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Culture

Les grandes chansons francophones :  » La tendresse  » Marie Laforêt

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La Tendresse est une chanson française écrite par Noël Roux et composée par Hubert Giraud, interprétée par Bourvil en 1963, puis reprise Marie Laforêt en 1964. La chanson a aussi été interprétée par de nombreux artistes, dont Maurane, Nolwenn Leroy, Patrick Fiori, le Trio Esperança, Morice Benin, Luc Arbogast, Corinne Sauvage, Mouloudji, et plus par Kids United,

Le texte de la chanson évoque cette affection présentée comme bienveillante et surtout indispensable aux êtres humains. La chanson est accompagnée par une musique très douce, mais entraînante.

En mars 2020, à l’initiative du guitariste Valentin Vander, 45 musiciens et chanteurs reprennent, depuis leur lieu de confinement, La Tendresse sous la forme d’une Symphonie confinée, en soutien aux victimes de la pandémie de Covid-19, interprétation diffusée le 29 mars 20205.

Marie Laforêt : 

Marie Laforêt, née en 1939 décédée le 2 novembre 2019 est une chanteuse, auteure, compositrice et actrice française, naturalisée suisse. Maïtena Douménach. Ce prénom d’origine basque, signifiant « aimée », est donné parfois par des habitants du Languedoc, surtout des Pyrénées. Le nom de famille de son père, Douménach, est une forme catalane de Dominique. En 1998, elle révèle qu’à l’âge de trois ans, elle a été violée à plusieurs reprises par un voisin, épisode traumatisant dont le souvenir est demeuré refoulé et occulté pendant près de quarante ans avant de refaire surface.

Sa carrière commence après avoir remporté le concours « Naissance d’une étoile », organisé par Europe no 1 en 1959.

Elle décroche un rôle dans le film de Louis Malle,  » Liberté « . Remarquée par Raymond Rouleau, elle fréquente alors les cours de théâtre de celui-ci. Le projet de film de Louis Malle est abandonné et c’est avec Alain Delon et Maurice Ronet dans le film  » Plein Soleil  » de René Clément que Marie Laforêt fait sa première apparition remarquée au cinéma. Les rôles se suivent. Le réalisateur Jean-Gabriel Albicocco, fait tourner Marie Laforêt dans deux films :  » La Fille aux yeux d’or  »  d’après le roman d’Honoré de Balzac et  » Le Rat d’Amérique  » d’après celui de Jacques Lanzmann avec un autre chanteur-comédien, Charles Aznavour.

Après la bande-son originale (BO) du film de Marcel Moussy Saint-Tropez Blues en 1960 qu’elle enregistre avec son ami d’enfance Jacques Higelin, c’est en février 1963 que sort son deuxième 45 tours, lequel va marquer sa carrière avec  » Les Vendanges de l’amour,  » écrite par Danyel Gérard.

Les succès s’enchaînent : Frantz  (duo avec Guy Béart),  Viens sur la montagne et  La Tendresse en 1964, Katy cruelle et La Bague au doigt en 1965, Marie-douceur, Marie-colère, adaptation de Paint It Black, Manchester et Liverpool et La Voix du silence, version française de The Sound of Silence (1966). En 1967, Ivan, Boris et moi, est un succès populaire ainsi que Mon amour, mon ami, puis Que calor la vida à la fin de 1968.

Elle entame alors un tournant et souhaite orienter sa carrière vers des titres plus personnels et notamment puisés dans les folklores américain et européen, sorte de world music, dont elle devient une pionnière en France.

Cette période située entre 1968 et 1972 est sans doute la plus riche et la plus authentique artistiquement parlant.  Elle se produit alors sur les scènes du monde entier. C’est également à cette époque qu’elle signe ses textes sous le pseudonyme de Françoise They. Plusieurs grands succès populaires marquent cette période commerciale : Viens, viens, adaptation d’un tube allemand, Mais je t’aime, L’Amour comme à seize ans, Tant qu’il y aura des chevaux (paroles et musique de Nicolas Peyrac), en 1973, Cadeau, en 1974, adaptation du tube country No Charge, Maine-Montparnasse, en 1976, Il a neigé sur Yesterday, en 1977, chanson-hommage aux Beatles.

