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Politique

Politique: de Prades à Brassens, le « retour aux sources » de Castex

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De son fief de Prades au centenaire de la naissance de Brassens à Sète, en passant par la relance du train des primeurs à Perpignan, Jean Castex s’est façonné une journée cousue main vendredi, célébrant action locale et « pieds sur terre ».

L’intensité des journées d’un Premier ministre se mesure parfois au niveau du flacon de gel hydroalcoolique qu’une aide de camp, parfois un peu dépassée par les effusions, dégaine entre deux tournées de salutations et embrassades.

Vendredi, ladite bouteille s’est singulièrement allégée avec le « retour aux sources » de M. Castex sur ses terres des Pyrénées-Orientales, dans la petite ville de Prades où chacun l’imagine encore maire, après avoir occupé le fauteuil 12 ans jusqu’à sa nomination à Matignon en juillet 2020. Même si le dogme des gestes barrières s’est quelque peu effacé dans ce maelström de retrouvailles avec des habitants qu’il se plaît à alpaguer par leurs prénoms.

S’il n’a pu – à regrets – embrasser les 6.000 âmes de la commune, le Premier ministre s’est enquis de la santé de Richard le boulanger et a serré dans ses bras Martine, pris la température des affaires de Jean-Jacques à l’agence immobilière, demandé des nouvelles du petit Gabriel dont le père dit qu’il « pousse comme un champignon ». Et bien sûr avalé un café avec « les sénateurs du Conflent », une joyeuse bande de septuagénaires solidement arrimés à l’arrière-salle du bar « Chez Féfé », surnommée par M. Castex « le saint des saints ».

Dans les échanges avec les siens, aucun commentaire sur l’annonce, la veille, d’un « chèque inflation » de 100 euros. On évoque plutôt de vieux souvenirs ou les affaires courantes de la ville.

Arrivé dans son ancien bureau de maire, à la décoration intacte depuis 30 ans, M. Castex soupire: « ça me manque et ça me sert. Ici, on est dans des tailles de collectivités où l’on prend tout en direct. On ne peut pas déléguer, subdéléguer. C’est très formateur. »

Devant la photo d’un de ses prédécesseurs à l’hôtel de ville, qui fut en même temps édile, sénateur RPR et conseiller général, il défend aussi l’ancrage local des élus nationaux, mis à mal par l’interdiction du cumul des mandats.

« Quand il s’agit de communes de taille modeste, je pense que ce serait fort utile pour l’exercice des mandats nationaux d’avoir les pieds sur terre, ce contact permanent avec la réalité. Sinon, ça coupe un peu », avance-t-il, en plaidant pour « un aménagement » de la loi.

Le train siffle deux fois

Plus tard, et avant d’aller déjeuner dans son restaurant fétiche situé dans la galerie commerciale de l’Intermarché, avec vue sur le Canigou, M. Castex a posé la première pierre d’une passerelle piétonne sur la rivière coupant la ville, le Têt. L’occasion de vanter ces projets à petite échelle en partie co-financés par l’Etat, « la meilleure façon de réconcilier la politique avec les citoyens ».

Une illustration de la méthode Castex, auto-proclamé Premier ministre des « territoires », friand d’inaugurations de tronçons de route nationale et d’antennes 4G, et conduisant ses politiques à la boussole du « bon sens ».

C’est d’ailleurs au nom de ce même « bon sens » qu’il a relancé vendredi après-midi avec gourmandise le « train des primeurs », acheminant fruits et légumes méditerranéens de Perpignan au marché de Rungis, après deux ans d’interruption « incompréhensible ».

Un dossier dont ce ferrovipathe notoire s’est emparé dès son arrivée à Matignon et qu’il a porté de bout en bout, en ajoutant vendredi le plaisir personnel et quasi enfantin de grimper dans la locomotive et de faire siffler par deux fois le train.

En fin de journée, M. Castex s’est rendu à Sète, où les festivités autour du centenaire de la naissance de Georges Brassens (22 octobre 1921) battent leur plein.

Grand fan du chanteur qui a grandi sur les pentes du mont Saint-Clair – le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin lui a d’ailleurs récemment offert un répertoire –  le Premier ministre a donné de la voix avec le reste du public dans la soirée, lors du spectacle-anniversaire emmené par le comédien François Morel.

France

« Besoin d’un sursaut d’autorité” : Gabriel Attal s’attaque à la violence chez les jeunes

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"Besoin d’un sursaut d’autorité” : Gabriel Attal s’attaque à la violence chez les jeunes

Le Premier ministre promet une réponse ferme à l' »addiction à la violence » de la jeunesse, avec des mesures éducatives et judiciaires ambitieuses.

Dans le cadre de ses 100 premiers jours à Matignon, Gabriel Attal a lancé un appel à la mobilisation générale contre la violence chez les jeunes lors d’un déplacement à Viry-Châtillon (Essonne). Sous le thème du « sursaut d’autorité », le Premier ministre a dévoilé une série de mesures éducatives et judiciaires ambitieuses pour juguler l' »addiction à la violence » d’une partie de la jeunesse française.

