Sports
NBA: Les 76ers devront attendre pour la 1re place, les Lakers peuvent encore croire aux play-offs
Les Indiana Pacers, portés par un Caris LeVert en verve (24 points), ont empêché mardi soir en NBA les Philadelphia 76ers, qui ont déjà leur billet en poche pour les play-offs, d’assurer la 1re place de la Conférence Est, tandis que les Lakers, vainqueurs in extremis de New York, peuvent encore y croire.
Les Sixers, qui menaient pourtant de 16 points dans le deuxième quart-temps avant de se faire remonter puis dépasser par des Pacers plus motivés que jamais (103-94), n’avaient besoin que d’une victoire pour valider cette première place en vue des play-offs. Il faudra donc attendre encore un peu.
Grâce à deux lancers francs de LeVert, Indiana, 9e, a pris l’avantage 94-92 à quatre minutes de la fin de la rencontre, et est assuré d’une place de barragiste.
Doug McDermott a également contribué à la victoire des Pacers avec 20 points, tout comme Domantas Sabonis, auteur d’un triple double (16 pts, 15 rbds, 13 passes décisives).
Du côté des Sixers, victimes du forfait de dernière minute de leur star camerounaise Joel Embiid, malade, le top scoreur a été Tobias Harris (27 pts), suivi par un complet Ben Simmons (20 pts, 8 rebonds et 7 passes décisives).
Le Heat en play-offs
« Nous n’avons pas réussi à concrétiser ni faire preuve de finition ce soir, vraiment pas », a déploré Doc Rivers, l’entraîneur des Sixers. « Nous avons perdu notre concentration. On n’a rien pu faire dans la deuxième mi-temps ».
Les Los Angeles Lakers, toujours privés de leur star LeBron James, blessé, ont battu après prolongation de deux précieux points New York (101-99), ce qui leur permet de conserver leur 7e place à l’Ouest et de croire encore à une qualification directe pour les play-offs à trois matches de la fin de la saison régulière.
Ils peuvent même prétendre à la 5e place: Portland, actuel 5e, est encore à portée. En cas d’égalité entre les deux, les Lakers, meilleurs dans les confrontations directes, seraient devant.
C’est grâce à un panier à trois point de Talen Horton-Tucker dans les dernières secondes de la prolongation que les champions en titre l’ont emporté sur le fil au Staples Center face à des Knicks menés par l’ancien joueur des Lakers Julius Randle (31 pts).
Les Lakers ont pu compter sur Kyle Kuzma (23 pts), Anthony Davids (20 pts) et Andre Drummond (16 pts, 18 rbds).
Dans les autres matches de la soirée, Miami Heat, finaliste la saison dernière et 4e à l’Est, a assuré sa place en play-offs en l’emportant face aux Celtics (129-121), sa 10e victoire en 13 matches, grâce notamment à Tyler Herro (24 pts, 11 rbds), mais également Bam Adebayo et Duncan Robinson, 22 points chacun.
Golden State en mode « warrior »
Jimmy Butler (13 pts) côté Miami, touché à un oeil, a été contraint de quitter le parquet en première mi-temps, tandis qu’Evan Fournier côté Boston a rendu une bonne feuille de stats (20 pts, 8 passes, 4 rebonds).
Boston, qui a atteint (et perdu) la finale de la conférence Est trois fois ces quatre dernières saisons, demeure 7e.
Charlotte (8e) est également sûr d’être barragiste, malgré sa défaite contre Denver (112-117) et un gros match de Nikola Jokic, qui peut prétendre au titre de MVP (30 pts, 11 rbds, 6 passes).
Car dans le même temps, Chicago (11e) s’est incliné face à Brooklyn (107-115), malgré un énorme Zach LaVine (41 pts). Chez les Nets, huit joueurs ont marqué entre 10 et 21 points, dont Kevin Durant (21 pts), l’entraîneur Steve Nash ayant pu se permettre de faire tourner ses joueurs.
Enfin, Andrew Wiggins a engrangé 38 points pour les Golden State Warriors, qui ont surpris à San Francisco les Phoenix Suns (122-116), deuxièmes à l’Est et pour lesquels Devin Booker a été déterminant (34 pts), tout comme le vétéran Chris Paul (24 pts).
Déjà assuré d’être barragiste, Golden State, qui s’était offert lundi le scalp du Utah Jazz, 1er à l’Ouest, conforte ainsi sa 8e place avec brio.
Enfin, les Dallas Mavericks, déjà qualifiés pour les play-offs, cèdent leur 5e place à l’Ouest à Portland au bilan de leurs confrontations directes, après leur défaite 133-104 à Memphis.
Sports
Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)
Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.
Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.
La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.
De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.
Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.
Sports
France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel
Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.
Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.
En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »
Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.
Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.
Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.
Sports
Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann
La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.
La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.
Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).
La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.
En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).
Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.
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