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Plus de 100 millions d’Américains au moins partiellement immunisés contre le Covid-19

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Plus de 100 millions de personnes ont reçu au moins une injection de vaccin contre le Covid-19 aux Etats-Unis, et celles déjà complètement vaccinées peuvent de nouveau voyager sans risque, ont estimé vendredi les autorités sanitaires américaines, nouveau signe d’un progressif regain d’activité aux Etats-Unis, où les emplois ont fleuri en mars.

Sur ces 100 millions de personnes, près de 58 millions — environ un adulte sur cinq — sont complètement vaccinées, c’est-à-dire ont reçu la ou les deux injections nécessaires, en fonction du vaccin utilisé.

Elles devront toutefois continuer à prendre des précautions lors de leurs voyages, en portant un masque et en respectant la distanciation physique, ont souligné les Centres de lutte et de prévention contre les maladies (CDC), principale agence fédérale de santé publique américaine, dans l’actualisation de leurs recommandations.

Pour les voyages au sein des Etats-Unis, aucune quarantaine ou test de dépistage pour le Covid-19 ne sont plus nécessaires pour les personnes entièrement vaccinées, ont déclaré les CDC.

En revanche, pour les voyages internationaux, elles devront toujours produire un test négatif avant d’embarquer dans leur avion pour revenir aux Etats-Unis, et il reste recommandé qu’elles se fassent de nouveau tester trois à cinq jours après leur retour.

A la faveur des vacances de printemps, les voyages ont d’ores et déjà fortement repris aux Etats-Unis. Plus de 1,5 million de passagers quotidiens ont plusieurs fois été de nouveau enregistrés dans les aéroports américains ces deux dernières semaines, un niveau qui n’avait plus été atteint depuis plus d’un an.

Grâce à cette campagne de vaccination menée tambour battant et à l’assouplissement des restrictions dans de nombreux Etats, la reprise s’installe peu à peu: 916.000 emplois ont été créés en mars, notamment dans les secteurs des loisirs, de l’hôtellerie et de la restauration, ceux-là même qui avaient été terrassés il y a un an par la pandémie.

Le président américain a salué un souffle « d’espoir », tout en appelant à ne pas « baisser la garde » face au Covid-19.

Car les Etats-Unis sont engagés dans une course contre la montre pour immuniser le plus rapidement possible leur population, alors que le nombre de cas quotidiens commence à remonter (62.000 nouvelles contaminations en moyenne chaque jour).

Sur la semaine passée, en moyenne 2,9 millions d’injections de l’un des trois vaccins autorisés dans le pays ont été réalisées chaque jour. « C’est un rythme sans précédent », a souligné Jeff Zients, le coordinateur de la lutte contre le Covid-19 pour la Maison Blanche. « Aucun autre pays ne vaccine autant de gens aussi vite ».

Le président Joe Biden a promis que 90% des adultes seraient éligibles au vaccin d’ici le 19 avril, et a annoncé l’objectif de 200 millions d’injections au centième jour de son entrée en fonction.

Week-end pascal sous pression

En Europe, confrontée à un regain de la pandémie de coronavirus, le week-end pascal démarre au contraire sous pression, avec une vaccination toujours à la traîne.

Jeudi, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) avait pourfendu la lenteur de la vaccination sur le continent, un retard qu’elle a qualifié d' »inacceptable ».

« La situation régionale est la plus inquiétante que nous ayons observée depuis plusieurs mois », avait déploré dans un communiqué Hans Kluge, le directeur pour l’Europe de l’Organisation mondiale de la santé.

Dans cette zone, qui inclut une cinquantaine de pays dont la Russie et des Etats d’Asie centrale, le nombre des nouveaux décès causés par le Covid-19 a dépassé les 24.000 la semaine passée et se rapproche « rapidement » du million, selon l’OMS.

En moyenne, d’après la base de données de l’AFP, 0,31% de la population de la zone Europe/Russie et pays d’Asie centrale reçoit une dose chaque jour. Si ce rythme est près de deux fois plus élevé que celui du reste du monde (0,18%), il est nettement moins élevé que celui de la zone Etats-Unis/Canada (0,82%), championne dans ce domaine.

