Nous rejoindre sur les réseaux

Décès

Mort de l’acteur Sean Connery, « meilleur James Bond de tous les temps »

Article

le

mort-de-l’acteur-sean-connery,-« meilleur-james-bond-de-tous-les-temps »

L’acteur écossais Sean Connery, premier et « meilleur » interprète de l’agent 007 dans la saga des films James Bond, est décédé à l’âge de 90 ans, a annoncé samedi la BBC, citant sa famille.

« Sir Sean » est mort la nuit, dans son sommeil, entouré de membres de sa famille alors qu’il se trouvait à Nassau, aux Bahamas. Il n’était « pas bien depuis un certain temps », a déclaré son fils Jason Connery à la BBC.

Ses obsèques seront privées, a annoncé sa famille, qui prévoit un service commémoratif « une fois que le virus aura pris fin ».

Sean Connery a connu une longue carrière couronnée de nombreux prix dont un Oscar, deux Bafta et trois Golden Globes.

« Il a défini une ère et un style », a déclaré dans un communiqué le Britannique Daniel Craig, interprète du personnage inventé par l’écrivain Ian Fleming dont le prochain volet des aventures, « Mourir peut attendre », doit sortir en avril 2021.

« Où qu’il soit j’espère qu’il y a un club de golf », a ajouté l’acteur de 52 ans, évoquant une des passions de l’Ecossais.

« Roger a toujours soutenu que Sean était le meilleur James Bond de tous les temps », ont tweeté les proches de Roger Moore, sur le compte Twitter de l’acteur décédé en 2017 qui s’était lui aussi glissé dans le costume du célèbre agent secret.

Sean Connery est né le 25 août 1930 dans la pauvreté en banlieue d’Edimbourg en Ecosse. Il avait quitté l’école tôt et s’était engagé à 16 ans dans la Marine.

Rendu à la vie civile au bout de trois ans après un ulcère, il avait enchaîné les petits boulots : maître-nageur, maçon, routier mais aussi livreur de charbon, garde du corps et polisseur de cercueil.

Il s’était aussi lancé dans le culturisme, terminant troisième au concours de Mister Univers 1950, avant d’embrasser la carrière d’acteur.

Endossant pour la première fois le rôle de 007 dans « Dr No » en 1962, ce brun charismatique et séducteur a incarné à six reprises (sans compter le non-officiel « Jamais plus jamais ») l’agent secret.

« Il était et restera toujours dans les mémoires comme le James Bond original dont l’entrée indélébile dans l’histoire du cinéma a débuté quand il a prononcé ces mots inoubliables – + Mon nom est Bond … James Bond + », lui ont rendu hommage les producteurs de la saga Michael Wilson et Barbara Broccoli.

« Il est sans aucun doute largement responsable du succès de la série de films et nous lui en serons éternellement reconnaissants », ont-ils déclaré dans un communiqué.

Pour l’indépendance de l’Ecosse

Sean Connery a gagné un Oscar avec « Les Incorruptibles » (1987) et interprété de plus en plus des rôles de père spirituel, dans « Highlander » (1985), « Le nom de la rose » (1986) ou « Indiana Jones et la dernière croisade » (1989).

Sean Connery avait pris sa retraite en 2003, restant immensément populaire.

« J’ai grandi en idolâtrant #SeanConnery », a écrit l’acteur Hugh Jackman sur Twitter le qualifiant de « légende à l’écran et en dehors ».

Son combat pour l’indépendance de son Ecosse natale a fait lever quelques sourcils et aurait retardé jusqu’en juillet 2000 son anoblissement par la reine Elizabeth II.

En Ecosse, les hommages ont plu sur l’enfant du pays, l’ex Premier ministre écossais Alex Salmond le qualifiant de « plus génial écossais au monde ».

« C’était une légende internationale mais d’abord et avant tout un écossais patriotique et fier », a souligné sur Twitter l’actuelle cheffe du gouvernement écossais, Nicola Sturgeon.

Sean Connery s’était marié une première fois avec une actrice australienne, Diane Cilento, avec laquelle il a eu un fils, Jason, né en 1963. Il avait épousé en secondes noces la portraitiste française Micheline Roquebrune en 1975.

