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Meurtre d’Alexia: Jonathann Daval bientôt fixé sur son sort

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Jonathann Daval, qui se dit prêt à « payer » pour le meurtre de sa femme Alexia, sera fixé sur son sort samedi dans la soirée, quand les assises de la Haute-Saône rendront leur verdict, dernier acte d’un procès ultra médiatisé à haute intensité émotionnelle.

Le verdict « devrait intervenir (samedi) en fin d’après-midi ou début de soirée », selon le président de la cour d’assises, Matthieu Husson.

Jonathann Daval, un informaticien de 36 ans, a reconnu pendant son procès avoir tué intentionnellement son épouse. Il encourt la réclusion criminelle à perpétuité.

Chargé de porter l’accusation, l’avocat général, Emmanuel Dupic, présentera ses réquisitions samedi à partir de 09H30. Les trois avocats de la défense, qui ont d’ores et déjà annoncé qu’ils entendaient plaider l’homicide volontaire, prendront ensuite la parole.

La parole sera alors à l’accusé qui pourra s’exprimer une dernière fois.

« Plus d’avenir »

« J’ai plus d’avenir (…) Je dois payer pour les actes que j’ai commis », a lâché vendredi ce trentenaire émacié aux allures de frêle adolescent, victime mercredi soir d’un malaise vagal en plein interrogatoire.

Au terme de six jours d’audience – un de plus que les cinq prévus, tant les débats ont été nourris – la cour se retirera pour délibérer.

Il faudra vraisemblablement plusieurs heures pour que les trois magistrats professionnels et les six jurés, cinq femmes et un homme, se forgent une intime conviction sur ce dossier hors norme.

Vendredi soir, les parties civiles ont réclamé une « peine à la hauteur » des « souffrances » endurées par les proches d’Alexia, a plaidé l’un de leurs avocats, Me Gilles-Jean Portejoie, évoquant les multiples revirements de Jonathann Daval qui avait un temps mis en cause sa belle famille, avant de s’accuser de nouveau.

Alexia, « étranglée » pendant « quatre à cinq minutes » et qui a reçu « cinq à six coups de poing », a été « massacrée », a renchéri son fils, Me Jean-Hubert Portejoie.

Les parties civiles ont également insisté toute la semaine sur des pistes pourtant non retenues à l’issue de l’instruction et que les experts ont été incapables de confirmer au procès : la « profanation » sexuelle post mortem du corps d’Alexia par Jonathann, qui lui aurait de surcroit administré à son insu des médicaments à plusieurs reprises.

« Morsure »

Jeudi, Jonathann Daval est longuement revenu sur le soir du crime, qui s’est déroulé à leur domicile dans la nuit du 27 au 28 octobre 2017, sur fond de difficultés conjugales aiguës : Alexia souhaitait ardemment un enfant mais son mari, qui souffrait de troubles de l’érection, la fuyait de plus en plus.

Ce soir-là, il dit avoir refusé une relation sexuelle à son épouse. Une violente dispute éclate. Le facteur déclenchant ? Alexia l’aurait mordu, provoquant sa rage : « la morsure, ça m’a mis hors de moi », a-t-il expliqué.

Il lui assène alors plusieurs coups, avant de l’étrangler.

C’est « la colère de toutes ces années qui est ressortie (…) D’où l’étranglement pour qu’elle se taise », a-t-il dit, arguant qu’Alexia « l’humiliait » en lui disant notamment qu’il n’était « pas un homme ».

Il traîne ensuite « comme un sac à patates » son corps sans vie dans son véhicule de travail, avant de le transporter le lendemain matin dans un bois proche où il l’incendie.

Il donne ensuite l’alerte, soutenant que sa femme n’est pas revenue de son jogging. Le corps d’Alexia sera retrouvé deux jours plus tard, le 30 octobre 2017 après d’intenses recherches.

Pendant trois mois, son visage de veuf éploré apparaîtra dans tous les médias, contribuant à alimenter la médiatisation intense de cette affaire.

« Bribes de vérité », ont fustigé les parties civiles, convaincues que Jonathann Daval est loin d’avoir dit toute la vérité.

« Adieu »

Dans une ultime et émouvante tentative, Isabelle Fouillot, la mère d’Alexia, a ainsi tenté d’arracher vendredi matin les réponses aux questions qu’elle se pose encore.

