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Lucy, l’aïeule de l’humanité, s’expose pour la première fois à Prague
Pour la première fois de son histoire, la célèbre australopithèque Lucy quitte l’Éthiopie pour une exposition européenne. Le Musée national de Prague accueille ces vestiges exceptionnels, offrant au public une rencontre unique avec nos origines.
Les précieux ossements de Lucy, découverts il y a cinquante ans dans la région de l’Afar, en Éthiopie, sont désormais visibles dans la capitale tchèque. Cet ensemble de 52 fragments, vieux de 3,18 millions d’années, comprend des dents, des éléments crâniens, ainsi que des parties du bassin et du fémur. Jamais présentés auparavant au public en dehors de leur pays d’origine, ces vestiges ont fait l’objet d’un prêt exceptionnel consent par le Musée national d’Éthiopie pour une durée de soixante jours.
Aux côtés de Lucy, les visiteurs peuvent également découvrir le squelette quasi complet de Selam, une jeune australopithèque décédée à l’âge de deux ans et sept mois, et qui aurait vécu environ cent mille ans avant sa célèbre congénère. Jamais exposée hors d’Éthiopie, cette dernière représente une pièce majeure pour la compréhension de l’évolution humaine.
L’exposition revêt une portée symbolique forte, comme l’a souligné le paléoanthropologue américain Donald Johanson, qui participa à la découverte de Lucy en 1974. Ce dernier a rappelé que l’Afrique demeure le berceau de l’humanité, lieu où se sont jouées les grandes étapes de notre évolution, de la station debout au développement cérébral.
Le nom de Lucy, initialement référencé AL 288-1, tire son origine de la chanson des Beatles *Lucy in the Sky with Diamonds*, écoutée par l’équipe de recherche lors des fouilles. Mesurant moins d’un mètre dix pour environ vingt-neuf kilos, cet hominidé bipède, aujourd’hui considéré comme une “tante” plutôt qu’une “grand-mère” de l’humanité, continue de nourrir les débats scientifiques.
Si son attribution directe à la lignée humaine fait l’objet de discussions, son apport à la connaissance des origines demeure incontestable. Des études récentes suggèrent notamment qu’elle passait une partie importante de son temps dans les arbres, où elle aurait trouvé la mort après une chute.
Cette exposition marque ainsi une étape historique dans la médiation scientifique, permettant une approche tangible de spécimens qui ont profondément transformé notre vision de l’histoire évolutive.
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