Marseillan
Marseillan : augmentation des indemnités, créations de poste, une mairie prodigue
Yves Michel est maire de la Ville de Marseillan depuis 2008. Bien que tout soit encore dans la légalité, on observe depuis le début du troisième mandat, certaines « prises de libertés ».
En mai 2018, le gouvernement d’Emmanuel Macron présentait un projet de loi visant à limiter, à trois, le nombre de mandats qu’un élu peut exercer successivement (à lire ici). L’idée était d’augmenter le renouvellement de la vie politique, et d’éviter que se développent des pratiques clientélistes.
Toutefois, ce projet de loi étant inclus dans le projet de réforme constitutionnelle de 2019 n’a pas abouti. Le Service central de prévention de la corruption, a d’ailleurs démontré que les atteintes à la probité commises par les élus arrivent majoritairement au-delà du premier mandat. Contactée par notre rédaction, Transparency International France affirme : « Nous ce que l’on souhaite, c’est limiter le nombre de mandats à trois consécutifs. C’est déjà largement suffisant, pour les maires, cela représente 18 années de gestion. »
C’est lors de l’accumulation des mandats que l’on observe une augmentation de l’atteinte à la probité. « En France, il y a moins d’un élu local sur 1000 qui est condamné, mais on remarque que ces condamnations sont exponentielles chez les maires qui briguent leurs trois, quatre voire cinquième mandat », décrypte Transparency International France.
Marseillan, l’effet du 3ème mandat ?
À Marseillan, Yves Michel est en place depuis 2008. Bien que tout soit encore dans la légalité, on observe le début de certaines « prises de libertés ». En effet, le maire a fait voter en juin 2020, soit peu de temps après sa réélection, une revalorisation des indemnités perçues par les élus. En France, les revenus des élus locaux sont directement liés au nombre d’habitants dans la commune. Marseillan est une ville de 7 880 habitants et est donc comprise dans la fourchette entre 3 499 et 9 999 habitants. Dans ce type de communes, le maire peut percevoir jusqu’à 2 139,17 €. C’était ainsi le montant perçu par Yves Michel avant la majoration votée en juin 2020.
Toutefois, après la majoration votée, le maire touche désormais une indemnité de 3 062,90 €, soit une majoration de près de 43 %. On est toutefois bien dans le cadre de la légalité puisque la commune de Marseillan est classée station de tourisme. En ce sens, elle perçoit la dotation de solidarité urbaine (DSU) et de cohésion sociale, permettant ainsi l’augmentation des indemnités des élus. Interrogé sur le sujet, le chef de cabinet confirme l’augmentation de l’indemnité de fonction du maire et juge cette augmentation « dans les dispositions prévues par le code général des collectivités territoriales. »
Tableau 1 : Tableau des indemnités avant majoration – 1
Tableau 2 : Tableau des indemnités après majoration – 2
Par ailleurs, lors de ce même Conseil municipal, le maire a fait voter une enveloppe de 8000€, destinée aux frais de représentation du maire. C’est cette décision qui a fait grincer des dents. David Sauvade, membre de l’opposition avait notamment réagit lors du conseil municipal : « Je suis surpris et déçu par cette proposition. Je ne comprends même pas comment on a pu la présenter devant ce Conseil municipal. Les bras m’en tombent. Je trouve ça indécent que de voter une enveloppe supplémentaire de 8 000 € avec toutes les indemnités que tu as et que tu mérites. C’est indécent. »
Face à cette remarque, le maire s’est justifié, affirmant : « On souhaite déterminer un montant pour les déplacements qui sont complètement hors indemnités de fonction, afin de ne pas toujours revenir dessus au Conseil municipal. Évidemment, en fin d’année je donnerai le détail de ce qui a été dépensé. Je vous rappelle que l’on a un certain nombre de jumelages qui sont faits avec des pays voisins, on a également des interventions faites au Maroc dans un cadre de coopération décentralisée qui se fait avec le département de l’Hérault et je suis amené à me déplacer pour rencontrer ces gens et valider les investissements que nous faisons, ou encore les déplacements qui peuvent être un petit peu important et notamment sur le Congrès des Maires sur lequel je vais chaque année, depuis que je suis élu, pour représenter la ville. »