En France, on craint une grande pagaille dans les gares, à l’heure des grands départs pour le week-end de Pâques, avant leur interdiction pendant un mois, l’objectif d’une réouverture progressive de certains lieux dès la mi-mai restant incertain.

Face à la troisième vague, le reste de l’Europe multiplie les mesures pour tenter de limiter la propagation du virus, en particulier concernant les voyages.

L’Allemagne, où le président Frank-Walter Steinmeier vient de recevoir sa première dose du vaccin d’AstraZeneca, va renforcer pour les « huit à 14 prochains jours » les contrôles autour de ses frontières terrestres.

La Finlande, qui comptait confiner une partie de sa population a dû toutefois revoir sa copie après des réserves sur la légalité du projet.

A contre-courant, la Bulgarie a décidé d’assouplir les restrictions à trois jours des législatives, malgré une mortalité au plus haut.

Le Covid a fait plus de 2,8 millions de morts dans le monde, selon un bilan établi par l’AFP, notamment aux Etats-Unis et au Brésil, qui vient de connaître son mois le plus meurtrier.

L’ATP 500 de Rio, principal tournoi de tennis d’Amérique du Sud, y a été annulé en raison de l’aggravation de la pandémie dans le pays.

 

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Gaspillage alimentaire: face à l’ampleur du phénomène dans le monde, l’ONU appelle à agir

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Gaspillage alimentaire: face à l'ampleur du phénomène dans le monde, l'ONU appelle à agir

L’Organisation des Nations unies pour l’environnement sonne l’alarme face à la crise du gaspillage alimentaire dans le monde, appelant à des mesures urgentes pour contrer ce phénomène. Un rapport publié révèle que 1,05 milliard de tonnes de nourriture ont été gaspillées en 2022, représentant un cinquième de tous les aliments disponibles pour les consommateurs.

Selon le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE), les ménages sont les principaux responsables de ce gaspillage, ayant gâché 631 millions de tonnes de nourriture en 2022, suivi par le secteur de la restauration (290 millions de tonnes) et le secteur de la vente au détail (131 millions de tonnes).

Ce gaspillage a un impact significatif sur l’environnement et la société, souligne Clémentine O’Connor de l’ONU environnement, en contribuant aux émissions de gaz à effet de serre, notamment de méthane, responsable de l’augmentation des températures mondiales. De plus, ces pertes représentent 940 milliards de dollars de pertes économiques annuelles, alors que près de 783 millions de personnes souffrent de la faim dans le monde.

Richard Swannel de l’ONG britannique Wrap souligne que le gaspillage alimentaire n’est pas seulement un problème des pays riches, mais concerne également les pays à faible revenu, avec seulement 7 kg de différence de gaspillage par personne et par an entre les deux catégories. Des exemples de réussite, tels que la réduction de 31 % du gaspillage alimentaire au Japon et de 18 % au Royaume-Uni, démontrent qu’une action concertée peut apporter des résultats positifs.

Le PNUE insiste sur la nécessité d’une action immédiate, soulignant que seul un nombre limité de pays dispose de données consolidées sur le gaspillage alimentaire. Malgré les engagements pris en 2022 par les pays du monde entier pour réduire de moitié le gaspillage alimentaire d’ici 2030, davantage d’efforts sont nécessaires pour atteindre cet objectif.

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Julian Assange obtient un nouveau répit pour contester son extradition

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Julian Assange obtient un nouveau répit pour contester son extradition

La Haute Cour de Londres a accordé à Julian Assange un sursis supplémentaire dans sa lutte contre son extradition vers les États-Unis. Les magistrats ont donné trois semaines au gouvernement américain pour fournir des garanties sur la procédure judiciaire entourant le fondateur de WikiLeaks en cas d’extradition.

Cette décision fait suite à un recours de M. Assange, qui souhaitait une ultime audience en appel pour contester son extradition. Les magistrats britanniques ont exigé des garanties de la part des États-Unis, notamment concernant le traitement de M. Assange en tant que ressortissant australien, l’assurance qu’aucune peine de mort ne serait requise à son encontre, ainsi que sa protection en vertu du premier amendement de la Constitution américaine, garantissant la liberté d’expression.

