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Poussan

Poussan – Vente de la cave coopérative : la renaissance d’un quartier qui ne fait pas l’unanimité

Le 23 mars 2021, le conseil municipal de la ville de Poussan a voté, à la majorité, la vente de la cave coopérative de la ville. Bien que ce projet soit nécessaire, c’est la manière dont le projet a été mené qui prête à débat.

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Cave Coopérative Poussan

Construite au milieu des vignes en 1936, la cave coopérative a vu la ville se rapprocher et désormais l’encercler. Alors qu’elle reste active jusqu’en 2006, elle est rachetée par la mairie pour un prix de 488 000€. Elle est ainsi, depuis près de 15 ans, laissée à l’abandon. Il était nécessaire pour Florence Sanchez, maire de Poussan de « faire en sorte de réinvestir, dès aujourd’hui, cet héritage d’hier tombé en désuétude, pour en faire une ressource clef de notre ville de demain. » Ainsi, le projet retenu est celui de l’aménageur GGL – qui détient aussi le projet d’urbanisme de la ZAC Sainte Catherine – qui compte faire « une centaine de logement répartis sur 6 000 m2 ».

Par ailleurs, la mairie affirmait « inviter les Poussannais qui le souhaitent à participer à la co-construction de ce futur quartier, pensé pour être ouvert à tous. » Une invitation a cette co-construction qui contraste avec le ressenti des habitants du quartier. Frank Arlot habite dans le quartier, il regrette principalement l’exclusion des habitants quant au choix du projet d’urbanisme. Afin de montrer son mécontentement, il crée la page Facebook « Cave Coopé de Poussan », qui compte près de 170 membres et il lance une pétition demandant l’ajournement de la vente – qui a reçue plus de 200 signatures. Pour ce Poussannais, « on n’est pas contre un projet, on souhaite simplement être consultés et avoir notre mot à dire quant au futur de notre quartier. On demande principalement l’ajournement de la vente et permettre à l’association de citoyen d’être inclus dans ce projet sans être mis devant le fait accompli. »

L’autre sujet qui fait débat c’est le manque de communication quant à la volonté de vendre la cave. Sylvain Barone, membre de l’opposition explique : « On est assez remonté car c’est certainement le principal projet de la mandature et il ne figurait pas au programme de l’équipe majoritaire. » Il conclut, « même s’ils affirment co-créer ce projet avec la participation des habitants, c’est surtout sur des détails qu’ils auront leur mot à dire. Le fond du projet est déjà acté, sans concertation des riverains, ce qui remet en cause la méthode utilisée. C’est une décision unilatérale. »

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Bouzigues

Élections législatives : Manon Bouquin (RN) élue dans la 4ème circonscription de l’Hérault

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Élections législatives : Manon Bouquin (RN) élue dans la 4ème circonscription de l’Hérault

Manon Bouquin, candidate du Rassemblement National, a été élue députée de la 4ème circonscription de l’Hérault au second tour des élections législatives anticipées, battant de justesse le député sortant Sébastien Rome du Nouveau Front Populaire.

Manon Bouquin est la nouvelle députée de la 4ème circonscription de l’Hérault, qui concerne les communes de Mèze, Poussan, Gigean, Loupian et Bouzigues sur le bassin de Thau. Elle vient à bout du député sortant, Sébastien Rome, du Nouveau Front Populaire.

Avec 40 186 voix, soit 50,49 % des suffrages exprimés, Manon Bouquin confirme la forte dynamique du Rassemblement National (RN) dans cette circonscription. En comparaison, des résultats du premier tour des élections législatives, elle avait obtenu 35 216 voix, soit 41,26 % des suffrages exprimés. Cette progression de 4 970 voix souligne une consolidation du soutien électoral pour la nouvelle députée et son parti.

