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Pays-Bas: le parti du Premier ministre libéral Rutte en tête des législatives (sortie des urnes)

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Le parti libéral du Premier ministre néerlandais sortant Mark Rutte est arrivé en tête des élections législatives dominées par la pandémie de Covid-19 mercredi, ce qui devrait lui permettre de diriger sa quatrième coalition gouvernementale, selon des sondages réalisés à la sortie des urnes.

Ces sondages, actualisés à 21H45 (20H45 GMT), créditaient les libéraux de 36 sièges sur les 150 de la chambre basse du parlement, contre 33 dans l’assemblée sortante, et attribuaient 27 sièges à D66 (centre gauche) et 17 au Parti pour la liberté PVV du député anti-islam Geert Wilders, avec lequel les principales formations ont d’ores et déjà exclu de former une coalition.

Ils seraient tous les trois suivis par le CDA (chrétiens-démocrates) du ministre des Finances Wopke Hoekstra, avec 14 sièges, le PvdA (socio-démocrates) avec ses 9 sièges, et les écologistes de Groenlinks et la gauche radicale du SP ex aequo avec 8 sièges chacun.

Le parti du populiste Thierry Baudet, le Forum pour la démocratie, ferait de bonnes affaires en remportant également 8 sièges, contre 2 actuellement.

Ces législatives avaient été aménagées à cause du Covid-19, notamment en se déroulant sur trois jours, et elles étaient considérées comme un test de la gestion de l’épidémie par le gouvernement actuel.

Les urnes se trouvaient dans des endroits inhabituels tels que le musée Van Gogh à Amsterdam, des hôtels, des gares, des églises et des centres de tests aux quatre coins des Pays-Bas, où l’on pouvait parfois voter à vélo ou en voiture.

« Intouchable »

« La campagne est différente de ce qu’elle était par rapport aux autres élections et elle est vraiment axée sur ce qui se passe actuellement », jugeait Twan Compen, électeur de 37 ans.

Quoiqu’il arrive, le Premier ministre, au pouvoir depuis 2010, reste « un peu intouchable », notait un autre électeur, Erik Spruijt, 35 ans, au terme d’une campagne « moins intense que les années précédentes ».

M. Rutte s’était lui-même dit « prudemment » optimiste avant d’aller voter dans une école de La Haye.

Son Parti populaire pour la liberté et la démocratie (VVD) était largement en tête dans les sondages .

« Je suis fier de ce que nous avons accompli au cours des 10 dernières années aux Pays-Bas », l’une des économies les plus performantes d’Europe, avait déclaré M. Rutte devant les journalistes avant de voter.

« La principale question lors de ces élections est de savoir qui peut le mieux mener ce pays à travers la crise du coronavirus », a-t-il ajouté.

« Mal préparés »

Un nombre record de 37 partis se disputaient 150 sièges à la chambre basse du Parlement, dans un paysage politique fragmenté qui oblige à des coalitions complexes.

M. Rutte a exclu toute coalition avec Geert Wilders « à cause de ce qu’il a dit sur l’islam et le Coran ». Un des partis de la coalition actuelle, l’Appel chrétien-démocrate (CDA) du ministre des Finances Wopke Hoekstra, serait à nouveau un « partenaire naturel » pour le Premier ministre.

Le député anti-islam a insisté pour que son parti soit invité à la table des négociations lors de la formation d’une coalition gouvernementale à l’issue du scrutin.

Surnommé le Premier ministre « Téflon » pour sa capacité à sortir indemne des crises politiques, Mark Rutte a pourtant été contraint de démissionner en janvier après que des milliers de parents ont été accusés à tort de fraude aux allocations familiales.

Son gouvernement est toutefois resté en place pour s’occuper des affaires courantes.

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Espagne: Une Française retrouvée morte dans son camping-car, la piste criminelle privilégiée

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Espagne: Une Française retrouvée morte dans son camping-car, la piste criminelle privilégiée

Une femme de 63 ans a été retrouvée morte poignardée dans son camping-car à Alcossebre, sur la côte est de l’Espagne, jeudi 18 juillet. Les enquêteurs n’excluent aucune piste, rapporte le site L’Espanol.

Ce jeudi, une femme a été retrouvée morte dans son camping-car, stationné sur une place d’Alcossebre, sur la côte est de l’Espagne. Le corps de la victime présentait des traces de coups de couteau, selon le média local L’Espanol. Elle avait également un couteau planté dans le visage. La Garde civile a indiqué à nos confrères espagnols que la femme, âgée de 63 ans, était de nationalité française et semblait voyager seule comme touriste.

Une enquête pour meurtre a été ouverte et une autopsie doit être menée prochainement. Pour l’heure, les enquêteurs tentent d’identifier la victime et de recueillir des preuves visant à clarifier la cause du décès. Aucune piste n’est écartée pour le moment. Les premiers éléments de l’enquête ont permis de retracer le parcours de la sexagénaire.

Avant d’arriver à Alcossebre, la victime avait séjourné à Tarragone, à environ 150 km au nord. Elle avait également été inscrite seule. Les forces de l’ordre ont interrogé les voyageurs qui occupaient les caravanes garées à proximité de celle de la femme. Selon les premiers témoignages, elle était garée dans la zone depuis deux jours. Certains ont par ailleurs indiqué avoir vu un homme en compagnie de cette dernière, les heures précédant sa mort. L’individu est actuellement recherché.