Si ces garanties ne sont pas jugées suffisantes par la justice britannique, une nouvelle audience sera organisée pour débattre à nouveau de la légitimité de la demande d’appel de Julian Assange. En revanche, si les garanties sont considérées comme valables, l’audience en appel aura lieu et une décision sera prise sur le fond de l’affaire.

Cette décision accorde à Julian Assange quelques semaines de répit et lui offre une nouvelle opportunité de se défendre. Cependant, une extradition reste possible à l’issue de cette procédure. En cas d’extradition, M. Assange pourra encore faire appel devant la Cour européenne des droits de l’homme.

La justice américaine poursuit Julian Assange pour avoir publié plus de 700 000 documents confidentiels sur les activités militaires et diplomatiques américaines à partir de 2010, en partenariat avec plusieurs médias internationaux, dont Le Monde. Parmi ces documents, une vidéo montrait des civils, dont des journalistes, tués par un hélicoptère de combat américain en Irak en 2007.

Julian Assange avait été arrêté par la police britannique en 2019 après sept ans passés à l’ambassade d’Équateur à Londres pour éviter son extradition vers la Suède dans une affaire d’enquête pour viol, classée sans suite la même année.

Des voix se sont élevées pour exhorter le président américain Joe Biden à abandonner les dix-huit chefs d’accusation retenus contre Julian Assange, qualifiés d’espionnage, durant le mandat de Donald Trump. La santé de M. Assange, détenu depuis cinq ans dans la prison de haute sécurité de Belmarsh à Londres, suscite également des préoccupations, certains craignant un risque de suicide en cas d’extradition.

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Sénégal : Bassirou Diomaye Faye, le candidat de la « rupture », remporte la présidentielle

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Sénégal : Bassirou Diomaye Faye, le candidat de la « rupture », remporte la présidentielle
Sénégal : Bassirou Diomaye Faye, le candidat de la « rupture », remporte la présidentielle

Libéré de prison il y a dix jours seulement, le vainqueur de la présidentielle a assuré lors de sa première déclaration officielle que son pays resterait « l’allié sûr et fiable » de tous les partenaires étrangers « respectueux ». Emmanuel Macron lui a adressé ses vœux de réussite.

Les rues de Dakar ont été le théâtre d’une explosion de joie lorsque les premières tendances de l’élection présidentielle ont été annoncées, révélant la victoire du candidat de l’opposition, Bassirou Diomaye Faye. Les partisans de l’opposition ont célébré cette victoire avec enthousiasme, tandis que le candidat de la majorité, Amadou Ba, a reconnu sa défaite.

Amadou Ba, lors d’une déclaration à ses partisans au siège de l’Alliance pour la République, avait exprimé son espoir d’un second tour. Cependant, dès le lendemain matin, les médias sénégalais ont unanimement proclamé la victoire écrasante de Bassirou Diomaye Faye. Plusieurs autres candidats, y compris d’anciens rivaux politiques, ont également félicité le vainqueur.

La défaite du camp présidentiel constitue un revers significatif, les résultats indiquant une large défaite dans toutes les grandes villes du pays. Cette défaite est interprétée comme un vote de sanction contre les 12 années de pouvoir de Macky Sall, marquées par des promesses non tenues et des scandales de corruption.

Le scrutin s’est déroulé dans le calme, avec une participation estimée à plus de 61 % selon la société civile. Les Sénégalais, impatients de voter après plusieurs reports, ont exprimé leur satisfaction quant à la conduite pacifique du processus électoral.

Bassirou Diomaye Faye, relativement peu connu jusqu’à son arrestation en mai 2023, devient ainsi le cinquième président du Sénégal et le plus jeune jamais élu. Son élection intervient dans un contexte de grandes attentes de la population, en particulier des jeunes, pour un changement significatif dans le pays.

Le nouveau président a promis de ne jamais trahir les Sénégalais et s’est engagé à œuvrer pour un allègement du coût de la vie et une refondation des institutions. Son défi principal sera de réconcilier une nation divisée après des années de tensions politiques.

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