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Politique

Présidentielle : jour J pour le débat télévisé, acmé du match Macron/Le Pen

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On refait le match: cinq ans après, Emmanuel Macron et Marine Le Pen se retrouvent mercredi soir pour le duel incontournable de l’entre-deux-tours de la présidentielle, mais avec un écart plus serré qu’en 2017.

Après moult tractations et tirages au sort, c’est le pouvoir d’achat, thème phare de la campagne de la candidate d’extrême droite, qui ouvrira le bal de 2H30.

Et ce sera Marine le Pen, placée à droite de l’écran, qui prendra la parole en premier et en dernier, ont indiqué TF1 et France 2.

Outre le pouvoir d’achat, chacun des thèmes abordés – sécurité, jeunesse, international, compétitivité, environnement, modèle social, gouvernance – aura « un temps donné » de parole afin d’éviter qu’il ne soit escamoté, a expliqué le patron de l’information de France Télévisions Laurent Guimier.

Il y aura « des plans d’écoute (où l’on voit le candidat écouter celui qui l’interpelle) », qui ont fait l’objet de « beaucoup de discussions », a reconnu son homologue de TF1 Thierry Thuillier. En 2017, ces plans avaient désavantagé Marine Le Pen, la montrant notamment noyée dans ses fiches.

Ce débat, retransmis sur les chaînes d’information en continu et sur Twitch, « s’annonce extrêmement passionnant sur le fond » mais aussi sur la forme puisqu’il concentre « beaucoup de dramaturgie » après le premier round de 2017, lorsque Mme Le Pen avait raté sa prestation face à M. Macron, a estimé le politologue Bruno Cautrès mardi sur Public Sénat.

L’exercice, passage obligé de la présidentielle depuis 1974, ne bouleverse habituellement pas les dynamiques d’intentions de vote mesurées par les sondeurs. Mais, face à un score que les sondages annoncent beaucoup plus serré qu’en 2017, il pourrait cette fois remobiliser certains électorats et « déplacer davantage de voix que ce qu’on a observé depuis le début de la Ve République », pronostique Brice Teinturier, directeur général délégué d’Ipsos France.

Après un vote d’extrême droite qui a atteint un niveau record de plus de 30% cumulés au premier tour, les sondages donnent l’avantage au président sortant, avec 54 à 56,5% des intentions de vote contre 43,5 à 46% pour Marine Le Pen. Soit un écart de huit à 12 points, quand Emmanuel Macron l’avait emporté en 2017 avec une avance de 32 points (66% des suffrages exprimés contre 34% à Mme Le Pen).

« Rentrer dans le détail »

Dans un scrutin présidentiel traditionnellement hyper personnalisé, chacun joue gros. Contrairement à 2017, Emmanuel Macron se présente cette fois avec un bilan de président sortant à défendre et sera attaqué par sa concurrente sur son « mépris » et son « arrogance » supposés à l’égard des Français.

Mais il tentera aussi de la pousser dans ses retranchements concernant son programme, et de détricoter l’image lissée qu’elle a travaillée ces derniers mois, la candidate d’extrême droite restant à ses yeux « l’héritière » du « clan » Le Pen.

Emmanuel Macron « a fait le choix de l’invective et du chantage à la peur », a-t-elle accusé mardi dans une vidéo.

Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement et soutien d’Emmanuel Macron, a prédit mardi sur Cnews une « discussion technique » qui permettra de « rentrer dans le détail » des propositions.

Pour Marine Le Pen, qui s’est retranchée chez elle mardi, il s’agit de faire oublier l’échec de 2017, le « plus gros » de sa carrière politique de l’aveu-même de la candidate, qui s’était présentée fatiguée et mal préparée.

« Elle a l’expérience maintenant, elle a beaucoup travaillé, elle maîtrise les sujets », et elle va montrer qu’elle est « à la fois crédible, qu’elle sait rassembler, mais surtout qu’elle incarne la fonction » présidentielle, a assuré Louis Aliot, vice-président du RN et maire de Perpignan, mardi sur France 2.

Cohabitation

Ce débat oppose « deux visions de la France, deux projets politiques et deux personnalités opposées sur presque tout », relève Bruno Cautrès.

Des retraites à l’écologie en passant par le port du voile, les libertés publiques et les institutions, le pouvoir d’achat, l’Union européenne et la diplomatie internationale, les relations avec la Russie de Vladimir Poutine en pleine guerre en Ukraine, ils divergent sur presque tout.

Ils ont aussi amendé certaines de leurs propositions phares: l’interdiction du port du voile dans l’espace public n’est plus la priorité pour Marine Le Pen, la retraite serait portée à 64 ans au lieu de 65 initialement proposé pour Emmanuel Macron, qui a aussi promis, dans un geste aux électeurs écologistes, un Premier ministre « directement chargé de la Planification écologique ».

Objectif: convaincre jusqu’à la dernière minute les 26,31% d’abstentionnistes du premier tour et les partisans des candidats éliminés, comme ceux de Jean-Luc Mélenchon.

Le leader insoumis, qui a cumulé près de 22% des voix au premier tour, a déjà enjambé le résultat de dimanche. Il a appelé mardi soir à l’élire « Premier ministre » lors des législatives de juin, en donnant une majorité à son camp de gauche pour imposer une cohabitation à Marine Le Pen ou Emmanuel Macron.

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France

« Besoin d’un sursaut d’autorité” : Gabriel Attal s’attaque à la violence chez les jeunes

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"Besoin d’un sursaut d’autorité” : Gabriel Attal s’attaque à la violence chez les jeunes

Le Premier ministre promet une réponse ferme à l' »addiction à la violence » de la jeunesse, avec des mesures éducatives et judiciaires ambitieuses.