Sébastien Rome, son adversaire du Nouveau Front Populaire (NFP), a récolté 39 408 voix, représentant 49,51 % des suffrages exprimés. Lors du premier tour, il avait obtenu 28 171 voix, soit 33,00 % des suffrages exprimés. Le député sortant a donc gagné 11 237 voix supplémentaires mais cela n’a pas suffi pour surpasser Manon Bouquin. Le député du NFP perd son siège.

Le taux de participation au second tour s’est établi sur cette circonscription à 72,90 % des inscrits. Parmi les votants, 6 321 ont voté blanc (7,20 % des votants), et 1 877 votes nuls ont été comptabilisés (2,14 % des votants). Les suffrages exprimés ont atteint 79 594 voix, soit 90,66 % des votants.

Le RN gagne donc une seconde députée sur le bassin de Thau. Avec Aurélien Lopez-Liguori élu la semaine dernière au premier tour, le RN compte désormais 2 députés sur 3 sur le bassin de Thau.

Résultats détaillés :

Manon Bouquin (RN) : 40 186 voix, 50,49 % des exprimés.
Sébastien Rome (NFP) : 39 408 voix, 49,51 % des exprimés.

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Poussan

Poussan : En difficulté, la majorité met fin à la diffusion des conseils municipaux

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Poussan : En difficulté, la majorité met fin à la diffusion des conseils municipaux

La décision de la maire de Poussan, Florence Sanchez, soulève des inquiétudes sur la démocratie locale. Un virage vers l’opacité en réponse à ses difficultés.

Dans un mouvement controversé, la majorité municipale de Poussan, dirigée par la maire Florence Sanchez, a cessé la diffusion des conseils municipaux de la commune. Cette décision, interprétée par certains comme un recul en matière de transparence démocratique, soulève des questions et des inquiétudes parmi les citoyens et l’opposition.

Depuis la prise de fonction de Florence Sanchez, les séances du conseil municipal de Poussan étaient accessibles sur la plateforme YouTube, permettant aux résidents de suivre les délibérations et les décisions affectant la commune. Cependant, depuis les deux dernières sessions, cette pratique a été abruptement interrompue, laissant les citoyens sans moyen de surveiller les activités du conseil.

Des sources internes évoquent des contraintes financières comme raison principale de cette décision brutale. Néanmoins, cette explication a suscité des critiques de la part de l’opposition, nombreux sont ceux qui se demandent si des économies n’auraient pas pu être réalisées dans d’autres domaines plutôt que de compromettre la transparence de la gestion municipale.

Cette action vient renforcer les inquiétudes existantes concernant la gestion actuelle de la commune par la majorité de Florence Sanchez. Avec des finances en difficulté empêchant la réalisation de plusieurs projets, une augmentation significative des impôts, et le départ récent de la directrice générale des services, la situation à Poussan apparaît préoccupante.

De plus, cette décision soulève des questions sur le rôle des femmes dans l’arène politique. Perçu comme porteur de renouveau, de sensibilité et d’inclusion, l’engagement féminin en politique est ici remis en question par les actions de la maire. Cette démarche contraste fortement avec les attentes sociétales actuelles en matière de démocratie participative.

L’opposition politique poussanaise, solide et engagée, se trouve désormais privée d’un outil essentiel pour exposer les incohérences de cette majorité municipale, laquelle peine à impulser une dynamique positive. L’espoir demeure que la transparence et la responsabilité reviennent rapidement au premier plan dans la gestion de la commune de Poussan. Il suffit parfois d’un simple téléphone…

À LIRE AUSSI > Les Poussannais confrontés à leur troisième hausse d’impôts en peu de temps

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Frontignan

Sète Agglopôle : Un président désavoué toujours soutenu par Michel Arrouy

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Sète Agglopôle : Un président désavoué toujours soutenu par Michel Arrouy
©SèteAgglopôleMéditerranée

Malgré les vents contraires, François Commeinhes peut compter sur l’appui indéfectible du maire de Frontignan, Michel Arrouy.

