Nous rejoindre sur les réseaux

Monde

Netanyahu et Rubio affichent une alliance inébranlable malgré les tensions

Article

le

Alors que le secrétaire d’État américain effectue une visite symbolique à Jérusalem, des milliers de civils fuient les combats dans la bande de Gaza sous la pression de l’armée israélienne.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a salué dimanche la visite du secrétaire d’État américain Marco Rubio, y voyant une preuve tangible de la solidité des relations bilatérales. Les deux hommes se sont rendus ensemble au Mur des Lamentations, lieu emblématique de Jérusalem, où M. Rubio a effectué une pause recueillement. M. Netanyahu a qualifié son homologue américain de « véritable ami d’Israël », soulignant que l’alliance entre les deux nations n’avait jamais été aussi forte sous l’administration actuelle.

Cette démonstration d’unité survient dans un contexte diplomatique tendu, après les récentes frappes israéliennes au Qatar qui ont provoqué une réprobation internationale. Le président américain avait expressément critiqué cette opération, mais M. Rubio a tenu à réaffirmer que son déplacement ne modifierait en rien la nature des relations entre Washington et Tel-Aviv.

Pendant ce temps, la situation humanitaire se dégrade sensiblement dans le nord de la bande de Gaza. L’armée israélienne a intensifié ses opérations militaires et appelé les populations civiles à évacuer la ville de Gaza en direction du sud. Des colonnes de déplacés, comprenant des blessés, des familles avec enfants et des personnes âgées, tentent de gagner des zones supposées plus sûres, bien que des témoignages indiquent que les frappes se poursuivent également dans le sud.

Les autorités israéliennes estiment qu’environ un million de personnes pourraient être concernées par ces déplacements. Cependant, les organisations humanitaires mettent en garde contre l’impossibilité logique et les risques sécuritaires d’une telle évacuation massive. De nombreux habitants expriment leur désarroi face à l’absence de sanctuaire réel dans l’enclave palestinienne.

Le bilan humain continue de s’alourdir. Les services de secours locaux font état de plusieurs dizaines de victimes dans les frappes récentes, tandis que le ministère de la Santé de Gaza rapporte un nombre croissant de morts depuis le début des hostilités. L’ONU a déclaré l’état de famine dans la région, une accusation rejetée par Israël.

Alors que les négociations pour un cessez-le-feu piétinent, les divisions politiques s’accentuent. Le Qatar, traditionnel médiateur, a convoqué une réunion régionale pour condamner les actions israéliennes et dénoncer ce qu’il perçoit comme une application sélective du droit international. Dans le même temps, des voix s’élèvent en Israël pour critiquer la stratégie gouvernementale, certaines estimant que la libération des otages reste conditionnée à une issue politique plutôt que militaire.

Click to comment

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Les + Lus