Dans le cadre de ses 100 premiers jours à Matignon, Gabriel Attal a lancé un appel à la mobilisation générale contre la violence chez les jeunes lors d’un déplacement à Viry-Châtillon (Essonne). Sous le thème du « sursaut d’autorité », le Premier ministre a dévoilé une série de mesures éducatives et judiciaires ambitieuses pour juguler l' »addiction à la violence » d’une partie de la jeunesse française.

« La mobilisation générale de la Nation est nécessaire pour renouer avec nos adolescents et pour juguler la violence », a déclaré le Premier ministre depuis la mairie de Viry-Châtillon, une ville marquée récemment par le décès tragique de Shemseddine, 15 ans, victime de violences. Gabriel Attal a souligné l’urgence d’un « sursaut d’autorité » et s’est engagé à prendre des mesures rapides avant l’été pour répondre à cette problématique.

Le Premier ministre a insisté sur la nécessité de responsabiliser les parents et de renforcer la scolarisation des collégiens en proposant des cours tous les jours de la semaine de 8h00 à 18h00. Il a également annoncé que les élèves perturbateurs devraient désormais être sanctionnés dans l’obtention de leurs diplômes scolaires, sauf s’ils réalisent des activités d’intérêt général et respectent les règles établies.

Sur le plan judiciaire, Gabriel Attal a proposé d’ouvrir le débat sur des atténuations à l’excuse de minorité dans les condamnations pénales, ainsi que sur la possibilité de mettre en place une comparution immédiate devant le tribunal pour les jeunes à partir de 16 ans, afin qu’ils répondent immédiatement de leurs actes comme les adultes.

Le Premier ministre a également abordé la question du fait religieux à l’école, affirmant qu’à l’école, la seule règle qui vaut est la laïcité, et qu’il n’y aura pas de guerre des religions. Ces mesures font suite à une demande d’Emmanuel Macron de lancer une concertation contre le « surgissement de l’ultraviolence » des jeunes.

Gabriel Attal a conclu en soulignant son engagement à obtenir des résultats concrets dans les semaines à venir, affirmant que la recherche des résultats était sa priorité absolue.

Enfin, pour marquer ses 100 jours à la tête du gouvernement, le Premier ministre sera interviewé en soirée sur BFMTV, où il reviendra sur les défis rencontrés et les actions entreprises au cours de cette période.

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Europe

Européennes: Manon Aubry (LFI) dénonce le « racket social » du gouvernement

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Européennes: Manon Aubry (LFI) dénonce le "racket social" du gouvernement

À Montpellier ce dimanche, Manon Aubry, tête de liste des Insoumis aux élections européennes, a vivement critiqué ce qu’elle a qualifié de « racket social » perpétré par le gouvernement.

Lors d’un meeting à Montpellier dimanche, Manon Aubry, tête de liste des Insoumis aux élections européennes, a vivement critiqué ce qu’elle a qualifié de « racket social » perpétré par le gouvernement. Elle a appelé à faire des élections du 9 juin un « référendum contre ces nouvelles règles d’austérité ».

Manon Aubry a vivement critiqué les politiques d’austérité imposées par l’Union européenne et mises en œuvre par le gouvernement français. Elle a également accusé une alliance entre macronistes, la droite et les socialistes d’avoir voté en faveur d’un pacte asile-immigration qu’elle qualifie d' »infâme ».

De plus, elle a qualifié le programme du Rassemblement National de « vide sidéral », reprochant à leur tête de liste, Jordan Bardella, de ne pas avoir déposé suffisamment d’amendements lors de son mandat au Parlement européen.

Manuel Bompard, coordinateur national de LFI, a également pris la parole pour critiquer le candidat des socialistes, Raphaël Glucksmann, l’accusant de vouloir « une élection sans le peuple pour préparer le retour de François Hollande ».

Le meeting a également été marqué par les propos de Rima Hassan, militante franco-palestinienne controversée, appelant à mettre fin à l’accord d’association entre l’UE et Israël, conditionné selon elle au respect des droits humains.

Ce meeting à Montpellier, ville où Jean-Luc Mélenchon avait obtenu un fort soutien lors de la présidentielle de 2022, a rassemblé environ 1 000 personnes selon les organisateurs. Depuis leur premier meeting à Villepinte le mois dernier, les Insoumis ont prévu 60 réunions publiques à travers la France.

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France

Emmanuel Macron condamne fermement l’attaque de l’Iran contre Israël

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Emmanuel Macron condamne fermement l'attaque de l'Iran contre Israël

Emmanuel Macron a « condamné avec la plus grande fermeté l’attaque sans précédent lancée par l’Iran contre Israël » et appelé « à la retenue » les parties prenantes, dans un message publié dimanche sur X.

Le président français, Emmanuel Macron, a réagi avec fermeté à l’attaque lancée par l’Iran contre Israël, la qualifiant d’ « attaque sans précédent » qui risque de déstabiliser la région. Dans un message publié sur X dimanche, il a exprimé sa solidarité avec le peuple israélien et a réaffirmé l’engagement de la France envers la sécurité d’Israël et la stabilité régionale. Macron a également appelé toutes les parties impliquées à faire preuve de retenue.

L’Iran a lancé plus de 200 drones et missiles contre Israël dans la nuit de samedi à dimanche, en représailles à une frappe contre son consulat à Damas. Cependant, l’armée israélienne a affirmé que cette attaque avait été « déjouée ».

Le G7, dont la France est membre, tiendra une réunion en vidéo-conférence dimanche après-midi pour discuter de cette attaque. Le gouvernement italien, président actuel du G7, a souligné la nécessité d’éviter une escalade militaire et de promouvoir la prudence. Le Conseil de sécurité de l’ONU tiendra également une réunion d’urgence, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, ayant qualifié cette situation d' »escalade grave ».

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