Ce dernier point semble étonnant lorsque l’on sait que lors de ce même Conseil de juin 2020, le maire a fait voter un mandat spécial pour se rendre au Congrès des Maires à Paris. Ce mandat spécial lui permettait de justifier les frais qui allaient être utilisés à Paris. Une demande surprenante lorsqu’on vient de voter une enveloppe de 8 000 euros, spécialement dédiée à ce type de frais…
Un recrutement d’un directeur de cabinet pour le 3ème mandat
Un an plus tard, lors du Conseil municipal du 7 juin 2021, le maire a souhaité organiser une délibération afin de créer un nouveau poste au sein de la mairie : Collaborateur de cabinet du maire. Selon Yves Michel, « le poste permettra de faire la relation avec l’autorité territoriale et les conseillers municipaux et notamment les groupes d’opposition. L’idée est de répondre de manière plus précise sur tout ce qui est projet et non plus les questions seulement administratives. Renforcer les liens dans le Conseil municipal, renforcer les liens et l’efficacité envers la population dans le souci de développer cette participation, consultation citoyenne », affirmait-il lors du Conseil municipal.
Pour ce poste de collaborateur de cabinet, la mairie recherchait une personne avec des formations ou expériences en sciences politiques, en droit, en école de commerce et une expérience en cabinet était souhaitée. C’est ainsi Joël Gracia, l’ancien policier municipal de la ville qui a été choisi. Selon l’élue d’opposition, Gisèle Guiraud « les fonctions d’un collaborateur de cabinet, c’est une personne proche de l’élu et qui exerce des fonctions politiques totalement liées au mandat de l’élu. Si j’ai bien compris vos explications, le montant de ses indemnités serait autour de 3 500 € mensuels. On aimerait comprendre pourquoi le choix de faire une embauche politique alors que les marseillanais attendent des services en retour. Ce que vous proposez, c’est un chef de projet et ce dernier peut être mené par un rédacteur qui ne coûterait que 1 600 à 2 000 euros par mois. »
Des frais de représentation pour les emplois fonctionnels éligibles
Enfin, plus récemment, lors du Conseil municipal du 9 novembre 2021, le Conseil municipal a été prié de « fixer l’enveloppe annuelle de « frais de représentation » inhérents aux emplois fonctionnels éligibles et au collaborateur de cabinet, à hauteur de 6 000 euros. Les principaux frais concernés sont les frais de transport, les frais de nourriture, de réception et de représentation, les frais de logement, les frais vestimentaires, les frais informatique et de communication, les frais de documentation ». La mesure a donc été adoptée et les trois agents concernés sont Michael Gueylard, Directeur Général des Services, Fabrice Garcia, Directeur des Services Techniques et Joël Gracia, le nouveau Collaborateur de cabinet du maire.
Corinne Bastide, membre du groupe d’opposition, explique : « Pour nous, ce n’est absolument pas justifié que le DGS ait 6 000 euros de frais en plus de ses revenus mensuels. Généralement, dans une commune, quand il y a des frais, ils sont remboursés par la commune, mais on ne comprend pas pourquoi allouer une enveloppe de 6 000 euros. Cela représente tout de même 18 000 € de frais pour la commune. C’est légal, mais ça n’est absolument pas justifié. »
Ainsi, depuis le début du troisième mandat d’Yves Michel, on observe de nombreuses augmentations de frais du côté de la mairie. Le troisième mandat sera-t-il le mandat de trop comme l’expliqué Transparency International France ?
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Marseillan
Marseillan : Les tarifs de la ZAC Terra Ostrea soulèvent l’indignation des habitants
La ZAC Terra Ostrea, nouvel aménagement urbain à Marseillan, suscite des polémiques concernant les tarifs imposés par le promoteur Angelotti. Des décisions municipales favorisant ce dernier sont vivement critiquées par les habitants, mettant en lumière un accès difficile pour la population locale.