Durant l’instruction, son rôle avait été déterminant lorsqu’elle avait obtenu lors d’une émouvante confrontation de nouveaux aveux de la part de l’accusé qui incriminait alors sa belle-famille.

« Je pense qu’Alexia voulait s’en aller, c’est pour ça que tu l’as tuée? », l’a-t-elle interrogé à la barre. « Non (…) C’est une dispute, Isabelle, faut le croire », lui a répliqué son ancien gendre.

« Je te souhaite un bon séjour en prison, Jonathann. Adieu », lui lance alors Mme Fouillot, dépitée, avant de regagner sa place.

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Tempête Kirk : 30 départements en vigilance orange pour pluie et vent

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Tempête Kirk : 30 départements en vigilance orange pour pluie et vent

La dépression Kirk traverse la France avec des pluies torrentielles et des vents violents, forçant Météo-France à placer 30 départements en vigilance orange. Des inondations et des perturbations des transports sont à prévoir, notamment dans les régions les plus touchées.

La tempête Kirk s’abat sur la France ce mercredi, entraînant des conditions météorologiques sévères. Météo-France a placé 30 départements en vigilance orange, soit cinq de plus que la veille, en raison de l’intensité des pluies et des vents qui balaient le pays. Cette perturbation concerne un large axe allant de la Vendée à la Champagne-Ardenne, ainsi que plusieurs zones montagneuses, notamment les Pyrénées, où les rafales atteignent des sommets impressionnants.

Parmi les départements concernés, 23 font face à un risque d’inondation en raison des précipitations intenses, tandis que quatre autres sont placés en alerte pour des vents violents, principalement dans les Pyrénées-Atlantiques et les Hautes-Pyrénées, où les rafales pourraient atteindre jusqu’à 150 km/h sur les sommets. Les départements de la Loire et du Rhône, également sous alerte pour des vents puissants, voient leurs infrastructures locales perturbées, avec notamment l’interruption du trafic ferroviaire entre Lyon et Saint-Étienne.

Les cumuls de pluie prévus pour la journée dépassent les normales mensuelles, avec des pointes de 90 mm attendues dans certaines régions comme les Pays de la Loire. Météo-France souligne que la saturation des sols, déjà très humides en cette fin d’année exceptionnellement pluvieuse, pourrait aggraver les risques d’inondations. Les régions d’Île-de-France et de Champagne-Ardenne, elles aussi sous alerte, devraient recevoir entre 40 et 60 mm de pluie. Des épisodes orageux sont également attendus en soirée dans les Alpes-Maritimes, où une vigilance accrue pourrait être déclenchée.

Cette situation s’inscrit dans une tendance météorologique marquée par des phénomènes extrêmes, accentués par le réchauffement climatique. Les experts de l’observatoire européen Copernicus rappellent que septembre a été un mois record en termes de précipitations, tant au niveau national qu’international, lié aux températures anormalement élevées qui favorisent de tels événements climatiques.

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L’Abbé Pierre avait « une sexualité problématique » : son neveu sort du silence

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L'Abbé Pierre avait "une sexualité problématique" : son neveu sort du silence

Guy Tuscher, neveu de l’Abbé Pierre, raconte dans une interview à France Bleu Isère que son oncle n’a jamais su respecter son vœu de chasteté. « Le célibat, pour lui, c’était insupportable. »

Guy Tuscher, 71 ans, accuse encore le coup. Des mois après les premières révélations du scandale sexuel autour de l’Abbé Pierre, son oncle, le septuagénaire revient sur le choc « violent » qu’il a dû encaisser en apprenant ce que l’homme d’Église avait fait à toutes ces femmes. Elles sont aujourd’hui 24 à accuser le capucin d’agressions sexuelles et de viols. « Cela a été violent. Mais, en fait, moi, je savais. Nous, dans la famille, on savait tous que la sexualité de notre oncle était problématique », confie Guy Tuscher, qui ignorait cependant tout des agressions sexuelles, telles qu’elles sont décrites dans les témoignages.