Ce jeudi, à 17 heures, le conseil communautaire de Sète Agglopôle Méditerranée (SAM) se réunira à Villeyrac, marquant ainsi la rentrée politique pour les élus communautaires. Cependant, les mois récents ont été tumultueux au sein de la SAM, avec un désaveu significatif de la part de certains de ses vice-présidents et des critiques grandissantes envers François Commeinhes, son président.

Au cœur de la controverse se trouve une augmentation de 75 % de la taxe foncière que quatre vice-présidents de la SAM ont rejetée en bloc. De plus, un événement majeur, passé quasiment inaperçu cet été, a exposé la fragilité de la direction de François Commeinhes au sein de cette assemblée communautaire.

En juin 2023, François Commeinhes a demandé aux communes affiliées à la SAM de soumettre au vote de leurs conseils municipaux le transfert de la séquence « éviter, réduire, compenser » (ERC), qui relève actuellement de leur compétence, vers la communauté d’agglomération. Ce transfert a été l’occasion d’évaluer le sentiment général à l’égard de la présidence de François Commeinhes parmi les conseillers municipaux n’appartenant pas à la SAM.

Dans la lignée du mécontentement général envers la gestion de François Commeinhes, les conseillers municipaux des communes ont exprimé ouvertement leur désaccord et ont rejeté ce transfert de compétences. Sur les 14 communes concernées, 6 ont opposé leur refus. Soit quasiment la moitié des communes qui sont contre ce nouveau transfert de compétences à la SAM.

Les conseils municipaux de Mèze, Mireval, Montbazin, Balaruc-le-Vieux, Loupian et Bouzigues se sont tous prononcés contre la volonté de François Commeinhes, généralement en accord avec leur maire. Cependant, à Bouzigues, un fait notable s’est produit lorsque Cédric Raja a cherché à suivre la ligne du président de la SAM. Sa tentative a été violemment rejetée par une courageuse majorité municipale, isolant ainsi le maire de Bouzigues dans sa décision.

Selon nos informations, le motif avancé dans le refus des communes concernées est que de nombreux transferts de compétences profitent à la ville de Sète au détriment des autres communes. De plus, de nombreux problèmes de fonctionnement persistent au sein de la SAM. Ainsi, l’heure ne semble pas venue d’accorder un transfert supplémentaire qui pourrait une fois de plus défavoriser les communes qui se considèrent comme invisibles. Il reste à observer si ce transfert de compétences vers la SAM est juridiquement possible désormais, quand un grand nombre s’y oppose.

Malgré ces revers, François Commeinhes fera sa rentrée rentrée politique à la SAM avec confiance. Le maire affairiste de Sète garde toujours une faible majorité pour faire passé les délibérations discutable dans cette assemblée grâce au soutien indéfectible du maire socialiste de Frontignan, Michel Arrouy, et des conseillers communautaires frontignans qui l’accompagnent. Cette solidarité persistante soulève des questions sur les liens entre les politiciens locaux, en particulier lorsque leurs antécédents politiques sont variés.

Bien que François Commeinhes ait bénéficié du soutien de Robert Ménard lors des élections sénatoriales de 2014, il semble que le maire socialiste de Frontignan n’ait aucun problème à collaborer avec des individus ayant des liens passés avec l’extrême-droite. Il est à rappeler que le maire de Béziers avait annoncé, lors d’un meeting en soutien à Sébastien Pacull à Sète le 21 janvier 2020, qu’il avait contribué à mobiliser les voix des environs de Béziers afin de garantir à François Commeinhes un siège au Palais du Luxembourg. Manifestement, cela ne semble pas poser de problème au maire socialiste de Frontignan quand il s’agit de faire des affaires politiques, bien qu’il soit très enclin à dénoncer la montée de l’extrême droite dans sa commune.

Alors que la SAM traverse une période d’incertitude politique, l’énigme persistante demeure : jusqu’où ira le soutien indéfectible de Michel Arrouy envers François Commeinhes, quel que soit le prix à payer sur le plan politique ? Le conseil communautaire de ce jeudi pourrait donner quelques éléments de réponse à cette énigme politique.

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