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Planète : Le premier vol d’Ariane 6 désormais prévu au dernier trimestre 2023

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L’horizon se dégage pour Ariane 6: le vol inaugural du lanceur, qui porte les ambitions européennes d’accès indépendant à l’espace, est désormais programmé pour le quatrième trimestre 2023, sous réserve que la campagne d’essais se déroule comme prévu.

« C’est une date prévue et le programme devra encore réaliser successivement et en temps voulu un certain nombre d’étapes clés pour que ce calendrier reste valide », a affirmé le directeur général de l’Agence spatiale européenne (ESA) Josef Aschbacher lors d’une conférence de presse.

Le programme de ce nouveau lanceur destiné à succéder à Ariane 5 et à remplir les missions auparavant effectuées par la fusée russe Soyouz avait été lancé en 2014. Initialement prévu pour 2020, le premier vol d’Ariane 6 avait déjà dû être reporté de deux ans en raison de la pandémie de Covid-19 et de certaines difficultés de mise au point.

Ces derniers jours, plusieurs jalons ont permis de dégager un peu l’horizon vers le premier vol.

A Kourou, l’intégralité du lanceur a été assemblée sur son pas de tir du Centre spatial guyanais. Cet exemplaire ne volera pas, mais vise à tester l’ensemble des interfaces et les bonnes communications entre le lanceur et son pas de tir.

Ces essais doivent également permettre de tester les logiciels de vol, ceux des bancs de contrôle, ainsi que les opérations de remplissage et vidange des réservoirs.

Ces « essais combinés » impliquent aussi la mise à feu du moteur Vulcain de l’étage principal à plusieurs reprises, dont une de plus de 8 minutes correspondant à sa durée d’utilisation en vol.

Tests des moteurs

Parallèlement, sur le site de l’agence spatiale allemande (DLR) à Lampoldshausen, la campagne de tests au sol de l’étage supérieur réallumable -principale innovation du futur lanceur- a commencé début octobre.

Cette campagne a lieu avec plus d’un an de retard en raison de difficultés rencontrées dans la mise au point des instruments de mesure qui équipent les bancs d’essais.

Les essais visent à tester le moteur Vinci et un autre élément clé de l’étage supérieur, l’APU, l’unité de puissance auxiliaire. Ce petit moteur permet d’alimenter en carburant le moteur Vinci pour le rallumer et ainsi de déployer plusieurs satellites d’une constellation au cours d’une même mission.

Le moteur Vinci a été mis à feu « pendant 45 secondes comme prévu », a affirmé André-Hubert Roussel, président d’Arianegroup, le maître d’œuvre industriel. Jusqu’à trois mises à feu sont prévues, selon lui.

D’après M. Aschbacher, pour que le calendrier soit tenu, il faut que « d’ici le premier trimestre 2023 », les tests de l’étage principal ainsi que les essais combinés aient avancé, et qu’une « revue de qualification du système de lancement » ait été lancée.

Près de 4 milliards

Ariane 6, qui aura coûté près de 4 milliards d’euros, doit permettre à l’Europe de s’adapter notamment à la féroce concurrence de l’américain SpaceX et de répondre à l’essor des petits satellites et constellations: environ 18.500 satellites de moins de 500 kilos doivent être lancés au cours des dix prochaines années, soit l’équivalent d’une tonne par jour, selon le cabinet spécialisé Euroconsult.

La fusée est prévue pour être 40% moins coûteuse qu’Ariane 5 et surtout plus polyvalente.

Une version à deux propulseurs latéraux (boosters), Ariane 62, lui permettra d’avoir la capacité d’emport de la fusée russe Soyouz, dont les tirs depuis la Guyane ont été interrompus par l’invasion de l’Ukraine. Une autre à quatre boosters remplacera le lanceur lourd Ariane 5.

Ariane 6 pourra tout aussi bien lancer jusqu’à 12 tonnes vers l’orbite géostationnaire à 36.000 kilomètres, pour laquelle elle a été pensée en 2014, que les constellations en orbite basse à quelques centaines de kilomètres d’altitude qui ont entre-temps émergé.

Une fois le premier vol passé, 29 lancements sont déjà prévus, dont 18 pour déployer des satellites de la constellation Kuiper du géant Amazon.

Monde

SpaceX franchit une nouvelle étape avec la récupération en vol du lanceur de Starship

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SpaceX franchit une nouvelle étape avec la récupération en vol du lanceur de Starship

SpaceX a accompli une prouesse technologique en capturant pour la première fois en vol le lanceur Super Heavy de sa mégafusée Starship. Cette manœuvre pourrait révolutionner la réutilisation des lanceurs lourds et marquer un tournant dans l’exploration spatiale.

Dimanche, SpaceX a réussi une manœuvre sans précédent en capturant le premier étage de son lanceur Super Heavy, grâce à des bras mécaniques géants surnommés « Mechazilla ». Ce vol d’essai, qui s’est déroulé depuis la base texane de l’entreprise à 7h25, pourrait être un jalon crucial dans le développement de fusées entièrement réutilisables, une ambition de longue date de l’entreprise d’Elon Musk.

Après avoir propulsé le vaisseau Starship en orbite grâce à ses 33 moteurs, le lanceur de 70 mètres est revenu sur sa plateforme de lancement, où les bras de Mechazilla l’ont sécurisé.

Jusqu’à présent, Super Heavy terminait son parcours en mer, mais cette récupération pourrait permettre d’économiser de précieuses ressources et d’accélérer la cadence des vols. Starship, pour sa part, a poursuivi sa mission jusqu’à amerrir en douceur dans l’océan Indien, confirmant ainsi la fiabilité de son système.