La mère de Guy Tuscher était très proche de son frère, l’Abbé Pierre. « C’était son frère préféré. C’était un garçon brillant, plein de vie », raconte son neveu. Elle savait cependant qu’il ne pourrait pas se passer d’une vie sans sexe et qu’entrer dans l’Église, faire vœu de chasteté, n’avait aucun sens. « Elle savait très bien que le célibat, pour lui, c’était quelque chose d’insupportable. En fait, elle lui en a énormément voulu quand il est devenu prêtre parce qu’elle savait que ça ne correspondait pas à ce qu’il était. » Et d’ajouter : « Ma mère lui disait de faire une psychanalyse pour régler ses problèmes, mais il n’a jamais voulu. »

S’il ne renie pas l’oncle qu’a été l’Abbé Pierre ni tout ce qu’il a pu accomplir « humainement et politiquement », Guy Tuscher ressent une « déception par rapport à l’homme ». Il lui en veut « d’avoir pris le risque de tout détruire ». Et s’il affirme soutenir « ces femmes qui ont raconté ce qu’elles ont subi », il assure aussi : « On ne peut pas non plus dire que tout ce qu’il a fait est à jeter. Ce n’est pas possible. »

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Aurores boréales : un phénomène visible depuis la France ce dimanche

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Aurores boréales : un phénomène visible depuis la France ce dimanche

Ce dimanche 6 octobre, le ciel français pourrait s’illuminer d’un phénomène exceptionnel : les aurores boréales. Un spectacle rare, déjà observé deux jours plus tôt, qui intrigue les passionnés d’astronomie et pourrait se dévoiler une nouvelle fois sous certaines conditions.

C’est un événement qui ne se produit que rarement sous nos latitudes. Ce dimanche 6 octobre, une poignée de chanceux pourrait lever les yeux vers un ciel teinté de vert et de violet, baigné par la magie des aurores boréales. Les prévisions annoncent la possibilité d’observer ce phénomène fascinant depuis la moitié nord de la France, un spectacle qui, habituellement, est réservé aux contrées nordiques. La dernière éruption solaire, survenue quelques jours plus tôt, pourrait bien offrir à la France un nouveau rendez-vous céleste.

« Les signaux sont encourageants, » confie Fabrice Mottez, spécialiste des phénomènes célestes et rédacteur en chef de la revue L’Astronomie. « Les conditions semblent réunies pour que l’on puisse observer les aurores, mais il ne faut rien présumer avec certitude. L’éruption solaire à l’origine de ces aurores est particulièrement énergétique, augmentant nos chances d’assister à ce spectacle dimanche soir. »

Les aurores boréales, aussi appelées « lumières du Nord », résultent de l’interaction entre les particules chargées du vent solaire et les gaz présents dans la haute atmosphère terrestre. Ces collisions produisent des traînées lumineuses qui ondulent dans le ciel, principalement aux pôles. Mais sous certaines conditions, comme celles qui se préparent ce week-end, ces lumières mystiques peuvent s’inviter dans des régions bien plus au sud.

Cependant, l’observation des aurores reste soumise à de nombreux facteurs. « Il est difficile de prédire la trajectoire exacte du vent solaire », explique Mottez. « Même si les prévisions sont optimistes, il se pourrait que le phénomène passe inaperçu, ou qu’il soit d’une intensité plus faible que prévu. » En France, les chances de les apercevoir sont estimées à environ 40%. Pour les Norvégiens et les Suédois, en revanche, le spectacle est quasi garanti.

Pour maximiser ses chances d’assister à cette danse de lumière, les experts recommandent de s’éloigner de toute source de pollution lumineuse et de privilégier un point de vue dégagé, orienté vers le nord. La fenêtre d’observation se situerait entre 22h et minuit, mais là encore, aucun horaire précis ne peut être donné. « Les aurores apparaissent généralement une à deux heures après l’éruption solaire, mais tout dépend de l’orientation du champ magnétique du vent solaire », précise le spécialiste.

Les amateurs de ciels étoilés et les curieux, armés de patience et de détermination, pourraient bien vivre un moment inoubliable ce dimanche. Si la chance est de leur côté, ils auront l’opportunité d’assister à un phénomène à couper le souffle, qui marquera leur esprit à jamais. Après tout, comme l’a rappelé Mottez, certains ont eu la surprise de voir des aurores boréales dans le sud de la France lors de la plus forte activité de l’année, en mai dernier.

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