Europe
Premier discours sur l’état de l’UE de von der Leyen pour relancer l’Union

La présidente de la Commission européenne, l’Allemande Ursula von der Leyen, va tenter mercredi d’insuffler un nouvel élan à une Union européenne fragilisée par la crise provoquée par la pandémie avec son premier discours sur l’état de l’Union.
Ursula von der Leyen, première femme à la tête de la Commission, va se soumettre à son tour à cet exercice, imposé à tous les présidents de l’exécutif bruxellois et qui permet de mieux cerner leur personnalité.
Elle prendra la parole à 09H15 (07H15 GMT) devant les députés européens réunis en session plénière à Bruxelles et va leur exposer sa vision de l’avenir de l’Europe et son plan d’action.
La pandémie a changé la donne dans l’Union. Elle a renforcé la nécessité pour les Etats membres d’agir collectivement et d’accélérer les réformes pour soutenir leur économie en récession grâce aux investissements permis par le plan de relance massif adopté en juillet.
La crise a fragilisé l’Union européenne et Ursula von der Leyen va appeler les Etats membres à se ressaisir pour aller de l’avant. Elle va axer son message autour de ses trois priorités: le pacte vert, la révolution numérique et la géopolitique.
Elle devrait notamment proposer de porter à 55% l’effort pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre de l’UE en 2030 afin de parvenir à l’objectif de la neutralité carbone en 2050.
Elue de justesse par le Parlement européen après sa désignation par les Etats, elle s’appuie sur une majorité constituée par les trois grandes familles, le parti populaire européen (la droite pro-européenne), les sociaux-démocrates et les libéraux-centristes de Renew dont elle a repris les priorités.
Elle devrait les appeler mercredi à voter sans tarder le budget pluriannuel et débloquer ainsi la mise en oeuvre du plan de relance sans précédent de 750 milliards d’euros qui va créer une dette commune.
Mme von der Leyen appellera également à l’adoption rapide de mesures pour aider les Etats membres en première ligne – comme la Grèce, Malte ou l’Italie – dans la gestion des flux de migrants alors que l’incendie du camp grec de Moria a rappelé l’urgence d’une solution européenne pérenne, cinq ans après la crise de 2015.
Dossiers chauds
La Commission présentera son projet très attendu de réforme de la politique migratoire le 23 septembre. Il est en voie de finalisation et la présidente de la Commission ne devrait pas beaucoup développer ce thème ultra sensible au cours de son intervention pour ne pas froisser les capitales car les pourparlers avec les Etats membres ne sont pas terminés.
Ursula von der Leyen devrait également s’exprimer sur plusieurs dossiers chauds, à commencer par le Brexit après la remise en cause par Londres de certains de ses engagements, les menaces contre l’Etat de droit dans l’UE, notamment de la part de la Pologne et de la Hongrie. Sans oublier les relations avec les grands partenaires du Vieux continent, notamment les Etats-Unis, sur fond de vives tensions commerciales, la Russie et la Chine.
La forme sera aussi importante que le fond pour ce premier discours qui suscite beaucoup d’attentes.
Ursula von der Leyen s’est lancée dans une grande opération de communication pour « vendre » le bilan de sa première année de présidence, alors que la cohésion de l’Union a été mise à mal au début de la pandémie par des Etats qui ont réagi en ordre dispersé.
Sur le front de la politique étrangère, elle devrait enfin évoquer la situation au Bélarus où se poursuit sans relâche la répression des opposants au président Loukachenko, ainsi que l’escalade des tensions avec la Turquie, deux sujets au coeur du sommet européen des 24 et 25 septembre.
Europe
Conseil de l’UE: le Parlement demande que la Hongrie n’exerce pas sa présidence

