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Les Mondiaux de Tokyo vibrent au rythme des exploits sur piste et des désillusions en saut

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Une soirée électrique couronnée par des records et marquée par des surprises, où les favoris ont confirmé leur statut tandis que certains espoirs ont trébuché.

La deuxième journée des Mondiaux de Tokyo a tenu toutes ses promesses en offrant un spectacle intense, notamment lors des finales du 100 mètres. Chez les hommes, le Jamaïcain Oblique Seville a réalisé une performance exceptionnelle en s’imposant en 9 secondes 77, améliorant son record personnel et devançant son compatriote Kishane Thompson et l’Américain Noah Lyles, médaillé de bronze. La disqualification du Botswanais Letsile Tobogo pour faux départ a ajouté une note de dramaturgie à cette course.

Du côté féminin, l’Américaine Melissa Jefferson-Wooden a confirmé sa forme étincelante en décrochant l’or avec un chrono stratosphérique de 10 secondes 61, établissant un nouveau record des championnats. Elle a dominé la Jamaïcaine Tina Clayton, auteure d’un record personnel, et la tenante du titre olympique Julien Alfred, complétant le podium.

L’Hexagone a vécu des moments mitigés. Hilary Kpatcha a frôlé une médaille en saut en longueur, échouant à seulement dix centimètres du bronze, finalement remporté par la Colombienne Natalia Linares. La victoire est revenue à l’Américaine Tara Davis-Woodhall, qui a signé un bond à 7,13 mètres.

Le lancer du disque a consacré l’expérimentée Valarie Allman, championne olympique, qui a enfin remporté un titre mondial avec un jet à 69,48 mètres. Les espoirs français ont cependant pâti de l’absence de Mélina Robert-Michon en finale.

Sur 1500 mètres, la Kényane Faith Kipyegon s’est qualifiée sans encombre, tout comme Sarah Madeleine, qui représentera la France en finale. En revanche, la déception fut grande pour Agathe Guillemot, récente championne d’Europe en salle, éliminée dès les séries.

Les qualifications du saut en hauteur ont réservé leur lot de surprises avec l’élimination prématurée de l’Italien Gianmarco Tamberi, pourtant co-champion olympique, qui n’a pas franchi 2,16 mètres. L’absence du Qatari Mutaz Essa Barshim, forfait avant le début de l’épreuve, avait déjà assombri le tableau.

Enfin, sur 400 mètres, l’Américaine Sydney McLaughlin-Levrone a facilement passé le cap des séries, affichant des ambitions sérieuses sur cette distance, tandis que du côté masculin, les États-Unis ont placé deux athlètes en tête des temps.

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