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Manifestations en France. Le pouvoir exécutif dans le viseur des cortèges
Des milliers de personnes ont défilé jeudi à travers le pays pour exprimer leur défiance envers la politique gouvernementale. La figure présidentielle et la nomination récente à Matignon cristallisent les mécontentements.
Le mouvement de protestation a rassemblé des citoyens de tous âges et professions, des retraités aux lycéens, unis par un sentiment partagé de défiance à l’égard de l’action publique. Les manifestants ont exprimé leur scepticisme face au renouvellement de l’équipe gouvernementale, perçu comme un changement de personnel sans modification substantielle de l’orientation politique.
À Clermont-Ferrand, une fonctionnaire retraitée déplore la persistance des mêmes orientations malgré le remplacement du Premier ministre. Elle souligne l’aggravation des inégalités sociales et le sentiment d’abandon des catégories modestes. Même constat à Lyon chez un artisan retraité, pour qui la situation ne cesse de se dégrader, accentuant les écarts entre les plus favorisés et les plus précaires.
La jeunesse s’est également mobilisée, notamment devant plusieurs établissements scolaires. Une lycéenne parisienne interroge l’absence d’écoute envers sa génération, malgré son implication civique. À Lille et Marseille, des adolescents dénoncent des réformes qu’ils estiment injustes et un pouvoir qu’ils jugent sourd à leurs préoccupations.
L’absence de prise de parole du chef de l’État sur les questions nationales depuis la formation du nouveau gouvernement est vivement critiquée. Un responsable syndical parisien invite le président à suivre l’exemple historique du général de Gaulle, suggérant un retrait de la vie politique. D’autres voix, comme celle d’un syndicaliste marseillais, estiment que la source des difficultés actuelles réside dans l’action même de l’exécutif.
L’analyse dépasse la simple personne du président pour interroger un système économique perçu comme profondément inégalitaire. Un infirmier retraité clermontois pointe l’ultralibéralisme comme responsable d’une impasse sociale et politique. La perspective d’un choix électoral restreint entre deux options également rejetées suscite inquiétude et amertume.
Le président d’une organisation syndicale majeure considère que la politique menée est désormais disqualifiée et que le chef de l’État s’est isolé dans un isolement institutionnel. Pour lui, l’après-Macron ne suscitera aucun regret. Une enseignante bayonnaise rappelle l’importance des acquis sociaux et craint de nouvelles remises en cause, s’interrogeant sur l’héritage politique à venir.
Ces manifestations témoignent d’une attente forte de changement de cap et d’une écoute accrue des préoccupations citoyennes, dans un climat de défiance persistante envers les institutions.
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