roche, située à environ 60 kilomètres de Strasbourg, suite à la mystérieuse disparition de Lina, une adolescente de 15 ans. Elle n’a plus donné signe de vie depuis samedi matin alors qu’elle se rendait à la gare la plus proche pour rejoindre son petit ami. Malgré les efforts des autorités, la jeune fille demeure introuvable, suscitant une vague de solidarité au sein de la communauté locale.
La tragique histoire a débuté samedi dernier lorsque Lina a quitté son domicile à Plaine, une petite localité nichée dans la vallée de la Bruche, aux alentours de 11 heures. Son but était de se rendre à la gare de Saint-Blaise-la-Roche, distante de seulement trois kilomètres, pour prendre un train à destination de Strasbourg, où elle devait retrouver son petit ami. Cependant, elle n’est jamais arrivée à la gare, ce qui a immédiatement suscité l’alarme de sa famille et de son petit ami.
La gendarmerie a été alertée de la disparition vers 14 heures le même jour, et depuis lors, une enquête pour disparition inquiétante a été ouverte et est désormais pilotée par le parquet de Saverne. Les recherches ont débuté immédiatement, avec l’aide d’une équipe cynophile et d’un hélicoptère, mais malgré ces efforts, Lina reste introuvable.
L’appel à témoins lancé par la gendarmerie décrit Lina comme une adolescente de 15 ans, mesurant environ 1m60, aux cheveux blonds mi-longs. Le jour de sa disparition, elle portait une robe grise, une doudoune blanche et des chaussures Converse blanches. Bien que la gendarmerie n’ait pas encore diffusé de portrait officiel de la jeune fille, ils renvoient vers un appel publié sur la page Facebook « Info Trafic Bas-Rhin » pour toute information utile.
Les recherches se sont intensifiées au fil des jours, avec des opérations de ratissage menées avec le soutien de la communauté locale. Lundi, plus de cent volontaires se sont mobilisés pour une battue citoyenne, répondant à l’appel émouvant de la famille de Lina. Parallèlement, des vérifications téléphoniques ont été ordonnées par le parquet pour tenter de retracer les derniers mouvements de la jeune fille.
Jusqu’à présent, aucune piste n’est privilégiée dans l’enquête, et les autorités restent perplexes face à cette disparition inexpliquée. La procureure de Saverne souligne que Lina n’a pas de passé de fugue et que sa famille ne présente pas de problèmes particuliers.
Mardi matin, les recherches ont repris avec une nouvelle battue citoyenne, encadrée par des gendarmes, ainsi que des opérations de recherche opérationnelles, mobilisant plus de trente gendarmes et un chien Saint-Hubert. Une conférence de presse de la procureure de Saverne est prévue pour 17 heures, où l’on espère obtenir de nouvelles informations cruciales pour retrouver Lina et mettre fin à cette inquiétante disparition qui a touché la communauté locale de Saint-Blaise-la-Roche.
La mère de la jeune fille a également exprimé sa gratitude envers la gendarmerie et toutes les personnes qui se sont engagées dans les recherches, lançant un appel poignant pour le retour de sa fille bien-aimée.
-
SèteEn Ligne 3 jours
Team Reilles Kick-Boxing de Sète : Phare dans la nuit d’un quartier délaissé
-
SèteEn Ligne 5 jours
Sète : François Commeinhes accusé d’espionnage, deux élus quittent le conseil municipal
-
FranceEn Ligne 5 jours
Disparition de Lina, 15 ans : ce que l’on sait de la disparition inquiétante
-
SèteEn Ligne 4 jours
Sète : Azaïs-Polito fête 60 Ans de saveurs authentiques
-
SèteEn Ligne 6 jours
Sète : les administrés censurés sur les réseaux sociaux, une dictature 2.0
-
Faits DiversEn Ligne 2 jours
Disparition de Lina : une «opération coordonnée d’envergure» est en cours
-
FrontignanEn Ligne 3 jours
Sète Agglopôle : Un président désavoué toujours soutenu par Michel Arrouy
-
PolitiqueEn Ligne 3 jours
49-3 : Elisabeth Borne déclenche le 49.3 pour la 12e fois depuis sa prise de fonction