Nous rejoindre sur les réseaux

Marseillan

Marseillan : des dimanches soirs ciné-plages avec le festival Ciné’toiles

Article

le

@Ville de Marseillan

A Marseillan, le festival Ciné’toiles prendra place chaque dimanche le long de l’eau, où un cinéma s’est improvisé dans le sable. Chaque dimanche soir du 4 juillet au 12 septembre, rendez vous donc plage d’honneur, ou plage des dunes gratuitement !

Instigué il y a deux ans par Marie Christine Fabre de Roussac –adjointe à la culture de la mairie de Marseillan et l’office de tourisme de laquelle elle est présidente–, le festival ciné’toiles reprend cette année. Il était programmé l’année dernière, mais annulé pour faute de covid. Elle raconte que l’office du tourisme a organisé le festival notamment pour « prendre la température et voir si ça fonctionnerait que ce soit pour les touristes où les autochtones ».

Le concept est simple : il faut un lieu de projection, et un prestataire pour le matériel de vidéo-projection. Avec ça, des spectateurs, libres de ramener ce qui leur plaît pour regarder le film projeté. L’adjointe raconte être venue « les bras ballants », et s’être assise dans le sable pour regarder l’Arnacoeur. « Ils peuvent venir avec un transat, une chaise, une serviette ou rien du tout », comme un cinéma de la liberté !

Un projet plus imposant qu’il n’y parait 

En 2019, c’était un carton plein, avec près de 150 spectateurs pour les 2 séances organisées. Pour la première séance sur les 12 qui sont programmées, il n’y avait que 45 personnes, malgré la bonne communication. Certains commerçants racontaient à la présidente de l’office du tourisme qu’ils avaient manqué le coche car ils ne savaient pas !

Les Marseillanais sont donc attendus pour les prochaines séances, notamment quand les vacanciers arriveront, et que les citadins seront plus renseignés. 

Au niveau du coût, il est relativement élevé, mais l’événement reste gratuit, on parle « d’environs 1000 euros par séance », soit près de 12 000 euros. Quant au choix des films, les services communication et de l’office du tourisme ont marché de paire pour la sélection. Evidemment, les films doivent avoir plus d’un an et ne pas provenir d’une grande compagnie type Walt Disney. Pourtant, il y en aura pour tous les goûts, que l’on assiste à la séance de la plage d’honneur, où à la plage des Dunes. 

Cette année, il s’agit également d’innover. Un dimanche du côté du canal, un dimanche en pleine plage d’honneur… Une nouveauté qui en plus, permet aux vacanciers une petite visite avant de profiter du grand écran, les doigts de pieds en éventail dans le sable. 

Pour finir, voici le programme pour les 4 prochains dimanches : il y aura le 11 juillet le film Océans, de Jacques Cluzaud et Jacques Perrin à la plage des Dunes, puis le 18 juillet, Le Voyage du Docteur Dolittle de Stephen Gaghan à la plage d’honneur, et le 25 juillet, Green Book de Peter Farrelly à la plage des Dunes. 

Le reste du programme n’a pas encore été annoncé. Place donc à l’attente et la surprise, pour savoir les projections qu’il sera possible de regarder gratuitement, à sa manière à Marseillan pour les semaines à suivre. 

Télécharger l’application Le Singulier > IOS (iPhone) > Android (Samsung)

Marseillan

Réunion Publique à Marseillan : Éclairage sur les défis financiers et la gestion de la commune

Article

le

Réunion Publique à Marseillan : Éclairage sur les défis financiers et la gestion de la commune

Les élus d’opposition de Marseillan convient les citoyens à une discussion ouverte sur la situation économique et politique locale.

Les élus d’opposition de Marseillan annoncent une réunion publique cruciale prévue pour le vendredi 26 janvier à 18h00. Cet événement, qui aura lieu au théâtre Henri Maurin, offre aux citoyens une opportunité unique de discuter et de comprendre les défis financiers et politiques auxquels fait face leur commune.

Marseillan, reconnue pour son attrait touristique, se trouve pourtant dans une situation financière précaire, étant la commune la plus endettée du département de l’Hérault. Les élus d’opposition aborderont des questions brûlantes telles que les hausses répétées d’impôts, les taxes élevées, et le prix de l’eau, qui pèsent lourdement sur les résidents de la commune.

Un autre sujet de préoccupation majeur est la baisse de la population locale. Les raisons de ce déclin démographique, qu’il s’agisse de choix politiques discutables ou de projets disproportionnés, seront explorées en profondeur. Les participants auront également l’occasion de s’interroger sur de potentielles nouvelles augmentations de taxes.