En août 1977, elle décide d’aller s’installer en Suisse et annonce renoncer aux enregistrements, afin d’échapper à la surmédiatisation et pouvoir écrire des livres dans l’anonymat.

En 1978, elle s’installe à Genève où elle tient jusqu’en 1981 une galerie d’art dans laquelle elle exerce aussi la profession de commissaire-priseur. Cependant, en 1979, elle revient au cinéma dans Flic ou Voyou aux côtés de Jean-Paul Belmondo et de Michel Galabru.

Peu de disques sortent malgré quelques tentatives en 1982 par exemple avec Blanche nuit de satin (reprise de Nights in White Satin du groupe The Moody Blues).

En 1993, elle revient avec un album dont elle signe tous les textes.

En 1994, la chanteuse publie la compilation en quatre volumes Fragile de A à Z, parcourant ses trente ans de carrière discographique. Une compilation des meilleurs titres sort également sous le titre Éventail 1963-1993. La carrière de Marie Laforêt se poursuit pendant les années 1990 au cinéma au travers du film Tykho Moon d’Enki Bilal.

En 1998, son album Voyages au long cours contient 17 titres inédits enregistrés sur scène lors d’une tournée mondiale (1969-1970). Elle chante en anglais (Barbara Allen) en espagnol (Cabrestero) en italien (Cicerenella) en russe en roumain aussi bien qu’en français (Marleau). Marie Laforêt a beaucoup chanté sur scène des chansons restées inédites comme Mon cœur se balance, composée sur une musique de Mendelssohn.

Marie Laforêt remonte sur scène du 14 au 16 juillet 2005 dans le cadre du festival Juste pour rire de Montréal en avant-première d’une série de spectacles qu’accueille le théâtre des Bouffes-Parisiens, à Paris, du 12 au 24 septembre 2005, pour son premier tour de chant depuis 1972. Le public est au rendez-vous : le spectacle se joue à guichets fermés. Après deux ans d’attente, une série de concerts pour septembre 2007, et une tournée d’adieux sont annoncés, puis annulés à la suite de problèmes de santé de la chanteuse.

Marie Laforêt s’éteint le 2 novembre 2019, d’un cancer des os s’étant généralisé. Ses obsèques se déroulent à Paris en l’église Saint-Eustache le 7 novembre et sont suivies de son inhumation dans l’intimité familiale au cimetière du Père-Lachaise.

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Télévision : C8, c’est fini ! La chaîne perd sa fréquence sur la TNT

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TV : C8, c'est fini ! La chaîne perd sa fréquence sur la TNT
©C8

C’est un tremblement de terre dans le monde de la télévision. C8, candidate à la reconduction de sa fréquence TNT, n’a pas obtenu gain de cause. L’Arcom a en effet décidé de la lui retirer pour 2025, tout comme celle de NRJ12.

La décision de l’Arcom, annoncée mercredi 24 juillet, marque une rupture significative pour C8, qui diffuse notamment l’émission populaire de Cyril Hanouna, TPMP. Cette chaîne, qui a été la plus sanctionnée de la télévision française, ne verra pas sa fréquence TNT renouvelée en 2025. NRJ12, également candidate à la reconduction de sa fréquence, subit le même sort.

En revanche, CNews, une autre chaîne du groupe Canal+ et propriété du milliardaire conservateur Vincent Bolloré, a été sélectionnée pour un renouvellement de sa fréquence. Malgré les nombreux rappels à l’ordre par l’Arcom, CNews conserve sa place sur la TNT.

Les décisions de l’Arcom ont également favorisé de nouveaux projets de chaînes. Le groupe Ouest-France et le milliardaire Daniel Kretinsky ont tous deux vu leurs propositions de chaînes présélectionnées pour des fréquences TNT en 2025. L’Arcom a justifié ses choix en se basant sur « l’intérêt de chaque projet pour le public au regard de l’impératif prioritaire de pluralisme des courants d’expression socio-culturels », selon le communiqué officiel.

Cette annonce marque un tournant pour le paysage audiovisuel français, avec une réorganisation des chaînes disponibles sur la TNT. Les téléspectateurs devront s’adapter à ces changements à partir de 2025, tandis que les groupes médiatiques concernés prépareront leur transition ou leur nouvelle stratégie pour maintenir leur présence sur le petit écran.

