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Mondiaux de judo: Agbegnenou, force 5 !

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Et de cinq ! Totalement dominatrice toute la journée comme elle l’est depuis près de cinq ans dans la catégorie des -63 kg, la Française Clarisse Agbegnenou a remporté mercredi à Budapest son cinquième titre de championne du monde de judo, comme un avant-goût du sacre olympique qu’elle vise cet été à Tokyo.

Imperturbable et indéracinable sur les tapis de Budapest, la Française a conclu son parcours par un nouvel ippon en finale, par immobilisation sur la Slovène Andreja Leski, impuissante, comme les autres.

Cinq combats, cinq ippons et cinq doigts montrés à la caméra, avec cinq étoiles sur les cinq ongles, comme ces cinq titres mondiaux qui, ajoutés à ses cinq sacres continentaux, la font entrer encore un peu plus dans la légende de son sport.

« J’ai été assez sereine, calme. Je n’ai pas fait de +golden-score+, j’ai fait pas mal de sol. Je l’avais beaucoup travaillé et je suis contente que ça fonctionne, ça me montre que je suis sur le bon chemin. Je me sens bien, je n’ai mal nulle part, aucun strap », souriait-elle après sa finale, comme si elle sortait d’une bonne séance d’entraînement.

Il y avait d’ailleurs dans sa présence à Budapest l’idée d’une répétition générale avant Tokyo (23 juillet-8 août), à blanc, car ses deux principales rivales, la Japonaise Miku Tashiro et la Slovène Tina Trstenjak, qui l’avait battue en finale des JO-2016 à Rio, n’étaient pas là.

Comme elles, beaucoup ont choisi de faire l’impasse sur ces Mondiaux curieusement placés sur la route des Jeux. Mais Agbegnenou a décidé de venir en Hongrie pour conserver le dossard rouge, ce privilège des champions du monde en titre qui est pour elle comme une deuxième peau depuis une éternité.

« Je n’avais pas peur. Quand je viens en compétition, c’est que je suis à 100%. Je voulais avoir tout, les +Monde+ et les Jeux, ou rien », a-t-elle ajouté.

« L’étoile manquante »

Car les Mondiaux sont sa maison, avec désormais cinq titres, dont les quatre derniers, et deux médailles d’argent en 2013 et 2015, qui sont aussi ses plus mauvais résultats dans l’épreuve.

Cette médaille d’or N.5, après celles de 2014, 2017, 2018 et 2019, la place désormais tout près des trois judokates les plus titrées de l’histoire des championnats du monde: la Japonaise Ryoko Tani, la Chinoise Wen Tong (sept titres chacune) et la Belge Ingrid Berghmans (six).

Au plan français, elle dépasse aussi au palmarès David Douillet et ses quatre titres mondiaux, mais reste derrière Teddy Riner et ses incroyables 10 médailles d’or.

« Je suis fière de ce que je fais et de cette année qui est dure pour moi », a-t-elle expliqué, parlant du report des JO, son obsession, comme d’un « coup de massue », qui lui a un temps fait penser à « tout arrêter ».

Car aux Jeux olympiques, l’histoire est différente et c’est cette histoire qu’Agbegnenou veut désormais réécrire à sa façon cet été. Battue en 2016 à Rio par Trstenjak, la licenciée de Champigny-sur-Marne n’a en effet jamais digéré.

« Son gros capital confiance, on l’a conforté. Ca sera un petit plus avant les Jeux. Ce qui est pris n’est plus à prendre. Mais l’essentiel c’est le seul titre qui lui manque, l’or olympique », a confirmé Larbi Benboudaoud, directeur de la haute performance et patron des Bleus.

Les championnats du monde sont déjà derrière, « et si elle veut commencer la deuxième main (pour un sixième titre, NDLR), il faudra qu’elle revienne », a aussi souri Benboudaoud. Agbegnenou, elle, est déjà lancée vers le Japon et son rêve olympique. « Maintenant, il reste l’étoile manquante. »

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.

Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.

La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.

De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.

Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.

Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.

En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »

Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.

Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.

Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.

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Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann

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Ligue des nations : Les Bleus s'imposent contre Israël

La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.

La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.

Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).

La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.

En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).

Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.

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