Cette avancée technologique confirme le leadership de SpaceX dans la course à l’exploration spatiale, avec des implications majeures pour l’avenir des missions interplanétaires.

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Aurores boréales : un phénomène visible depuis la France ce dimanche

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Aurores boréales : un phénomène visible depuis la France ce dimanche

Ce dimanche 6 octobre, le ciel français pourrait s’illuminer d’un phénomène exceptionnel : les aurores boréales. Un spectacle rare, déjà observé deux jours plus tôt, qui intrigue les passionnés d’astronomie et pourrait se dévoiler une nouvelle fois sous certaines conditions.

C’est un événement qui ne se produit que rarement sous nos latitudes. Ce dimanche 6 octobre, une poignée de chanceux pourrait lever les yeux vers un ciel teinté de vert et de violet, baigné par la magie des aurores boréales. Les prévisions annoncent la possibilité d’observer ce phénomène fascinant depuis la moitié nord de la France, un spectacle qui, habituellement, est réservé aux contrées nordiques. La dernière éruption solaire, survenue quelques jours plus tôt, pourrait bien offrir à la France un nouveau rendez-vous céleste.

« Les signaux sont encourageants, » confie Fabrice Mottez, spécialiste des phénomènes célestes et rédacteur en chef de la revue L’Astronomie. « Les conditions semblent réunies pour que l’on puisse observer les aurores, mais il ne faut rien présumer avec certitude. L’éruption solaire à l’origine de ces aurores est particulièrement énergétique, augmentant nos chances d’assister à ce spectacle dimanche soir. »

Les aurores boréales, aussi appelées « lumières du Nord », résultent de l’interaction entre les particules chargées du vent solaire et les gaz présents dans la haute atmosphère terrestre. Ces collisions produisent des traînées lumineuses qui ondulent dans le ciel, principalement aux pôles. Mais sous certaines conditions, comme celles qui se préparent ce week-end, ces lumières mystiques peuvent s’inviter dans des régions bien plus au sud.

Cependant, l’observation des aurores reste soumise à de nombreux facteurs. « Il est difficile de prédire la trajectoire exacte du vent solaire », explique Mottez. « Même si les prévisions sont optimistes, il se pourrait que le phénomène passe inaperçu, ou qu’il soit d’une intensité plus faible que prévu. » En France, les chances de les apercevoir sont estimées à environ 40%. Pour les Norvégiens et les Suédois, en revanche, le spectacle est quasi garanti.

Pour maximiser ses chances d’assister à cette danse de lumière, les experts recommandent de s’éloigner de toute source de pollution lumineuse et de privilégier un point de vue dégagé, orienté vers le nord. La fenêtre d’observation se situerait entre 22h et minuit, mais là encore, aucun horaire précis ne peut être donné. « Les aurores apparaissent généralement une à deux heures après l’éruption solaire, mais tout dépend de l’orientation du champ magnétique du vent solaire », précise le spécialiste.

Les amateurs de ciels étoilés et les curieux, armés de patience et de détermination, pourraient bien vivre un moment inoubliable ce dimanche. Si la chance est de leur côté, ils auront l’opportunité d’assister à un phénomène à couper le souffle, qui marquera leur esprit à jamais. Après tout, comme l’a rappelé Mottez, certains ont eu la surprise de voir des aurores boréales dans le sud de la France lors de la plus forte activité de l’année, en mai dernier.

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Ouragan Kirk : la France se prépare à des vents violents et des intempéries la semaine prochaine

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Ouragan Kirk : la France se prépare à des vents violents et des intempéries la semaine prochaine

Alors que la saison des ouragans prend de l’ampleur dans l’Atlantique, l’ouragan Kirk pourrait frapper l’Europe de l’Ouest d’ici la fin de la semaine prochaine. La France, notamment son quart nord-ouest, pourrait être exposée à des vents puissants et des pluies abondantes, soulevant des inquiétudes quant à l’intensité du phénomène.

La France se prépare à faire face à l’un des événements climatiques les plus redoutés de l’automne, la remontée des anciens ouragans issus de l’Atlantique subtropical. L’ouragan Kirk, qui s’est formé au cœur de l’océan, pourrait frapper le nord-ouest du pays d’ici la fin de la semaine prochaine.

Après une saison cyclonique relativement calme, plusieurs phénomènes tels que Isaac, Joyce, Kirk et Leslie se sont développés en fin septembre. Kirk semble être le plus menaçant pour la France. Si sa trajectoire se confirme, des rafales de 120 à 130 km/h sont attendues sur les côtes de la Bretagne et du Nord-Pas-de-Calais, et les terres intérieures pourraient également subir des bourrasques atteignant 100 km/h.

En plus des vents violents, Kirk pourrait apporter des pluies torrentielles et une houle impressionnante, avec des vagues de 8 à 10 mètres dans le golfe de Gascogne. Heureusement, les risques de submersion sont limités en raison des faibles coefficients de marée.

Malgré ces prévisions inquiétantes, la trajectoire exacte de l’ouragan reste incertaine. Certains scénarios prévoient une déviation vers les Îles Britanniques, tandis que d’autres envisagent un impact direct sur la France. Les autorités appellent à la vigilance dans les jours à venir.

Si les anciens ouragans touchant la France sont rares, ils peuvent provoquer d’importants dégâts, comme l’avait montré l’ouragan Ophélia en 2017. La semaine prochaine pourrait donc marquer un nouvel épisode météorologique important pour le nord-ouest de la France.

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