Nous rejoindre sur les réseaux

France

Macron au milieu de vétérans du PS à Jarnac pour un hommage à Mitterrand

Article

le

macron-au-milieu-de-veterans-du-ps-a-jarnac-pour-un-hommage-a-mitterrand

Emmanuel Macron a déposé vendredi à Jarnac une gerbe sur le tombeau de François Mitterrand, mort il y a 25 ans, aux côtés de grandes figures du PS attentives à souligner que les deux hommes n’avaient « rien de commun ».

Arrivés les premiers, une vingtaine de proches du président défunt se sont recueillis devant le caveau familial, dont l’ex-président François Hollande, les anciens ministres de Mitterrand Ségolène Royal et Hubert Védrine, son fils Gilbert Mitterrand ainsi que l’actuel Premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure, qui a déposé une gerbe au nom du parti.

Emmanuel Macron est arrivé un quart d’heure plus tard, après avoir salué sur Twitter les deux accomplissements de François Mitterrand les plus importants à ses yeux, l’abolition de la peine de mort et son engagement européen. « N’oublions jamais ses mots: le nationalisme, c’est la guerre », a écrit le chef de l’Etat.

Tous ont observé une minute de silence qui a marqué la fin d’une cérémonie d’une vingtaine de minutes.

Olivier Faure a jugé « normal » et « bienvenu » que le président actuel vienne rendre hommage à un « illustre prédécesseur » mais noté qu’il avait fait de même pour Charles de Gaulle, Georges Pompidou, Valéry Giscard d’Estaing et Jacques Chirac.

« Mais je ne vois rien de commun entre eux dans la politique qu’ils mènent », a-t-il déclaré à l’AFP, « c’est un président caméléon qui s’est identifié à chacun d’entre eux mais mène une politique proche de Nicolas Sarkozy ».

« Je ne vois aucune familiarité possible entre celui qui a instauré l’ISF et celui qui l’a abrogé, entre celui qui a abrogé la loi Sécurité et Liberté et celui qui veut mettre en place une loi de Sécurité globale, entre celui qui a mis en place la retraite à 60 ans et celui qui veut mettre en place un système inique qui a pour vocation d’aller prélever sur les retraités l’argent de la dette », a insisté le dirigeant socialiste.

« Aucun électeur de gauche ne peut croire à un clin d’oeil », a-t-il souri.

« Le socialisme représente toujours une espérance. Celle du progrès, de la justice sociale, de l’éducation, du rôle de l’État, de la laïcité et du respect de la planète. Ce message est d’une évidente actualité », a tweeté François Hollande.

Le patron des Insoumis Jean-Luc Mélenchon, ancien sénateur PS et grand admirateur de François Mitterrand, s’est pour sa part emporté contre ce qu’il voit comme une tentative de récupération.

« La présence de Macron à Jarnac est écoeurante », a-t-il tweeté vendredi. « Ça dégoûte », a-t-il ajouté dans une interview à L’Obs, « il s’accroche à toutes les branches ». « Fous-lui la paix ! », a-t-il poursuivi à l’adresse du chef de l’Etat. « François Mitterrand, c’est la retraite à 60 ans, le programme commun, la lutte contre le capital. Qu’il respecte notre deuil ».

Des élus PS, comme Anne Hidalgo, ont salué la mémoire du vainqueur de 1981. Mais des Marcheurs aussi, comme François de Rugy, lui ont rendu hommage.

Emmanuel Macron s’est ensuite rendu dans la maison natale de François Mitterrand transformée en musée, puis est reparti après un mini-bain de foule. L’ancien président, né en 1916 à Jarnac, y a été inhumé le 11 janvier 1996, trois jours après son décès à l’âge de 79 ans.

Click to comment

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Faits Divers

Paris : un mort et deux blessés après une attaque à l’arme blanche, l’assaillant interpellé

Article

le

Paris : un mort et deux blessés après une attaque à l'arme blanche, l'assaillant interpellé

Une attaque au couteau et au marteau a fait un mort et deux blessés samedi soir à Paris, près de la Tour Eiffel. L’assaillant, un jeune Français connu pour radicalisme, a été interpellé.

Un drame en plein cœur de Paris. Un assaillant a tué un touriste allemand à coup de couteau, avant de blesser deux autres personnes au marteau tout près de la Tour Eiffel, samedi 2 décembre aux alentours de 21h entre les XVe et XVIe arrondissements de la capitale. Le suspect a été interpellé par les forces de l’ordre puis placé en garde à vue.

L’auteur, un jeune Français né en 1997 en région parisienne, était connu pour radicalisme et avait été condamné à cinq ans de prison pour avoir projeté un attentat en 2016. Il présente également des troubles psychiatriques, a précisé le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin. Une vidéo de revendication a par ailleurs été postée sur les réseaux sociaux. Le parquet antiterroriste a ouvert une enquête.

L’attaque s’est passée peu après 21h dans un quartier prisé des touristes Paris, à quelques centaines de mètres de la Tour Eiffel, entre le quai de Grenelle et le pont de Bir Hakeïm, dans les XVe et XVIe arrondissements. L’assaillant s’en est d’abord pris à un couple de touristes allemands. « Le mari est décédé sous les coups de couteau », selon le récit livré par Gérald Darmanin, qui s’est rendu sur place. L’épouse, elle, a eu la vie sauve « grâce à un chauffeur de taxi qui semble être intervenu », a ajouté le ministre.

