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Thau : Gilles Phocas soutient la LGV dans l’intérêt général

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Mèze : Gilles Phocas soutient la LGV dans l’intérêt général

Au cœur des débats depuis plusieurs semaines, la LGV reliant Nîmes à Perpignan a été abordée lors du dernier conseil municipal de la ville de Mèze. Gilles Phocas a fait connaître ses arguments en faveur de ce projet.

Le 20 janvier dernier, Gilles Phocas a fait valoir son opinion pro-LGV devant les élus Mézois. Plus enthousiaste que ses homologues sur le sujet, il met en avant la légitimité de la France qu’il y a à la clef. « Le TGV, et bien d’autre innovations, font partie des choses qui constituent la grandeur de notre pays. Quand le TGV est arrivé à Montpellier, la première personne qui est descendu du TGV c’est le président de la République. Et donc tout le monde était heureux que le TGV arrive à Montpellier, se souvient M. Phocas. Mais vous ne croyez tout de même pas que le tracé n’a occasionné aucun impact environnemental entre Paris et Montpellier, s’insurge-t-il. À l’époque, aucun habitant du Languedoc-Roussillon ne s’est soucié des milliers de kilomètres et des centaines de zones sensibles qui ont été impactées. Pourtant, tout le monde était content d’avoir accès au TGV ».

« Respecter la parole de la France et faire primer l’intérêt général »

Rappelant que la parole de la France n’est pas souvent respectée en ce moment sur la scène internationale, Gilles Phocas martèle que l’aboutissement de ce projet honorerait la légitimité de l’Hexagone. « Si on peut avoir l’occasion, pour une fois, d’aller au bout de ce que qu’on a imposé aux Espagnols, espère-t-il. Rappelons qu’ils ont construit des voies ferrées jusqu’à leur frontière sur notre volonté ».

L’élu dénonce également des arguments égoïstes : « Pour un Mézois, se rendre à la gare de Montpellier Sud de France prend quasiment autant de temps qu’un trajet jusqu’à la gare de Sète. C’est typique de l’hypocrisie française. On veut prendre des autoroutes, mais on ne veut pas qu’elles soient construites à côtés de chez nous. C’est pareil pour les logements sociaux, les prisons, les ZAE ou les déchetteries », développe-t-il.

Bien qu’il affirme que défendre les intérêts individuels des Mézois est du ressort des élus, M. Phocas insiste sur une autre tâche qui les incombe : défendre l’intérêt général. « Oui, il faut défendre les intérêts particuliers. Il faut défendre nos viticulteurs pour empêcher qu’ils soient spoliés, affirme-t-il. Néanmoins, si ce ne sont pas nos viticulteurs qui sont impactés et qu’on arrive à obtenir le décalage du tracé, ce seront d’autres personnes qui seront tout autant embêtées. Le tracé de la LGV suit à peu près le tracé de l’autoroute. Selon moi, l’autoroute représente plus de pollution sonore et environnementale qu’une LGV. »

« Je pense que remettre en cause le trajet au bout de trente ans nous fera passer pour des imbéciles, une fois de plus. Ce n’est pas au moment où on conclut les choses qu’il faut réagir, s’impatiente Gilles Phocas.

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1 Commentaire

1 Commentaire

  1. rasbora

    21 février 2022 at 17 h 55 min

    je suis tout a fait d’accord avec lui et il faudra le faire un jour alors je pense que c’est le bon moment .

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Mèze

Mèze : une opposition absente, les mèzois lâchés face aux hausses tarifaires

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Mèze : une opposition absente, les mézois lâchés face aux hausses tarifaires
©MèzeDemain - Nicolas Goudard

Alors que les habitants de Mèze subissent des hausses successives du tarif de l’eau, l’attitude de l’opposition locale interroge. Entre absences et votes en faveur de Sète, les mézois paient le prix d’un manque de défense de leurs intérêts.