La nouvelle Zone d’Aménagement Concerté (ZAC) Terra Ostrea, qui s’étend de la route de Marseillan-Plage à la route d’Agde, est au centre d’une vive controverse. Confiée au promoteur immobilier Angelotti, la ZAC prévoit la construction de 147 logements, dont 60 sociaux, ainsi que 35 maisons individuelles et 32 appartements en collectif. Si l’initiative vise à diversifier l’offre de logements, les modalités de sa mise en œuvre soulèvent des questions.
Les propriétaires des terrains concernés ont été contraints de vendre à Angelotti à un prix de 40 euros le mètre carré, une décision conjointe du maire de Marseillan, Yves Michel, qui cumule également la fonction de président du Syndicat mixte. Les prix de vente des terrains et des logements proposés par Angelotti, largement supérieurs, ont provoqué l’indignation des habitants. Le tarif des terrains aménagés nus est de 560 euros le mètre carré, tandis qu’un appartement T2 de 49 m² est proposé à 220 000 euros, soit 4 500 euros le mètre carré.
Ces coûts élevés rendent les logements inaccessibles pour une grande partie des Marseillanais, dont le revenu moyen ne permet pas de telles acquisitions. En effet, un remboursement mensuel de 1 378 euros sur 20 ans pour un appartement de 220 000 euros requiert un revenu mensuel de 4 000 euros, un montant éloigné de la réalité économique locale.
Les décisions du maire Yves Michel de prendre en charge la création d’un giratoire à 600 000 euros HT, initialement à la charge d’Angelotti, et d’exonérer le promoteur de la Taxe Locale d’Aménagement (TLE) ont également été fortement critiquées. Ces mesures, bien que légales, ont entraîné une perte de plusieurs centaines de milliers d’euros pour la ville sans qu’aucune nouvelle infrastructure publique bénéfique à la population ne soit imposée.
La situation à Marseillan souligne une fracture entre les ambitions d’aménagement urbain et les besoins réels de ses habitants. Alors que la ZAC Terra Ostrea est censée répondre à une demande générationnelle et sociale variée, les tarifs prohibitifs laissent les Marseillanais dans une position difficile, exacerbant les tensions autour de la gestion municipale et des choix de développement urbain.
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Marseillan
Marseillan : Démission d’une adjointe de poids, Yves Michel sous pression
Marseillan traverse une nouvelle tourmente politique avec la démission de la deuxième adjointe et conseillère communautaire, Marie-Christine Fabre de Roussac. Ce départ révèle des tensions croissantes autour de la gestion controversée du maire Yves Michel.
La vie politique à Marseillan est une fois de plus secouée par une démission de poids. Après le départ de Ludovic Fabre, adjoint au sport emblématique, c’est maintenant Marie-Christine Fabre de Roussac qui quitte ses fonctions d’adjointe en charge de la culture et du tourisme, ainsi que son mandat de conseillère communautaire de Sète Agglopôle Méditerranée. Cette démission marque une rupture significative avec le maire affairiste de Marseillan, Yves Michel.
Également conseillère départementale de l’Hérault aux côtés de Sébastien Frey, maire d’Agde, elle a officialisé sa démission auprès du Préfet de l’Hérault le 16 juillet 2024, tout en conservant son mandat départemental. Son départ survient dans un contexte où les critiques contre Yves Michel s’intensifient, notamment en raison de sa gestion opaque, de l’augmentation de la dette municipale et des taux d’imposition parmi les plus élevés du département de l’Hérault.
Selon nos informations, Marie-Christine Fabre de Roussac en a assez d’un système qui manque de transparence et de rigueur dans la gestion des finances publiques. Elle reproche également à Yves Michel de soumettre des décisions de ses propres délégations sans consultation préalable et de faire pression pour voter des décisions à Sète Agglopôle Méditerranée, souvent contraires à son propre jugement et à ses convictions. L’opacité qui règne tant à Marseillan qu’à Sète Agglopole Méditerranée, où les élus découvrent les décisions au dernier moment, est devenue insupportable pour l’adjointe démissionnaire.
