Nous rejoindre sur les réseaux

Bassin de Thau

Loupian : Bruno Mercet et son art foisonnent à Loupian du musée Gallo-Romain à la F.L.A.C

Article

le

©Espace o25rjj

En partenariat avec l’Espace o25rjj, l’Art Contemporain chez l’Habitant, et le musée Gallo Romain de Loupian, Bruno Mercet propose son exposition « Romain Gallo ».

Ouverte gratuitement depuis le 19 juin, cette exposition est le fruit d’un long travail, et de beaucoup d’organisation. Elle s’inscrit dans le cadre d’un grand projet d’exposition d’été, dans lequel l’artiste invité vit en résidence et y réalise son oeuvre. Il s’agit d’un lieu d’art contemporain qui existe depuis 15 ans, sous le titre d’Espace o25rjj. Il s’agit de la maison de Pascale Ciapp et Thomas Andro, où sont exposées « toute création contemporaine dans les domaines du son, du corps, des mots, de la voix, de la matière ».

Il y a deux sites d’expositions : le musée Gallo-romain et la F.L.A.C (façade locale d’Art Contemporain) de l’Espace o25rjj. Ces deux entités mettent ainsi en place chaque été un partenariat, avec également Patrimoine Sète Agglopôle pour ce projet de grande exposition d’été. Pascale Ciapp raconte que l’artiste « recherche, travaille et produit ses oeuvres en résidence », puis une grande oeuvre est exposée sur la façade, et les oeuvres au Musée. A ciel ouvert, cette façade propose « environ quatre oeuvres par an ».

Mais l’été, il s’agit d’un autre tour de manche, qui nécessite près d’un an de préparation. Pour le choix de l’artiste, puis la création. Celui sélectionné pour l’édition 2021 est Bruno Mercet, décrit par Pascall Ciapp comme « un artiste à l’univers plein d’humour, mais tout de même sérieux et poétique ». Elle dit connaitre son travail, son univers décalé et « sa capacité à faire sourire ». Il travaille avec humour et détournement, en usant de matériaux assez classiques, comme du PVC où encore du plastique.

Bruno Mercet : la poésie mariée à l’absurde

Il a fait le choix d’incarner Romain Gallo comme le « mé-gallo », et aborde son expérience artistique dans le cadre de cette exposition.

Il raconte le côté pratique de la création en résidence : « ça a été très important, j’avais un lieu à ma disposition pour créer des oeuvres au format pas évident, et aussi de pouvoir échanger avec Pascale Ciapp ». Bruno Mercet parle d’une « riche collaboration » sur le point artistique comme technique.

D’un point de vue purement artistique, il parle de la chance de pouvoir montrer son « univers poétique absurde, à travers ce personnage de Romain Gallo ». Il a voulu jouer sur « des allers-retours spatio-temporels » par ce personnage qui n’est pas vraiment lui. Il a pu « a travers lui, créer des détournements, toujours en relation avec l’époque gallo romaine », tout en jouant avec une palette de matériau, les contrastes des oeuvres du musée et sa touche personnelle de peintre.

Pour l’avenir, il s’attend à continuer dans les événements d’art performance « plutôt ponctuels ». Pour le moment, il n’a pas de projet d’autre exposition personnel, mais de bons espoirs « peut-être que ces deux mois et demi d’exposition m’ouvriront des portes, notamment grâce aux galeries montpelliéraines ou d’ailleurs susceptibles de venir si mon travail plaît ».

Il termine en ajoutant être « très content de cette exposition ».

Télécharger l’application Le Singulier > IOS (iPhone) > Android (Samsung)

 

Culture

L’art urbain à l’honneur : K-Live Festival dévoile sa programmation pour 2023

Article

le

L'art urbain à l'honneur : K-Live Festival dévoile sa programmation pour 2023
©Klive

Le festival K-Live, qui célèbre l’art urbain et la musique à Sète, dévoile sa programmation, qui aura lieu du 31 mai au 4 juin. Les amateurs de street art et de musique pourront profiter d’une semaine riche en événements et en découvertes artistiques.

K-Live a vu le jour en 2008, en tant que festival novateur dans le domaine de l’art urbain. Depuis, de nombreux festivals similaires ont vu le jour, tels que l’Urban Art Jungle à Lyon, le Street Art Fest à Grenoble ou encore Just Do Paint à Saint-Brieuc.

Le festival K-Live soutient la création artistique urbaine contemporaine et joue un rôle social important. Les œuvres de street art permettent de favoriser les rencontres et les dialogues entre les habitants et peuvent retracer l’histoire de certains lieux. Le MaCo (Musée à ciel ouvert), en particulier, est un événement clé du festival, offrant aux artistes invités l’opportunité de laisser leur marque sur les murs de la ville.

Cette année, les festivaliers pourront profiter d’un programme varié comprenant des événements tels que le MaCo, K-Live Exquis, K-Live Talk, K-Live Young et K-Live Women. Le MaCo accueillera Jace, Maye et Kikiland, qui œuvreront dans les rues de Sète du 31 mai au 4 juin. K-Live Exquis invite Marine Bonamy et Loraine Motti à réaliser une œuvre à l’aveugle à quatre mains le 2 juin.

K-Live Talk proposera une rencontre avec Jean Faucheur, président de la Fédération de l’Art Urbain, le 3 juin. Les amateurs d’art urbain pourront discuter avec lui et en apprendre davantage sur cet art en plein essor. K-Live Young mettra en vedette des artistes locaux tels que Margot Mérandon, Angéline Terpend, Bowe et X-Lasme, qui travailleront sur le mur de La Passerelle à l’Île de Thau du 31 mai au 4 juin. K-Live Women invite Nadége Feron à intervenir auprès et avec un groupe de femmes à la Médiathèque André Malraux, du 22 mai au 2 juin.