Les députés européens ont voté une résolution demandant de repousser la présidence hongroise du Conseil de l’UE. Ils estiment que la Hongrie n’est pas apte à diriger ni à représenter l’Union européenne.
Les députés européens ont adopté une résolution le jeudi 1er juin, avec 442 voix contre 144, appelant les 27 pays membres à reporter la présidence hongroise du Conseil de l’UE. Ils expriment leurs inquiétudes concernant l’État de droit en Hongrie et soulignent l’incapacité présumée du gouvernement hongrois à assumer la présidence, à proposer des compromis, à établir des priorités communes et à représenter l’Union européenne.
C’est pourtant ce que la Hongrie devra faire, d’autant qu’elle prend la présidence le 1er juillet 2024, à une date cruciale, juste après les élections européennes et donc au moment du choix des nouveaux présidents des institutions communes.
Les députés soulignent que l’ordre des présidences semestrielles, bien que fixé des années à l’avance, a déjà été chamboulé plusieurs fois, dernièrement pour cause de Brexit et auparavant pour cause d’adhésion de nouveaux États membres dans l’UE.
Si les 27 refusent de repousser la présidence hongroise, certains députés proposent de faire de ces six mois une plateforme pour l’opposition magyare au Parlement européen, de refuser d’organiser des rencontres ou des conférences de presse avec la présidence et surtout de refuser les négociations informelles sur les textes législatifs et de tout soumettre à de longues procédures de vote.
Europe
Des firmes agrochimiques accusées d’avoir caché la dangerosité de leurs pesticides à l’UE

Des firmes agrochimiques auraient dissimulé certaines études sur pesticides en Europe, mettant en danger le développement du cerveau des consommateurs.
Certaines firmes agrochimiques auraient volontairement caché à l’Union européenne certaines études menées sur les pesticides qu’ils souhaitaient commercialiser sur le continent. Ce sont des chercheurs de l’université de Stockholm qui révèlent ces informations dans la revue Environmental Health ce jeudi 1er juin et notamment les conséquences graves sur le développement du cerveau.
Ces études réalisées par les firmes ont été menées il y a plus de vingt ans pour certaines et, selon les chercheurs suédois, elles auraient pu changer la donne à l’époque, en poussant les régulateurs européens à refuser l’autorisation des produits. Trois insecticides et un fongicide, utilisés notamment sur les cultures de tomates, de fraises, de pomme de terre et d’aubergines, sont concernés.
Testés au début des années 2000 sur des rats de laboratoire – pendant la grossesse des femelles – ces quatre produits ont affecté le cerveau des nouveau-nés, en modifiant leur taille, mais aussi en retardant l’âge de leur maturation sexuelle et leur prise de poids. Ces études ont pourtant bien été transmises aux autorités américaines, mais dans le dossier européen qu’il faut constituer pour l’approbation de la substance, les pièces n’ont pas été fournies.
Le géant de l’agrochimie Bayer, cité par les chercheurs, se justifie en disant que l’Union européenne n’avait pas explicitement demandé les résultats de ces études et qu’elles n’auraient pas eu d’impact, de toute façon, sur l’interdiction des produits. Mais selon les chercheurs suédois qui révèlent l’affaire, quatre études sur les neuf qui ont été omises, auraient pu a minima limiter leur utilisation en jouant sur la quantité autorisée ou sur l’indication des risques encourus.
Pour éviter que cela ne se reproduise, ils suggèrent de recouper les données disponibles sur ces substances à travers le monde, et de sanctionner la rétention d’information sur la toxicité. L’Europe délègue ce pouvoir aux régulateurs nationaux, et à ce jour, aucune amende de ce genre n’a été infligée.
Europe
Plus de 2 200 pédocriminels démasqués dans le monde grâce à la police suisse

Une opération menée pendant plusieurs années a permis de mener des arrestations en Suisse mais aussi en Croatie, en France, au Brésil ou encore au Pérou.
Des enquêtes menées sur plusieurs années. Plus de 2 200 pédocriminels ont pu être démasqués dans le monde grâce à l’opération baptisée « Ninja Turtle », lancée secrètement sur internet par la police suisse, a-t-elle révélé mardi 30 mai.
En 2012, la police suisse avait reçu des informations selon lesquelles une personne domiciliée dans le canton d’Argovie diffusait du « matériel pornographique illégal », sous le pseudonyme de « Ninja Turtle », grâce à la plateforme GigaTribe. Celle-ci permet d’échanger des données de manière anonyme. Une enquête avait permis d’arrêter la même année ce suspect, un Allemand de 62 ans condamné en 2015.
Les policiers suisses ont par la suite eu l’idée d’utiliser son profil pour démasquer d’autres pédocriminels. Des arrestations ont eu lieu en Suisse mais aussi en Croatie, au Brésil, en France ou encore au Pérou, selon le communiqué de la police cantonale d’Argovie. Parmi les pédocriminels démasqués, certains visionnaient le matériel pédopornographique, tandis que d’autres étaient responsables d’abus sur des enfants.
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