Pour l’ancien président du Festival de Cannes Gilles Jacob, « Sean Connery avait toutes les qualités britanniques : le flegme, l’humour, le contrôle, le golf, l’understatement, plus, par sa femme, toutes les qualités françaises : amour de l’art, l’esprit, l’œil narquois, l’allure + une présence internationale. Quel acteur! Quelle belle vie! », s’est-il exclamé sur Twitter.

Click to comment

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Décès

Décès : Claude Got, l’expert de la sécurité routière en France, s’éteint à 87 ans

Article

le

Décès : Claude Got, l'expert de la sécurité routière en France, s'éteint à 87 ans

Figure éminente de la sécurité routière, Claude Got décède à 87 ans. Expert reconnu, il a marqué la prévention des accidents en France.

Claude Got, surnommé le « père de l’accidentologie » en France, est décédé en Belgique à l’âge de 87 ans. La Ligue contre la violence routière a confirmé cette nouvelle, mettant en avant le rôle essentiel de Claude Got dans le domaine de la sécurité routière.

Atteint de la maladie d’Alzheimer et profondément affecté par la perte de son épouse, Claude Got a choisi de mettre fin à sa vie en Belgique par le biais de l’euthanasie assistée, en accord avec ses souhaits.

Expert parmi les experts en accidentologie, Claude Got était une référence incontestée en matière de sécurité routière. Consulté par de nombreux gouvernements et constamment sollicité pour son expertise, il a travaillé en étroite collaboration avec la Ligue contre la violence routière pendant plus de deux décennies.

« Claude Got était une autorité dans le domaine de la sécurité routière. Ses conclusions étaient incontestables et faisaient autorité », a déclaré Jean-Yves Lamant, président de l’association. Il a souligné l’importance de la contribution de Claude Got pour la prévention des accidents et la sensibilisation aux enjeux de la sécurité routière.

La carrière de Claude Got a débuté en tant qu’interne des hôpitaux de Paris, avant de se spécialiser en pneumologie, réanimation et anatomie pathologique. En tant qu’anatomopathologiste, il a mené des autopsies d’accidentés pour approfondir les connaissances biomécaniques des lésions provoquées par les accidents.

Il a été membre du comité d’experts du Conseil national de sécurité routière (CNSR) et a également occupé le poste de président du collège scientifique de l’Observatoire français des drogues et toxicomanies. Claude Got était également professeur honoraire à l’Université de médecine René-Descartes (Université Paris-Cité).

La disparition de Claude Got laisse un vide dans le domaine de la sécurité routière en France. Son expertise et son engagement resteront dans les mémoires comme un pilier de la lutte pour la sécurité sur les routes.

Lire Plus

Culture

Décès de Gilles Perrault, l’auteur engagé et défenseur de l’abolition de la peine de mort

Article

le

Décès de Gilles Perrault, l'auteur engagé et défenseur de l'abolition de la peine de mort

L’écrivain, connu pour son livre-enquête « Le Pull-over rouge », s’est éteint à l’âge de 92 ans.

L’écrivain français Gilles Perrault, de son vrai nom Jacques Peyroles, est décédé dans la nuit du mercredi 2 au jeudi 3 août à l’âge de 92 ans, comme l’a confirmé sa famille à l’AFP. Connu pour son engagement en faveur de l’abolition de la peine de mort, Gilles Perrault a marqué l’histoire littéraire avec son livre-enquête emblématique « Le Pull-over rouge », paru en 1978.

L’ouvrage a suscité une vive polémique en alimentant les doutes sur la culpabilité de Christian Ranucci, guillotiné deux ans auparavant pour le meurtre d’une jeune fille. La parution de « Le Pull-over rouge » a contribué à la réflexion sur la peine de mort en France, qui sera finalement abolie en 1981. Toutefois, malgré trois demandes de révision du procès, les suspicions concernant l’affaire Ranucci n’ont jamais été totalement levées.

