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Bassin de Thau

Mèze : La « vraie-fausse » démocratie participative Mézoise

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Les conseils de quartier

Début 2021, la municipalité de Mèze annonçait mettre en place des conseils de quartier afin de développer la démocratie participative. Néanmoins, les membres d’Agir pour Mèze, souhaitant participer à cette mesure – qui figurait dans leur programme – se sont vus refuser leur candidature.

Les conseils de quartier sont obligatoires, en France, pour les communes de plus de 80 000 habitants depuis la loi Vaillant de 2002. Ils sont néanmoins facultatifs pour les communes comprises entre 20 000 et 79 999 habitants. À Mèze, ils ont été créés dans un cadre extra-légal avec la volonté, pour la municipalité de « favoriser la démocratie continue, en mettant en place des dispositifs qui permettent aux citoyens d’être acteurs du bien vivre ensemble au sein de la commune. » La sélection de ces citoyens se faisait via une adresse mail. Il y avait 15 places de disponibles par quartier et les 15 premières candidatures reçues étaient retenues. La municipalité a décidé de créer dix conseils de quartier – répartis en fonction des zones des bureaux électoraux. Ces derniers possèdent chacun un référent de quartier, nécessairement membre de la majorité.

Une démocratie participative à deux vitesses 

Lors du Conseil municipal où cette mesure a été décidée, il était dit : « Aucune représentation officielle n’est prévue pour les élus de l’opposition mais, ce sont des citoyens comme les autres et à titre personnel, ils peuvent postuler au sein de leur quartier. » Ainsi, les membres d’Agir pour Mèze se sont empressés de candidater aux conseils de leur quartier. Néanmoins, ils ont tous – élus comme colistiers – reçu une lettre stipulant « votre candidature n’a pas été retenue dans la mesure où vous siégez déjà au sein du Conseil municipal de la ville de Mèze ou que vous pouvez être appelé à intégrer cette instance durant ce mandat. » Une décision contestable quand on sait que plus de 46 % des Mézois ont voté pour des élus qui seront exclus des conseils de quartier.

Des choix controversés

Ainsi, malgré leur volonté de participer à ces conseils de quartier, Agir pour Mèze en est exclu. Eve Gimenez-Silva, élue d’opposition explique, « nous avions effectué un travail sur les conseils de quartier avec les Mézois à l’occasion de notre campagne, car c’était un axe important de notre politique. Nous avons même proposé à la majorité de travailler en collaboration sur ce projet, mais notre aide a été refusée. » Par ailleurs, l’élue d’Agir pour Mèze affirme « je ne comprends pas la composition des conseils qui ne comportent que des élus de la majorité et qui ne laissent aucune place aux élus minoritaires, ce n’est pas conforme à l’image que l’on a d’une démocratie participative. »

Pour information, nous avons contacté la mairie de Mèze, notamment Lysiane Estrada-Calueba, seconde adjointe déléguée à la participation citoyenne, afin d’entendre les différents partis et d’être le plus factuel possible, mais personne n’a daigné répondre à nos sollicitations. 

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Frontignan

Frontignan : le maire socialiste et les élus écologistes vont trahir les électeurs de gauche

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Frontignan : le maire socialiste et les élus écologistes vont trahir les électeurs de gauche
©VilledeFrontignan

La élus de la majorité municipale de Frontignan, au soutien de François Commeinhes. Ils devraient voter en faveur de la prochaine augmentation d’impôts de la Sète Agglopôle Méditerranée.

Le maire socialiste de Frontignan, Michel Arrouy, s’apprête à trahir les électeurs de gauche, en votant en faveur de l’augmentation des impôts lors du prochain conseil communautaire de Sète Agglopôle Méditerranée (SAM), prévu pour le 6 avril 2023. Cette mesure, qui équivaut à environ 200 € d’augmentation par habitant, concerne toutes les communes du bassin de Thau.

Alors que le président Renaissance et Les Républicains de la SAM, François Commeinhes, fait face à une résistance inédite, même au sein de ses propres rangs, Michel Arrouy a annoncé contre toute attente, dans le dernier numéro du magazine de la ville, qu’il était favorable à l’augmentation des impôts. La position de la majorité municipale de Frontignan va à l’encontre des revendications exprimées par les électeurs de gauche lors des manifestations qui ont lieu dans tout le pays depuis plusieurs semaines, exigeant une taxation plus élevée des grosses fortune.

Expliquant sa position, le maire socialiste a déclaré : « Après avoir longuement débattu en groupe majoritaire, nous avons accepté le principe de cette hausse. Nous la validons pour maintenir les 40M€ par an sur le territoire et pour voir se réaliser les grands projets d’équipements promis à Frontignan, ainsi que les travaux sur le pluvial dont nous avons besoin. »

Cette décision est un choix surprenant étant donné que la gauche est supposée défendre les intérêts des classes populaires et des ménages les plus modestes, qui font face à une inflation incontrôlable et à une crise énergétique sans précédent. Au-delà de cela, les socialistes et les écologistes qui composent cette majorité municipale à Frontignan, s’apprêtent à trahir leurs électeurs au moment où ils ont le plus besoin de soutien et de lutte. Cette trahison s’inscrit manifestement dans un contexte de chantage politique visant à obtenir des équipements, en échange du vote en faveur d’une augmentation des impôts. Toutefois, ces équipements seraient validés à la condition que François Commeinhes respecte sa promesse d’investissement. Lunaire.