Le festival se clôturera en beauté au Théâtre de la Mer avec Iréne Dresel et French 79, invités du K-Live Klub.

Laprogrammation du K-Live Festival 2023 s’annonce riche et variée, offrant une expérience unique de découverte de l’art urbain et de la musique dans une ambiance festive et conviviale. Les festivaliers sont invités à découvrir de nouveaux talents et à s’immerger dans la culture Sète, une ville qui regorge de créativité et d’énergie artistique.

Télécharger l’application Le Singulier > IOS (iPhone) > Android (Samsung)

Lire Plus

Balaruc-les-Bains

Découverte archéologique à Balaruc-les-Bains : une nécropole romaine livre ses secrets

Article

le

Découverte archéologique à Balaruc-les-Bains : une nécropole romaine livre ses secrets
©SèteAgglopôleMéditerranée

Les fouilles révèlent une mine d’informations sur les rites funéraires et la vie quotidienne des populations de l’époque.

Il y a une semaine, des archéologues du service d’archéologie préventive de Sète Agglopôle Méditerranée ont fait une incroyable découverte lors de fouilles préalables à la construction de la nouvelle mairie de Balaruc-les-Bains. Ils ont mis au jour une nécropole gallo-romaine contenant 80 sépultures bien conservées datant principalement des 3e et 4e siècles, ainsi que des vestiges datant du 17e siècle.

Depuis lors, les archéologues ont poursuivi leurs fouilles sur le site de l’avenue de la Cadole et ont découvert que cette nécropole romaine était en réalité beaucoup plus grande que prévu. Sur une surface d’environ 900 m², près d’une centaine de tombes datées entre le Ier et le Ve siècle ap. J.-C. ont été mises au jour, offrant une mine d’informations sur les rites funéraires et la vie quotidienne des populations de l’époque.

Les tombes mises au jour sur le site de la Cadole présentent une grande variété de formes, allant des coffres en bois, en tuiles ou encore en maçonnerie, jusqu’aux amphores utilisées pour enterrer les jeunes enfants. Les fouilles ont également révélé que l’inhumation avait gagné en importance au fil du temps, devenant même exclusive à la fin de l’Antiquité.

Ces sépultures et les squelettes qu’elles contiennent, remarquablement bien conservés, feront l’objet dans les prochains mois d’études approfondies qui permettront de recueillir de nombreuses informations inédites sur la population balarucoise de l’époque romaine. Les archéologues espèrent ainsi en apprendre davantage sur la démographie, le régime alimentaire, les maladies et les épidémies qui ont marqué la vie de ces populations il y a plus de deux millénaires.

Cette découverte majeure à Balaruc-les-Bains souligne l’importance du travail du service d’archéologie préventive pour protéger le patrimoine archéologique et préserver les connaissances historiques qu’il contient. Elle permet également d’enrichir notre compréhension de notre passé commun et de mieux appréhender la vie des populations qui ont vécu dans cette région il y a plusieurs siècles.

Télécharger l’application Le Singulier > IOS (iPhone) > Android (Samsung)

Lire Plus

Hérault

Sète : SolarinBlue lance une ferme solaire maritime inédite

Article

le

SolarinBlue lance une ferme solaire maritime inédite près de Sète
©PascalGuyot/AFP

SolarinBlue, une entreprise fondée par Armand Thiberge, a dévoilé son projet innovant nommé Sun’Sète. Il s’agit de la première installation de panneaux solaires flottants en pleine mer, située au large du port de Sète-Frontignan (Hérault). Cette initiative est une première en France et fournira de l’énergie renouvelable au port.

SolarinBlue a inauguré son premier projet de ferme solaire marine appelé Sun’Sète, qui explore une nouvelle approche en matière d’énergie renouvelable en installant des panneaux solaires flottants en pleine mer. Jusqu’à présent, l’accent avait été principalement mis sur les sources d’énergie renouvelable marines telles que l’éolien offshore et les panneaux solaires photovoltaïques installés sur des plans d’eau calmes, comme les lacs et les étangs. Bien que cette technologie soit encore en phase de développement pilote, elle semble prometteuse pour l’avenir.

Au cours des prochains mois, le reste de la ferme sera progressivement immergé jusqu’à atteindre une superficie totale de 0,5 hectare d’ici la fin de l’année, avec un objectif de production de 300 kilowatts d’ici 2024. Cette production électrique sera acheminée via un câble sous-marin pour alimenter les infrastructures portuaires, y compris une usine de poissons et les navires en transit. Le directeur de la société a rappelé que RTE avait pour objectif d’installer jusqu’à 200 GW de panneaux solaires d’ici 2050 en France.

Le projet, qui coûte 2,5 millions d’euros, est financé à 50 % par des fonds publics provenant de l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie (ADEME) et de l’association Evolen. Une étude environnementale préalable au projet a conclu que les espèces marines présentes sur le site seraient peu impactées et que le risque de déranger les oiseaux était faible.

SolarinBlue, créée fin 2019 à Paris et désormais basée à Montpellier, a développé une technologie de parc solaire photovoltaïque flottant adaptée aux conditions de la haute mer. La start-up travaille actuellement sur plusieurs projets de fermes solaires en mer, en France et à l’étranger.

Dans les trois prochaines années, SolarinBlue espère devenir un leader mondial dans le domaine du solaire photovoltaïque offshore flottant. L’entreprise ambitionne de couvrir l’ensemble de la chaîne de valeur, depuis le développement technologique jusqu’à l’exploitation de parcs solaires flottants

Télécharger l’application Le Singulier > IOS (iPhone) > Android (Samsung)

Lire Plus

Les + Lus