Le jeudi 19 décembre, le conseil communautaire de Sète Agglopôle Méditerranée (SAM) a été marqué par un débat houleux sur les tarifs de l’eau. La majorité mézoise, menée par le maire Thierry Baëza, a dénoncé avec force une nouvelle augmentation de 2 %, venant s’ajouter à celles de 2022 et 2023. Depuis 2019, la facture des mèzois a ainsi grimpé de 20,6 %, tandis que les sétois bénéficient d’une baisse cumulative de 15,1 %. Ce contraste saisissant a fait bondir les élus mèzois, qui dénoncent une « injustice flagrante ».

« Rien ne justifie cette hausse, si ce n’est une volonté manifeste de pénaliser la régie de l’eau de Mèze », a martelé Thierry Baëza. Selon la municipalité, les infrastructures de la ville affichent pourtant un faible taux de pertes et une gestion reconnue pour son efficacité. « Pourquoi les mèzois doivent-ils financer les baisses appliquées à Sète ? Cette décision, imposée sans concertation, accentue un sentiment d’injustice déjà nourri par des charges en constante augmentation depuis 2017 », a ajouté le maire de Mèze.

Cependant, une source de frustration supplémentaire réside dans l’attitude de l’opposition mézoise. Nicolas Goudard, élu d’opposition et membre de « Mèze Demain », unique représentant de cette opposition à siéger au sein du conseil communautaire aux côtés de la majorité municipale, suscite des interrogations quant à son engagement envers ses concitoyens.

Après avoir voté en 2023 en faveur d’une précédente augmentation des tarifs, il s’est distingué par son absence lors du dernier conseil communautaire, ainsi que tout au long de l’année écoulée, tout en continuant à percevoir ses indemnités, précise la majorité municipale. De surcroît, ses prises de position répétées en faveur du maire affairiste sétois, condamné et interdit d’exercer les fonctions de maire et de président de la SAM, suscitent l’étonnement.

La majorité mézoise exprime aujourd’hui sa volonté de reprendre la gestion de l’eau, transférée à la SAM sous l’ancien maire Henry Fricou. Ce dernier est par ailleurs visé par une enquête judiciaire, qui a conduit ces dernières semaines à plusieurs perquisitions dans des entreprises privées et des administrations publiques. Les détails de ces investigations seront approfondis dans un prochain article de notre rédaction.

Dans ce climat tendu, les mèzois expriment en nombre croissant leur inquiétude sur les réseaux sociaux face à des hausses tarifaires qu’ils jugent insoutenables. L’équité entre les communes de l’agglomération est de plus en plus remise en question, tout comme la responsabilité des élus, qu’ils soient de la majorité ou de l’opposition. Ils demandent désormais des actions concrètes pour mettre un terme à une situation qu’ils considèrent profondément injuste.

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Bouzigues

Élections législatives : Manon Bouquin (RN) élue dans la 4ème circonscription de l’Hérault

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Élections législatives : Manon Bouquin (RN) élue dans la 4ème circonscription de l’Hérault

Manon Bouquin, candidate du Rassemblement National, a été élue députée de la 4ème circonscription de l’Hérault au second tour des élections législatives anticipées, battant de justesse le député sortant Sébastien Rome du Nouveau Front Populaire.

Manon Bouquin est la nouvelle députée de la 4ème circonscription de l’Hérault, qui concerne les communes de Mèze, Poussan, Gigean, Loupian et Bouzigues sur le bassin de Thau. Elle vient à bout du député sortant, Sébastien Rome, du Nouveau Front Populaire.

Avec 40 186 voix, soit 50,49 % des suffrages exprimés, Manon Bouquin confirme la forte dynamique du Rassemblement National (RN) dans cette circonscription. En comparaison, des résultats du premier tour des élections législatives, elle avait obtenu 35 216 voix, soit 41,26 % des suffrages exprimés. Cette progression de 4 970 voix souligne une consolidation du soutien électoral pour la nouvelle députée et son parti.

Sébastien Rome, son adversaire du Nouveau Front Populaire (NFP), a récolté 39 408 voix, représentant 49,51 % des suffrages exprimés. Lors du premier tour, il avait obtenu 28 171 voix, soit 33,00 % des suffrages exprimés. Le député sortant a donc gagné 11 237 voix supplémentaires mais cela n’a pas suffi pour surpasser Manon Bouquin. Le député du NFP perd son siège.