« La mobilisation générale de la Nation est nécessaire pour renouer avec nos adolescents et pour juguler la violence », a déclaré le Premier ministre depuis la mairie de Viry-Châtillon, une ville marquée récemment par le décès tragique de Shemseddine, 15 ans, victime de violences. Gabriel Attal a souligné l’urgence d’un « sursaut d’autorité » et s’est engagé à prendre des mesures rapides avant l’été pour répondre à cette problématique.

Le Premier ministre a insisté sur la nécessité de responsabiliser les parents et de renforcer la scolarisation des collégiens en proposant des cours tous les jours de la semaine de 8h00 à 18h00. Il a également annoncé que les élèves perturbateurs devraient désormais être sanctionnés dans l’obtention de leurs diplômes scolaires, sauf s’ils réalisent des activités d’intérêt général et respectent les règles établies.

Sur le plan judiciaire, Gabriel Attal a proposé d’ouvrir le débat sur des atténuations à l’excuse de minorité dans les condamnations pénales, ainsi que sur la possibilité de mettre en place une comparution immédiate devant le tribunal pour les jeunes à partir de 16 ans, afin qu’ils répondent immédiatement de leurs actes comme les adultes.

Le Premier ministre a également abordé la question du fait religieux à l’école, affirmant qu’à l’école, la seule règle qui vaut est la laïcité, et qu’il n’y aura pas de guerre des religions. Ces mesures font suite à une demande d’Emmanuel Macron de lancer une concertation contre le « surgissement de l’ultraviolence » des jeunes.

Gabriel Attal a conclu en soulignant son engagement à obtenir des résultats concrets dans les semaines à venir, affirmant que la recherche des résultats était sa priorité absolue.

Enfin, pour marquer ses 100 jours à la tête du gouvernement, le Premier ministre sera interviewé en soirée sur BFMTV, où il reviendra sur les défis rencontrés et les actions entreprises au cours de cette période.

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Europe

Européennes: Manon Aubry (LFI) dénonce le « racket social » du gouvernement

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Européennes: Manon Aubry (LFI) dénonce le "racket social" du gouvernement

À Montpellier ce dimanche, Manon Aubry, tête de liste des Insoumis aux élections européennes, a vivement critiqué ce qu’elle a qualifié de « racket social » perpétré par le gouvernement.

Lors d’un meeting à Montpellier dimanche, Manon Aubry, tête de liste des Insoumis aux élections européennes, a vivement critiqué ce qu’elle a qualifié de « racket social » perpétré par le gouvernement. Elle a appelé à faire des élections du 9 juin un « référendum contre ces nouvelles règles d’austérité ».

Manon Aubry a vivement critiqué les politiques d’austérité imposées par l’Union européenne et mises en œuvre par le gouvernement français. Elle a également accusé une alliance entre macronistes, la droite et les socialistes d’avoir voté en faveur d’un pacte asile-immigration qu’elle qualifie d' »infâme ».

De plus, elle a qualifié le programme du Rassemblement National de « vide sidéral », reprochant à leur tête de liste, Jordan Bardella, de ne pas avoir déposé suffisamment d’amendements lors de son mandat au Parlement européen.

Manuel Bompard, coordinateur national de LFI, a également pris la parole pour critiquer le candidat des socialistes, Raphaël Glucksmann, l’accusant de vouloir « une élection sans le peuple pour préparer le retour de François Hollande ».

Le meeting a également été marqué par les propos de Rima Hassan, militante franco-palestinienne controversée, appelant à mettre fin à l’accord d’association entre l’UE et Israël, conditionné selon elle au respect des droits humains.

Ce meeting à Montpellier, ville où Jean-Luc Mélenchon avait obtenu un fort soutien lors de la présidentielle de 2022, a rassemblé environ 1 000 personnes selon les organisateurs. Depuis leur premier meeting à Villepinte le mois dernier, les Insoumis ont prévu 60 réunions publiques à travers la France.

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France

Emmanuel Macron condamne fermement l’attaque de l’Iran contre Israël

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Emmanuel Macron condamne fermement l'attaque de l'Iran contre Israël

Emmanuel Macron a « condamné avec la plus grande fermeté l’attaque sans précédent lancée par l’Iran contre Israël » et appelé « à la retenue » les parties prenantes, dans un message publié dimanche sur X.

Le président français, Emmanuel Macron, a réagi avec fermeté à l’attaque lancée par l’Iran contre Israël, la qualifiant d’ « attaque sans précédent » qui risque de déstabiliser la région. Dans un message publié sur X dimanche, il a exprimé sa solidarité avec le peuple israélien et a réaffirmé l’engagement de la France envers la sécurité d’Israël et la stabilité régionale. Macron a également appelé toutes les parties impliquées à faire preuve de retenue.

L’Iran a lancé plus de 200 drones et missiles contre Israël dans la nuit de samedi à dimanche, en représailles à une frappe contre son consulat à Damas. Cependant, l’armée israélienne a affirmé que cette attaque avait été « déjouée ».

Le G7, dont la France est membre, tiendra une réunion en vidéo-conférence dimanche après-midi pour discuter de cette attaque. Le gouvernement italien, président actuel du G7, a souligné la nécessité d’éviter une escalade militaire et de promouvoir la prudence. Le Conseil de sécurité de l’ONU tiendra également une réunion d’urgence, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, ayant qualifié cette situation d' »escalade grave ».

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