Gilles Perrault a poursuivi ses investigations sur cette affaire à travers d’autres livres, ce qui l’a conduit à des démêlés judiciaires pour diffamation envers des policiers de la brigade criminelle de Marseille. Cependant, l’écrivain a toujours défendu la justesse de ses propos et la nécessité de mettre en lumière les zones d’ombre de l’enquête.

Outre son engagement dans le domaine judiciaire, Gilles Perrault s’est également illustré dans d’autres genres littéraires. Il a débuté en tant qu’avocat avant de se tourner vers le journalisme puis la littérature, signant notamment le roman d’espionnage à succès « Le Dossier 51 », adapté au cinéma avec Michel Deville.

L’écrivain était également impliqué dans des causes sociales et politiques. Il a été un fervent militant au sein de Ras l’front, un réseau associatif actif dans les années 90 contre les idées du Front national. Son implication dans la lutte contre la peine de mort et ses prises de position sur des sujets délicats, tels que la monarchie marocaine avec son livre « Notre ami le roi », ont marqué les esprits de sa génération.

La ministre de la culture, Rima Abdul Malak, a salué la plume engagée de Gilles Perrault et son rôle dans l’abolition de la peine de mort. La présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, a quant à elle évoqué l’impact du « Pull-over rouge » sur sa propre vocation d’avocate.

Lire Plus

Décès

Décès de Geneviève de Fontenay, figure légendaire de Miss France, à l’âge de 90 ans

Article

le

Décès de Geneviève de Fontenay, figure légendaire de Miss France, à l'âge de 90 ans

La célèbre « dame au chapeau » s’éteint, laissant derrière elle une longue carrière marquée par les polémiques et la défense des Miss.

Geneviève de Fontenay, la papesse historique du concours Miss France, est décédée à l’âge de 90 ans, selon une annonce de son entourage à l’AFP confirmant les informations de TF1. Née le 30 août 1932 à Longwy (Meurthe-et-Moselle), elle laisse derrière elle une carrière emblématique au sein du concours de beauté français.

Représentante de produits de beauté dès ses 20 ans, Geneviève de Fontenay rencontre en 1954 Louis Poirot, dit de Fontenay, alors président de la structure Miss France. Ils se marient et auront deux fils, malheureusement l’un d’eux décédera à l’âge de 29 ans. Elle reprend seule en 1981 la direction du Comité Miss France après la disparition de Louis de Fontenay et devient rapidement une figure incontournable du concours.

Au fil des années, elle s’est imposée comme la « mère » de toutes les Miss, mais également comme une gardienne du temple, défendant un certain modèle de beauté et de valeurs. Reconnaissable à ses tenues noires et blanches, ainsi qu’à son chapeau qui lui a valu son surnom de « dame au chapeau », Geneviève de Fontenay a marqué les esprits par ses coups de gueule, ses prises de position controversées dans les débats de société, et ses changements de cap politiques.

En 2010, elle décide de claquer la porte du concours Miss France pour des divergences de vues. Suite au rachat de la société Miss France par Endemol en 2002, des tensions éthiques émergent quant à l’organisation du concours et de la cérémonie. En réaction à la médiatisation d’une Miss destituée pour des photos érotiques, Geneviève de Fontenay accuse Endemol de vulgariser l’image des Miss, et décide de créer un concours dissident éphémère, Miss Prestige nationale, entraînant une guerre judiciaire avec Endemol. Les poursuites seront finalement abandonnées en 2013.

Après avoir régné pendant plus de 60 ans sur les concours de beauté, elle annonce en 2015 « tourner la page des Miss », ne se sentant plus en accord avec les évolutions du concours. Connue pour ses propos polémiques, elle avait boycotté le centenaire des concours de beauté en France organisé fin 2020 par TF1, en désaccord sur la date retenue pour le premier concours de « la plus belle femme de France ».

Geneviève de Fontenay s’est retirée de la vie publique depuis plusieurs années. En juin dernier, elle avait été mise en examen pour injures et incitation à la discrimination transphobes, marquant ainsi une ombre sur une carrière qui aura laissé une empreinte indélébile dans l’histoire de Miss France. Aujourd’hui, c’est avec tristesse que le monde de la beauté et du spectacle salue la mémoire de cette icône charismatique et controversée.

Lire Plus

Les + Lus