Le taux de participation au second tour s’est établi sur cette circonscription à 72,90 % des inscrits. Parmi les votants, 6 321 ont voté blanc (7,20 % des votants), et 1 877 votes nuls ont été comptabilisés (2,14 % des votants). Les suffrages exprimés ont atteint 79 594 voix, soit 90,66 % des votants.

Le RN gagne donc une seconde députée sur le bassin de Thau. Avec Aurélien Lopez-Liguori élu la semaine dernière au premier tour, le RN compte désormais 2 députés sur 3 sur le bassin de Thau.

Résultats détaillés :

Manon Bouquin (RN) : 40 186 voix, 50,49 % des exprimés.
Sébastien Rome (NFP) : 39 408 voix, 49,51 % des exprimés.

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Mèze

Élections législatives : Manon Bouquin (RN) en tête dans la 4ème circonscription de l’Hérault

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Élections législatives : Manon Bouquin (RN) en tête dans la 4ème circonscription de l’Hérault
©Manon Bouquin

Manon Bouquin, candidate du Rassemblement National, arrive en tête du premier tour des élections législatives dans la 4ème circonscription de l’Hérault avec 35 216 voix, soit 29,25 % des inscrits.

Manon BOUQUIN, candidate du Rassemblement National (RN), arrive en tête du premier tour des élections législatives dans la 4ème circonscription de l’Hérault avec 35 216 voix, soit 29,25 % des inscrits et 41,26 % des voix exprimées.

Le Rassemblement National marque une nette progression par rapport à 2022, où Manon Bouquin avait récolté 13 633 voix, soit 22,71 % des suffrages. Cette année, elle a gagné 21 583 voix supplémentaires, consolidant ainsi sa position de leader dans cette circonscription. Cette avancée significative démontre une mobilisation accrue de l’électorat en faveur du RN, malgré le climat politique tendu et les nombreux défis socio-économiques.

Le député sortant du Nouveau Front Populaire, Sébastien ROME, arrive en seconde position avec 28 171 voix, soit 23,39 % des inscrits et 33,00 % des voix exprimées. Comparé à 2022, où il avait obtenu 16 841 voix (28,06 %), Sébastien ROME a certes augmenté son nombre de voix de 11 330, mais il accuse une baisse de près de 4,67 % en pourcentage des inscrits. Cette baisse relative en pourcentage peut s’expliquer par une concurrence électorale plus féroce et une forte poussée du RN au niveau national.

Jean-François ELIAOU, candidat macroniste, se classe troisième avec 19 260 voix, représentant 15,99 % des inscrits et 22,56 % des voix exprimées. En 2022, il avait obtenu 12 527 voix (20,87 %), ce qui montre une augmentation de 6 733 voix. Cependant, en termes de pourcentage des inscrits, il enregistre une baisse de 4,88 %. Cette diminution pourrait être attribuée à la fragmentation de l’électorat centriste et à une campagne qui n’a pas réussi à capter suffisamment de nouveaux soutiens.

Florence LARUE, a recueilli 886 voix, soit 0,74 % des inscrits et 1,04 % des voix exprimées. Cette faible performance souligne la difficulté pour les candidats de l’extrême gauche à s’imposer dans un paysage électoral dominé par des partis plus grands.

Bleuette SIMON, candidate de Reconquête!, obtient 1 822 voix, soit 1,51 % des inscrits et 2,13 % des voix exprimées. Sa performance, bien que modeste, montre une légère présence de l’idéologie d’Éric Zemmour dans cette circonscription.

Le taux de participation dans la 4ème circonscription de l’Hérault a atteint 73,30 %, une nette amélioration par rapport aux élections législatives précédentes. Le premier tour des élections législatives dans la 4ème circonscription de l’Hérault a révélé un paysage politique en transformation, avec une nette progression du Rassemblement National et une légère érosion des soutiens pour les candidats du Nouveau Front Populaire et d’Ensemble. Le second tour s’annonce donc très disputé, chaque voix comptant pour déterminer l’issue de ce scrutin crucial. Les électeurs devront choisir entre la continuité avec le Nouveau Front Populaire et le changement radical proposé par le Rassemblement National.

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