Monde
Los Angeles en état de siège : tensions extrêmes autour des expulsions d’immigrés
La mégalopole californienne vit des heures critiques après trois jours d’affrontements violents entre manifestants et forces de l’ordre, tandis que l’administration fédérale intensifie sa pression.
Le cœur de Los Angeles ressemble à une zone de guerre depuis dimanche soir, avec un périmètre de sécurité drastiquement verrouillé par les autorités. Les images diffusées en continu montrent des rues désertes quadrillées par des unités policières lourdement équipées, tandis que des escarmouches éclatent sporadiquement avec des groupes de protestataires déterminés. L’étincelle de cette crise ? Les opérations musclées menées par les services de l’immigration pour arrêter et expulser des sans-papiers, déclenchant une colère immédiate dans cette ville où près de la moitié de la population est d’origine hispanique.
La tension a atteint son paroxysme lorsque des centaines de manifestants ont bloqué une autoroute majeure, provoquant une intervention des forces de l’ordre avec gaz lacrymogènes et balles en caoutchouc. Plusieurs journalistes couvrant les événements ont été pris pour cibles, dont une reporter étrangère légèrement blessée. Les dégâts matériels s’accumulent : véhicules incendiés, vitrines brisées et affrontements nocturnes avec des individus cagoulés. Les arrestations se comptent par dizaines, sans apaiser les esprits.
En réponse, le pouvoir fédéral a ordonné le déploiement massif de 2 000 soldats de la Garde nationale, une décision sans précédent depuis des décennies selon des observateurs. Cette militarisation inédite du dispositif de maintien de l’ordre alimente les critiques. Les autorités locales dénoncent une manœuvre politique visant à instrumentaliser la crise migratoire, thème central de la campagne électorale en cours. Le gouverneur de Californie a publiquement mis en garde contre une surenchère calculée, appelant à éviter toute escalade qui servirait des intérêts partisans.
Dans les quartiers concernés, l’atmosphère reste électrique. Des résidents dénoncent des méthodes policières jugées disproportionnées, tandis que des organisations civiles pointent du doigt les risques de dérives autoritaires. La communauté mexicaine, directement touchée par les arrestations, réclame un traitement digne pour ses concitoyens interpellés. Alors que les hélicoptères surviennent en permanence la zone et que les réseaux sociaux bruissent d’appels à manifester, personne ne semble capable de prédire comment cette crise urbaine, à la croisée des enjeux politiques et sociaux, pourra trouver une issue pacifique.
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