Marie-Christine Fabre de Roussac refuse de continuer à subir cette gestion opaque des affaires publiques et les pressions incessantes, qu’elle qualifie en privé de quasi-harcèlement pour ceux qui osent poser des questions. Son abstention courageuse lors d’un vote polémique sur les hausses d’impôts à Sète Agglopole Méditerranée lui a valu les foudres d’Yves Michel. Par cette démission, elle marque son profond désaccord avec la gestion de Marseillan et la politique menée à Sète Agglopole Méditerranée, se libérant ainsi d’un système affairiste auquel elle a pourtant participé pendant 16 ans (2008-2024).
Le conseil municipal de Marseillan, qui se réunira le 23 juillet prochain, devra acter cette nouvelle démission, désigner un nouvel adjoint et un conseiller communautaire pour siéger aux côtés d’Yves Michel. Cette réunion sera cruciale pour déterminer la direction future de la municipalité et tenter de stabiliser une situation politique de plus en plus fragile.
Ce nouvel électrochoc parviendra-t-il à réveiller les électeurs et à leur faire prendre conscience de la grave crise de gouvernance et économique que traverse la commune de Marseillan ? Une réflexion profonde sur l’avenir de la gestion locale est désormais indispensable pour redresser la situation. La confiance des citoyens s’effrite dangereusement, tandis que le Rassemblement National enregistre des scores records dans cette commune. Il est impératif d’agir sans tarder pour éviter un naufrage irréversible.
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Marseillan
Marseillan : Le marché de potiers 2024 célèbre l’art céramique les 15 et 16 juin
Le port de Marseillan accueille les 15 et 16 juin le marché de potiers 2024, un événement mettant en lumière le savoir-faire artisanal de 35 créateurs passionnés.
Du samedi 15 juin 2024 à partir de 09h30 au dimanche 16 juin 2024 jusqu’à 19h00, le port de Marseillan se transformera en un lieu de découverte artistique et de créativité artisanale. Le marché de potiers, désormais un rendez-vous incontournable pour les amateurs de céramique, rassemblera 35 créateurs venus partager leur passion et leurs techniques de travail de la terre.
Les visiteurs pourront admirer une variété de techniques céramiques, allant de la porcelaine à la terre vernissée, en passant par le grès, le raku, la terre mêlée ou encore la sigillée. Chaque céramiste présentera des collections et œuvres d’art uniques, ainsi que des objets usuels ou décoratifs tels que des articles d’art de la table, des bijoux, des objets de décoration et des sculptures. De quoi trouver des idées cadeaux originales et uniques pour faire plaisir ou se faire plaisir.
Le marché ne se limite pas à une simple exposition. Il proposera également des démonstrations et des activités gratuites pour petits et grands, telles que l’initiation au modelage et au tournage, permettant aux visiteurs de s’immerger dans l’univers fascinant de la céramique. Une exposition de pièces uniques sur le thème « Entre Terre et Mer » sera accueillie à la maison Noilly Prat durant ces deux jours, offrant une perspective supplémentaire sur l’art céramique.
Les visiteurs auront également la possibilité de voter pour leur stand coup de cœur et ainsi tenter de gagner des bons d’achat à utiliser sur le marché. Cette balade autour de la poterie sera aussi l’occasion de profiter d’un moment agréable sur le port de Marseillan et de déguster les nombreuses spécialités locales.
Le marché de potiers 2024 promet d’être une expérience enrichissante et conviviale, célébrant l’artisanat céramique dans un cadre idyllique. Rendez-vous les 15 et 16 juin pour découvrir et partager la passion des céramistes sur le port de Marseillan.
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jean claude reilles
11 janvier 2022 at 9 h 54 min
un de plus qui se gave au frais de contribuable, il copie son mentor f commeinhes,les frais de bouche, costume etc…. a un travailleur le patron ne paie pas sa tenu vestimentaire. des indemnités non imposable bien sur.