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L’ONU décrète l’état de famine à Gaza, une première historique au Proche-Orient

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Plus d’un demi-million de personnes confrontées à une insécurité alimentaire extrême selon les Nations unies, tandis qu’Israël rejette ces conclusions.

Pour la première fois dans son histoire, l’Organisation des Nations unies a officiellement déclaré l’état de famine dans la bande de Gaza. Cette annonce, intervenue vendredi, souligne la gravité sans précédent de la situation humanitaire dans l’enclave palestinienne. Selon les évaluations des experts onusiens, près de 500 000 individus se trouvent désormais dans une situation qualifiée de catastrophique, le niveau le plus critique de l’échelle IPC qui mesure l’insécurité alimentaire.

Les projections indiquent une aggravation probable de ces chiffres d’ici la fin du mois de septembre, avec une estimation atteignant approximativement 641 000 personnes affectées. Les conséquences sanitaires sont déjà tangibles, comme en attestent les données recueillies par les autorités locales. Rien que sur les vingt premiers jours du mois d’août, 133 décès directement imputables à la malnutrition ou à la famine ont été enregistrés, parmi lesquels vingt-cinq enfants.

Les organismes internationaux présents sur place tirent la sonnette d’alarme quant au sort des plus vulnérables. Le directeur de l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens a ainsi alerté sur le pronostic vital des enfants souffrant de malnutrition aiguë, soulignant que sans intervention urgente, leur survie ne peut être assurée. Les structures médicales font état d’une augmentation significative des cas de dénutrition infantile sévère depuis le mois de mars.

Les responsables humanitaires pointent du doigt les difficultés d’accès qui persistent malgré la présence d’aides aux frontières. Le coordonnateur des affaires humanitaires de l’ONU a déploré une situation qui aurait pu être évitée, dénonçant l’accumulation de denrées alimentaires bloquées aux points de passage. Face à ces accusations, les autorités israéliennes ont vivement contesté le rapport onusien, le qualifiant de partial et reposant sur des informations qu’elles estiment infondées.

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