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Ukraine : Zelensky favorable à une participation russe à un sommet pour la paix

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Ukraine : Zelensky favorable à une participation russe à un sommet pour la paix

Pour la première fois, le président ukrainien Volodymyr Zelensky s’est déclaré favorable à la participation de représentants russes à un prochain sommet pour la paix. Il reste confiant quant au soutien des États-Unis, même en cas de retour au pouvoir de Donald Trump.

Lundi 15 juillet, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a surpris en se déclarant ouvert à la participation de la Russie à un futur sommet pour la paix, organisé par Kiev. Lors d’une conférence de presse, il a affirmé que des représentants russes devraient participer à ce deuxième sommet, espérant qu’un plan puisse être prêt en novembre. Zelensky n’a pas évoqué l’arrêt des hostilités, mais l’établissement d’un plan sur trois sujets : la sécurité énergétique de l’Ukraine, la libre navigation en mer Noire et les échanges de prisonniers.

C’est la première fois que Zelensky envisage des discussions avec la Russie sans exiger un retrait préalable des forces russes du territoire ukrainien. Par le passé, il avait refusé toute négociation tant que Vladimir Poutine resterait au pouvoir, allant jusqu’à signer un décret rendant illégales de telles discussions.

Le premier sommet pour la paix en Ukraine, organisé en Suisse en juin, avait rassemblé une centaine de pays, sans la Russie et sans la Chine, alliée de Moscou. En 2022, l’Ukraine avait proposé un plan de paix en dix points, soutenu par l’Occident et impliquant le retrait des forces russes, une proposition rejetée par Moscou.

Volodymyr Zelensky a également affirmé ne pas craindre une éventuelle réélection de Donald Trump à la présidence américaine, malgré les incertitudes que cela pourrait entraîner sur le soutien de Washington à Kiev. « Je pense que si Donald Trump devient président, nous travaillerons ensemble. Je n’ai pas peur », a-t-il déclaré.

La perspective d’une victoire de Trump en novembre soulève des questions sur la continuité du soutien américain à l’Ukraine. Trump a laissé entendre qu’il mettrait fin rapidement au conflit s’il revenait à la Maison-Blanche, ce qui pourrait contraindre Kiev à négocier dans une position défavorable. Actuellement, près de 20% du territoire ukrainien est encore occupé par la Russie.

Cependant, Zelensky a souligné le soutien significatif du parti républicain aux États-Unis, affirmant que la majorité de ce parti soutient l’Ukraine. Il a récemment rencontré de nombreux élus républicains et noté que certains dirigeants républicains avaient des positions plus radicales que Trump lui-même.

En somme, le président ukrainien se montre ouvert à de nouvelles discussions pour la paix, tout en restant confiant quant au soutien international à son pays, indépendamment des changements politiques à venir aux États-Unis.

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Brest refuse l’accès au voilier russe Shtandart en raison des sanctions européennes

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Brest refuse l'accès au voilier russe Shtandart en raison des sanctions européennes

La réplique d’une frégate russe du XVIIIᵉ siècle pourrait se voir refuser l’accès au port breton en raison des sanctions européennes.

Le navire russe Shtandart, une réplique d’une frégate du XVIIIᵉ siècle, pourrait se voir refuser l’accès au port de Brest lors des fêtes maritimes prévues du 12 au 17 juillet. Bien que l’événement attire chaque année des milliers de spectateurs, l’application des sanctions européennes contre la Russie, étendues depuis le 24 juin aux « navires répliques historiques », menace la participation de ce trois-mâts de 34 mètres de long.

Le Shtandart, parti de La Rochelle jeudi dernier, doit accoster à Brest malgré un arrêté de la préfecture interdisant son entrée. Le capitaine du navire, Vladimir Martus, se dit déterminé à tenter d’accoster, malgré les interdictions. « Nous allons entrer à Brest avec le voilier français Belem et d’autres bateaux (…) Je ne sais pas si la police va m’arrêter ou pas, mais je vais essayer », a-t-il déclaré.

Le navire, arborant désormais le pavillon des Îles Cook après avoir abandonné celui de la Russie à la demande des autorités françaises, suscite la polémique depuis des mois. Le capitaine Martus, qui se présente comme un dissident au régime russe, affirme œuvrer pour « l’amitié entre les peuples de toutes les nations » et a exprimé son soutien à la « lutte héroïque » des Ukrainiens contre l’agression russe, qualifiant Vladimir Poutine de « dictateur ».

Malgré ces déclarations, une source proche du dossier indique que le Shtandart ne devrait pas être autorisé à approcher de Brest, sauf pour une escale technique. Cette décision est soutenue par certains opposants au navire, qui contestent les intentions du capitaine. Bernard Grua, animateur du collectif « No Shtandart In Europe », accuse Martus de ne jamais critiquer la Russie sur les réseaux sociaux, affirmant que ses propos relèvent du « langage du FSB (ex-KGB) ».

Mardi après-midi, une trentaine de détracteurs du Shtandart se sont rassemblés devant la mairie de Brest, brandissant des drapeaux ukrainiens et des pancartes telles que « Russia go home » et « Shtandart: espion russe ». Ils ont également exprimé leur soutien au préfet du Finistère pour sa décision de tenir le navire à distance.

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