Première édition du festival Zéro Déchet… L’événement organisé par l’association montpelliéraine a pour objectif de donner les clefs d’une vie quotidienne sans impact ou presque. Au programme : stands d’initiation et animations autour de la réutilisation et de la réparation…. Rendez-vous le mois prochain à la Halle Tropisme.
» Le meilleur déchet est celui qu’on ne produit pas « . Telle est la philosophie véhiculée par l’association Montpellier Zéro Déchet. Couture, tri, troc : toutes les techniques pour mettre à la poubelle les mauvais réflexes seront présentées lors de cette première édition.
Stéphanie, co-présidente de MZD rappelle qu’ à Montpellier, c’est plus de 600 kg de déchets par habitant, tous les ans. On imagine l’ampleur à l’échelle du territoire français.
« Abandonner le tout-jetable »
Même si le confinement a amené une prise de conscience chez une partie de la population : « les mauvaises habitudes ont tendance à revenir assez vite ». Objectif de la démarche: amener un maximum de personnes à abandonner le tout-jetable…
Le mois prochain, elles seront derrière les stands installés spécialement pour l’occasion à la Halles Tropisme. Conférences, quiz, démonstration : tous les moyens pour prôner le réutilisable, et montrer qu’on peut vivre (presque) sans déchet, seront mis en lumière.
Toilettes sèches et matériel de récup’
« Réparer au lieu de jeter systématiquement, acheter du réutilisable ». En résumé : bannir les habitudes consuméristes. Et le festival a décidé de réduire au maximum ses rejets tout au long de l’évènement : toilettes sèches, billets électroniques, matériel de récup’ ou encore vaisselles réutilisables…
Un choix judicieux : les deux co-présidentes proposent un évènement quasi « zéro déchet » : la quantité induite par le festival ne devrait pas dépasser 150 grammes de déchets, un exploit pour un évènement de cette ampleur.
La bouteille en plastique, fléau n°1
« Le quotidien zéro déchet n’est pas seulement l’affaire des écolos ». Stéphanie reste optimiste, pour elle tout le monde peut agir à son échelle : « Rien qu’en remplaçant la bouteille en plastique par une gourde, on contribue à combattre le fléau numero 1 en terme de pollution ».
Elle est bien consciente qu’il sera difficile d’envisager un changement drastique des habitudes du jour au lendemain, mais en adoptant « pas à pas » les bons réflexes, c’est possible.
Montpellier bientôt sans déchet ?
Le tri est une chose, donner les moyens aux habitants de le faire en est une autre. L’association MZD travaille d’ailleurs en ce moment en collaboration avec la ville de Montpellier, en vue de parvenir à une gestion totale des déchets sur le territoire, d’ici quelques années. Le collectif porte bien son nom : Montpellier Zéro Déchet, c’est l’objectif final du collectif.
Rendez-vous le mois prochain, à la Halles Tropisme à Montpellier pour un cours de « vie sans déchet » (ou presque sans).
Gaëlle Ohan-Tchélébian