Quatre policiers, rapidement dépêchés sur place, poursuivent alors l’assaillant à pied. Ils tentent une première interpellation mais l’assaillant, « les mains dans son par-dessus », les menace de porter des explosifs, selon Gérald Darmanin. Le suspect continue son échappée et agresse alors deux autres personnes, avant d’être interpellé près d’un square après deux coups de taser.

Lire Plus

France

Le ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti reconnu « non coupable » et relaxé par la CJR

Article

le

Le ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti reconnu "non coupable" et relaxé par la CJR

La Cour de Justice de la République déclare le ministre de la Justice « non coupable » dans un procès historique.

La Cour de Justice de la République (CJR) a annoncé aujourd’hui la relaxe du ministre de la Justice, Eric Dupond-Moretti, dans le cadre de l’accusation de prise illégale d’intérêts. Cette décision marque un tournant dans la carrière politique du ministre, qui peut désormais poursuivre son action au sein du gouvernement.

La CJR, composée en majorité de parlementaires, a choisi de ne pas suivre les réquisitions de l’accusation qui avait demandé une peine d’un an de prison avec sursis lors de ce procès historique impliquant un ministre de la Justice en exercice.

Me Jacqueline Laffont, l’avocate d’Eric Dupond-Moretti, a exprimé sa satisfaction suite à la décision de la CJR : « C’est ce que l’on espérait, c’est ce que le droit dictait. C’est évidemment une satisfaction, une émotion énorme (…). La Cour de justice de la République a jugé que le ministre de la Justice était innocent. »

Son autre avocat, Me Rémi Lorrain, a ajouté : « Cette décision confirme également s’il en était encore besoin que Eric Dupond-Moretti n’a jamais souhaité, à aucun moment, se venger contre quiconque. »

Pendant la lecture de la décision qui a duré une vingtaine de minutes, le ministre de la Justice, âgé de 62 ans et vêtu d’un costume sombre, est resté impassible. Après l’annonce de sa relaxe, il a quitté le palais de justice sans faire de déclarations à la presse et s’est rendu à l’Élysée, où il a été reçu par le président Emmanuel Macron.

L’acquittement d’Eric Dupond-Moretti suscite déjà des réactions politiques, avec les députés du groupe La France insoumise (LFI) appelant à la suppression de la CJR, qualifiée de « juridiction d’entre-soi systématiquement partiale ».

Le président de la CJR, Dominique Pauthe, a souligné que « à aucun moment » Eric Dupond-Moretti n’avait exprimé « une animosité, un mépris ou un désir de vengeance » envers les magistrats qu’il avait critiqués lorsqu’il était avocat et contre lesquels il avait ouvert une enquête administrative en tant que ministre de la Justice.

La CJR a estimé que bien que le ministre se soit trouvé dans une « situation objective de conflit d’intérêts » en ordonnant des enquêtes administratives contre les magistrats critiqués, il n’avait pas « la conscience suffisante » de « s’exposer à la commission d’une prise illégale d’intérêts ». De plus, il n’était pas établi qu’il avait été averti d’un tel risque avant d’ordonner ces enquêtes.

Eric Dupond-Moretti a maintenu sa position selon laquelle il avait laissé derrière lui ses différends avec les magistrats et qu’il était concentré sur la réussite de son ministère. Sa relaxe met fin à un procès inédit qui avait vu le ministre se défendre lui-même avec conviction, tout en continuant d’exercer ses fonctions ministérielles.

Lire Plus

France

Crépol : Gérald Darmanin promet de dissoudre les groupuscules d’extrême-droite

Article

le

Crépol : Gérald Darmanin promet de dissoudre les groupuscules d'extrême-droite

Le ministre de l’Intérieur a assuré qu’il ne laissera “aucune milice”, après la récupération par l’ultradroite de la mort du jeune Thomas, à Crépol. D’ailleurs, il compte proposer la dissolution de trois groupuscules.

Pour Gérald Darmanin, le ministre de l’Intérieur, la force, comme l’ordre et l’autorité sont et doivent rester l’affaire de la police et de la gendarmerie. Invité sur France Inter, mardi 28 novembre, le pensionnaire de la place Beauvau a affirmé qu’il allait proposer la dissolution du groupuscule d’extrême droite nommé “Division Martel” et de deux autres après des mobilisations d’extrême droite. Auparavant, Gérald Darmanin était revenu sur la mort de Thomas à Crépol (Drôme), le 18 novembre, lors d’un bal.

Un drame récupéré par l’ultradroite, à l’origine de rassemblements violents le week-end dernier. “C’est un drame ignoble (…) Je ne laisserai aucune milice qu’elle soit d’extrême droite ou autre faire la loi”, assure Gérald Darmanin. Il estime qu’il “faut absolument condamner les réactions des milices d’extrême droite”. Certaines se sont retrouvées dans le quartier de la Monnaie, à Romans-sur-Isère, d’où sont originaires des suspects du meurtre de l’adolescent.

13 attentats préparés par l’ultradroite déjoués

Selon le ministre, « 13 attentats, projets violents d’ultradroite, qualifiés comme tels par le parquet antiterroriste” ont été déjoués depuis 2017. Et quelque 1 300 personnes sont fichées S pour ultradroite. Avec à l’esprit les émeutes provoquées par des membres de l’ultradroite, à la suite de l’attaque au couteau du 23 novembre, il a ajouté : “La France a évité un scénario à l’Irlandaise”.

Lire Plus

Les + Lus