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Économie

Mouvement social à la SNCF : la CGT enclenche une grève dès le 5 mai

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Les syndicats durcissent le ton pour obtenir des avancées salariales, menaçant de perturber fortement les transports en cette période charnière.

La CGT-Cheminots, principale organisation syndicale du groupe ferroviaire, a lancé un appel à la grève à partir du 5 mai, exigeant des améliorations sur les conditions de rémunération. Ce mouvement s’inscrit dans un contexte déjà tendu, après les annonces de Sud-Rail concernant des arrêts de travail prévus entre le 9 et le 11 mai. Les voyageurs pourraient ainsi faire face à d’importantes perturbations, notamment en Île-de-France, où certains syndicalistes évoquent une « semaine noire ».

Les revendications portent principalement sur la revalorisation des primes pour les contrôleurs, ainsi que sur une refonte des outils de gestion du temps de travail, jugés inadaptés. Du côté des conducteurs, la CGT réclame une renégociation de la prime de traction, élément clé de leur salaire, et souhaite mettre fin aux réductions en cas d’absence pour maladie. Des sections locales ont également suggéré l’introduction d’une prime supplémentaire liée à la technicité des trains pilotés.

Face à ces mobilisations, la direction de SNCF Voyageurs affirme privilégier le dialogue social, soulignant avoir reçu récemment les représentants syndicaux. Cependant, les tensions persistent, et la CGT envisage déjà une journée d’action nationale début juin, signe d’une possible escalade du conflit. Les usagers, quant à eux, redoutent des complications majeures dans leurs déplacements, particulièrement autour du pont du 8 mai.

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