Les groupes « Marseillan 2026 » et « Marseillan J’en Pince », représentés au conseil municipal, se joindront à cette réunion. Leur objectif est de fournir une perspective transparente et collaborative sur les enjeux actuels de Marseillan. Cette initiative vise à établir un dialogue ouvert entre les élus d’opposition et les citoyens, dans le but de trouver des solutions concrètes pour améliorer la gestion de la commune.

Les élus d’opposition invitent tous les résidents concernés à se joindre à cette réunion publique pour prendre la mesure de la gravité de la situation et contribuer au débat. Cet événement représente une étape importante pour la communauté de Marseillan afin de s’engager activement dans les décisions affectant leur avenir.

Rendez-vous au théâtre Henri Maurin vendredi 26 janvier à 18 heures pour une discussion essentielle sur l’avenir de Marseillan !

Télécharger l’application Le Singulier > IOS (iPhone) > Android (Samsung)

Lire Plus

Marseillan

Marseillan : Bungalows municipaux : 7 millions d’euros de pertes !

Article

le

Marseillan : Bungalows municipaux : 7 millions d’euros de pertes !
©CapFun

La Ville de Marseillan, détentrice du record d’endettement de l’Hérault, continue d’accumuler des pertes abyssales en raison de sa gestion désastreuse.

La commune de Marseillan est secouée par un scandale financier majeur qui a conduit à des pertes estimées à 7 millions d’euros pour la municipalité. Le maire, Yves Michel, est au centre de cette controverse qui a émergé suite à des décisions de gestion critiquées remontant à plusieurs années.

Le parc de 80 maisonnettes de Marseillan-plage, initialement destiné à la location saisonnière et rapportant environ 100 000 euros de bénéfices annuels au début des années 2000, a été au cœur de cette affaire. En 2008, Yves Michel est élu maire et entreprend de rénover et d’améliorer ce parc. Les travaux ont débuté avec une première tranche coûtant 2M€ en 2012, suivie d’une seconde tranche en fin 2016, où les 80 maisonnettes ont été rasées pour être remplacées par 49 mobil-homes, représentant un coût supplémentaire de 8M€.

À la suite de ces travaux, la majorité municipale a alors décidé de confier, sans appel d’offres, la gestion du parc à la société Capfun pour une durée de 30 ans. Capfun devait verser en échange un loyer annuel de 235 000 euros à la commune. Cette opération semblait initialement intéressante, avec des recettes augmentées à 235 000 euros par an par rapport aux 100 000 euros précédents. Cependant, les coûts de remboursement des travaux, financés par un emprunt sur 30 ans (265 000 euros par an), ainsi que les impôts fonciers (30 000 euros), ont eu pour conséquence que la commune déboursait en réalité 295 000 euros dans cette opération.

À partir de 2017, la ville de Marseillan a déboursé 60 000 euros par an pour compenser les pertes de la concession confiée à Capfun. Cette situation a conduit à une chute spectaculaire des revenus, passant de 100 000 euros de recettes à 60 000 euros de pertes entre 2017 et 2022, soit un manque à gagner de 960 000 euros sur 6 ans.

En 2023, Yves Michel s’est vu contraint de vendre les 10 dernières maisonnettes encore en possession de la ville pour équilibrer le budget des locations, générant un bénéfice d’un million d’euros. Cependant, cette vente a eu pour conséquence de creuser encore davantage le déficit du budget.

Face à cette situation désastreuse, deux options se présentaient : soit continuer à verser 320 000 euros par an pendant 23 ans pour équilibrer le budget jusqu’en 2046, représentant un coût total de 7,36 millions d’euros pour les contribuables, soit se débarrasser rapidement du parc de bungalows, même si cela signifiait le vendre à perte.

La deuxième option a été privilégiée, et lors du Conseil municipal du 28 novembre 2023, le maire a annoncé son intention de mettre en vente le parc pour un montant de 4,9M€. Si cette vente aboutit au prix souhaité, cela signifierait une perte de 7 millions d’euros pour la commune.

Ces décisions discutables ont des répercussions graves sur les finances de la ville, qui détient le record d’endettement de l’Hérault. La commune verra sa dette augmenter de 15%, passant de 26 à 30 M€.

Pourtant, dès 2016, des avertissements avaient été formulés par l’opposition concernant les choix de gestion effectués par la majorité municipale. Elle avait exprimé ses préoccupations concernant la réduction du parc de location, la gestion privée, l’absence d’appel d’offres et les coûts financiers. Malheureusement, ces mises en garde sont restées sans réponse.

La situation actuelle plonge encore davantage la ville de Marseillan dans une crise financière inquiétante, et les contribuables devront faire face aux conséquences de ces décisions controversées pendant de nombreuses années.