Le maire socialiste de Frontignan et sa majorité municipale ont déjà trahi les valeurs de gauche à plusieurs reprises durant ce mandat. En effet, ils ne permettent pas à notre rédaction de participer aux conférences de presse, car nous avons osé poser des questions dérangeantes sur les dépenses publiques de la ville. De plus, cette majorité ne respecte pas les principes d’une gestion financière saine et transparente, en refusant de transmettre des documents administratifs. Cette attitude a finalement contraint Le Singulier à les obtenir devant le tribunal administratif de Montpellier, et a causé des frais d’avocats inutiles pour les administrés.

Face à cette situation, on peut se demander ce qu’il reste de gauche à Frontignan, en dehors de son maire et de sa majorité municipale. Les électeurs de gauche sont en droit d’attendre de leurs élus qu’ils défendent leurs intérêts, plutôt que de soutenir une politique financière destructrice d’un président de communauté d’agglomération macroniste.

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Économie

Journée morte au port de Sète : les marins pêcheurs crient leur détresse face aux réglementations

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Sète : les marins pêcheurs crient leur colère face aux réglementations et à la hausse des carburants

Aucun bateau n’est sorti du port de Sète. Les marins pêcheurs ont lancé une opération inédite « filière morte ». Ils protestent contre les réglementations européennes qu’ils jugent inadaptées et la hausse des carburants, qui fragilisent leur secteur.

La pêche, qui ne représente plus que 25% du poisson vendu sur les étals de l’hexagone, est en danger. Dans ce contexte, les professionnels ont décidé de faire entendre leur voix en organisant une journée morte dans les ports de pêche de France, de Boulogne-sur-Mer à Sète en passant par Brest.

Les marins pêcheurs de Sète ont dénoncé le plan d’action présenté par la commission européenne, qui prévoit l’interdiction de certains de leurs outils, comme les chaluts et les dragues, dans les aires marines protégées en 2030. Ils ont également critiqué la décision du Conseil d’État qui impose la fermeture de certaines zones de pêche en Atlantique afin de préserver les dauphins dont les échouages se sont multipliés dans le golfe de Gascogne.

Près de 100 marins pêcheurs de l’Occitanie ont rejoint le mouvement pour exprimer leur détresse et leurs difficultés au quotidien. Les empilements administratifs et la restriction des zones de pêche sont autant de freins qui fragilisent le secteur. Les marins pêcheurs sont inquiets pour leur avenir.

« Si on n’a plus de poissons, c’est toute la filière qui coule », a déclaré un marin pêcheur. Cette journée morte vise à alerter l’opinion publique sur la situation difficile que traverse le secteur de la pêche en France.

Les pêcheurs ont pu bénéficié du soutien du député de la 7e circonscription de l’Hérault, Aurélien Lopez-Liguori, présent jeudi matin aux côtés des manifestants pour soutenir leurs revendications lors de l’opération « filière morte ».

La flotte française a diminué d’un quart en 20 ans. Face à cette situation, les marins pêcheurs ont adressé une lettre ouverte au président de la République pour réclamer une audience à l’Élysée. Ils souhaitent être reçus pour discuter des mesures à mettre en place pour soutenir leur secteur et garantir leur avenir.

Malgré les difficultés, les marins pêcheurs ont affirmé leur détermination à continuer à exercer leur métier et à défendre leur filière

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Gigean

Crise Politique à Gigean : le maire retire les délégations de son adjoint qui s’oppose à une augmentation des impôts

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Crise politique à Gigean : le maire retire les délégations de son adjoint qui s'oppose à une augmentation des impôts
©Gigean-Marc Gonzalez, 1er adjoint au maire

Le premier adjoint s’oppose à l’augmentation des taxes locales à Sète Agglopôle Méditerranée, ce qui a conduit le maire à lui retirer ses délégations.

Le 6 avril 2023, lors du prochain conseil communautaire de la Sète Agglopôle Méditerranée (SAM), les élus devront se prononcer sur une augmentation des taxes locales pour les habitants de toutes les communes du bassin de Thau. Cette mesure, équivalant à environ 200€ par habitant, suscite des réactions contrastées parmi les maires du territoire.

Thierry Baeza, maire de Mèze, a déjà annoncé son intention de voter contre cette augmentation et a appelé à freiner les dépenses excessives. D’autres maires du bassin de Thau devraient se rallier à cette position, inquiets des conséquences de cette hausse sur les habitants déjà éprouvés par une inflation galopante. Cependant, certains maires semblent prêts à soutenir cette augmentation, non sans conséquences politiques.

À Gigean, Marcel Stoecklin, maire de la commune, a exprimé début mars à ses colistiers, son intention de voter en faveur de de cette augmentation. Selon nos informations, cette position est loin de faire l’unanimité et a créé des tensions au sein du conseil municipal. La grande majorité des élus de la majorité ne comprennent pas la position du maire de Gigean, qui va à l’encontre des intérêts des administrés.

Marc Gonzalez, premier adjoint au maire en charge de la sécurité et de la communication, fait partie des frondeurs les plus opposés à cette augmentation des impôts qui sera votée prochainement en conseil communautaire. Cette divergence d’opinions a conduit Marcel Stoecklin à retirer les délégations de son premier adjoint, dans le but d’apaiser les tensions internes et de garder la main sur la majorité municipale.

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Cette hausse des taxes locales, en pleine crise énergétique et d’inflation, continue de diviser les élus du bassin de Thau. Le vote du 6 avril prochain révélera les choix de chaque camp et leurs conséquences sur l’avenir politique des élus concernés.

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