À LIRE AUSSI > Marseillan détient le record d’endettement de l’Hérault : un avenir financier incertain

Télécharger l’application Le Singulier > IOS (iPhone) > Android (Samsung)

Lire Plus

Frontignan

Sète Agglopôle : Un président désavoué toujours soutenu par Michel Arrouy

Article

le

Sète Agglopôle : Un président désavoué toujours soutenu par Michel Arrouy
©SèteAgglopôleMéditerranée

Malgré les vents contraires, François Commeinhes peut compter sur l’appui indéfectible du maire de Frontignan, Michel Arrouy.

Ce jeudi, à 17 heures, le conseil communautaire de Sète Agglopôle Méditerranée (SAM) se réunira à Villeyrac, marquant ainsi la rentrée politique pour les élus communautaires. Cependant, les mois récents ont été tumultueux au sein de la SAM, avec un désaveu significatif de la part de certains de ses vice-présidents et des critiques grandissantes envers François Commeinhes, son président.

Au cœur de la controverse se trouve une augmentation de 75 % de la taxe foncière que quatre vice-présidents de la SAM ont rejetée en bloc. De plus, un événement majeur, passé quasiment inaperçu cet été, a exposé la fragilité de la direction de François Commeinhes au sein de cette assemblée communautaire.

En juin 2023, François Commeinhes a demandé aux communes affiliées à la SAM de soumettre au vote de leurs conseils municipaux le transfert de la séquence « éviter, réduire, compenser » (ERC), qui relève actuellement de leur compétence, vers la communauté d’agglomération. Ce transfert a été l’occasion d’évaluer le sentiment général à l’égard de la présidence de François Commeinhes parmi les conseillers municipaux n’appartenant pas à la SAM.

Dans la lignée du mécontentement général envers la gestion de François Commeinhes, les conseillers municipaux des communes ont exprimé ouvertement leur désaccord et ont rejeté ce transfert de compétences. Sur les 14 communes concernées, 6 ont opposé leur refus. Soit quasiment la moitié des communes qui sont contre ce nouveau transfert de compétences à la SAM.

Les conseils municipaux de Mèze, Mireval, Montbazin, Balaruc-le-Vieux, Loupian et Bouzigues se sont tous prononcés contre la volonté de François Commeinhes, généralement en accord avec leur maire. Cependant, à Bouzigues, un fait notable s’est produit lorsque Cédric Raja a cherché à suivre la ligne du président de la SAM. Sa tentative a été violemment rejetée par une courageuse majorité municipale, isolant ainsi le maire de Bouzigues dans sa décision.

Selon nos informations, le motif avancé dans le refus des communes concernées est que de nombreux transferts de compétences profitent à la ville de Sète au détriment des autres communes. De plus, de nombreux problèmes de fonctionnement persistent au sein de la SAM. Ainsi, l’heure ne semble pas venue d’accorder un transfert supplémentaire qui pourrait une fois de plus défavoriser les communes qui se considèrent comme invisibles. Il reste à observer si ce transfert de compétences vers la SAM est juridiquement possible désormais, quand un grand nombre s’y oppose.

Malgré ces revers, François Commeinhes fera sa rentrée rentrée politique à la SAM avec confiance. Le maire affairiste de Sète garde toujours une faible majorité pour faire passé les délibérations discutable dans cette assemblée grâce au soutien indéfectible du maire socialiste de Frontignan, Michel Arrouy, et des conseillers communautaires frontignans qui l’accompagnent. Cette solidarité persistante soulève des questions sur les liens entre les politiciens locaux, en particulier lorsque leurs antécédents politiques sont variés.

Bien que François Commeinhes ait bénéficié du soutien de Robert Ménard lors des élections sénatoriales de 2014, il semble que le maire socialiste de Frontignan n’ait aucun problème à collaborer avec des individus ayant des liens passés avec l’extrême-droite. Il est à rappeler que le maire de Béziers avait annoncé, lors d’un meeting en soutien à Sébastien Pacull à Sète le 21 janvier 2020, qu’il avait contribué à mobiliser les voix des environs de Béziers afin de garantir à François Commeinhes un siège au Palais du Luxembourg. Manifestement, cela ne semble pas poser de problème au maire socialiste de Frontignan quand il s’agit de faire des affaires politiques, bien qu’il soit très enclin à dénoncer la montée de l’extrême droite dans sa commune.

Alors que la SAM traverse une période d’incertitude politique, l’énigme persistante demeure : jusqu’où ira le soutien indéfectible de Michel Arrouy envers François Commeinhes, quel que soit le prix à payer sur le plan politique ? Le conseil communautaire de ce jeudi pourrait donner quelques éléments de réponse à cette énigme politique.

Télécharger l’application Le Singulier > IOS (iPhone) > Android (Samsung)

À LIRE AUSSI > Frontignan : le maire socialiste et les élus écologistes vont trahir les électeurs de gauche

Lire Plus

Les + Lus