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France Inter: Adèle Van Reeth visée par une motion de défiance de la rédaction

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France Inter: Adèle Van Reeth visée par une motion de défiance de la rédaction

La directrice de France Inter, Adèle Van Reeth, est visée par une motion de défiance de la rédaction, au lendemain de l’annonce du remplacement de Yaël Goosz par Patrick Cohen comme éditorialiste politique de la matinale.

« C’est avec consternation et colère que nous avons appris par la presse que la direction de France Inter avait décidé de retirer l’éditorial politique du matin à Yaël Goosz » qui pourtant « a fourni un travail exemplaire, fiable, indépendant », explique ce texte. Yaël Goosz reste chef du service politique de France Inter mais devra laisser sa place à Patrick Cohen – qui avait présenté la matinale de 2010 à 2017 – pour l’édito politique de 07h44.

Dans cette motion, les signataires (80% des 95 journalistes de la rédaction) dénoncent une décision « d’une brutalité inouïe en termes de management ». « Ce n’est pas une motion contre Patrick Cohen », tient à préciser un journaliste signataire qui préfère rester anonyme, mais bien contre « un choix incompréhensible et des méthodes violentes » de la direction, la rédaction ayant selon lui appris la nouvelle « dans la presse » mercredi.

Selon France Inter mercredi, Yaël Goosz doit se voir proposer un autre créneau pour intervenir sur la grille, qui reste à déterminer. Les signataires de la lettre dénoncent « bien d’autres décisions incompréhensibles prises par la directrice de France Inter ces derniers mois » et l’impossibilité à « continuer à lui faire confiance pour diriger cette radio ».

Le licenciement de Guillaume Meurice pour « faute grave », après qu’il a répété à l’antenne ses propos polémiques sur le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, et « l’affaiblissement » puis l’arrêt de son émission à succès « Le grand dimanche soir », font partie de ces désaccords entre rédaction et direction, précise le journaliste sous couvert d’anonymat. Il déplore une « difficulté récurrente (de la direction) à dialoguer, entendre, écouter une rédaction qui fonctionne et qui donne des résultats ».

Jeudi, la direction n’a pas souhaité faire de commentaire. En dépit des turbulences, France Inter a largement conservé son statut de première radio du pays avec 6,85 millions d’auditeurs chaque jour d’avril à juin, selon les chiffres de Médiamétrie publiés mercredi.

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MeToo cinéma: le parquet requiert la mise en examen de Benoît Jacquot pour viols

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MeToo cinéma: le parquet requiert la mise en examen de Benoît Jacquot pour viols

Le mouvement #MeToo continue de secouer le cinéma français. Le parquet de Paris a requis la mise en examen de Benoît Jacquot pour viols et examine les accusations contre Jacques Doillon, marquant une nouvelle étape dans la lutte contre les violences sexuelles.

L’étau judiciaire se resserre dans une enquête-phare du #MeToo français visant deux cinéastes : le parquet de Paris a requis la mise en examen pour viols de Benoît Jacquot et réfléchit aux « suites à donner » aux accusations visant Jacques Doillon.

Les deux hommes, qui réfutent les accusations les visant, étaient en garde à vue depuis lundi à la brigade de protection des mineurs. Après y avoir passé une nouvelle nuit, Benoît Jacquot, 77 ans, est présenté mercredi à un juge d’instruction, qui doit trancher sur sa mise en examen ou non.

Le parquet a indiqué avoir demandé cette mise en examen pour « viol, agression sexuelle et violences, susceptibles d’avoir été commis entre 2013 et 2018 » au préjudice de l’actrice Julia Roy et pour « viol sur mineur par personne ayant autorité, viol par concubin, susceptibles d’avoir été commis entre 1998 et 2000, et en 2007 » au préjudice de l’actrice Isild Le Besco. Le ministère public a aussi requis son placement sous contrôle judiciaire.

L’avocate de Benoît Jacquot, Me Julia Minkowski, n’a pas souhaité commenter à ce stade. Lundi, elle avait déploré des « atteintes incessantes » à la présomption d’innocence de son client.

L’actrice Julia Roy, quarante-deux ans de moins que Benoît Jacquot et qui a joué dans quatre de ses films de 2016 à 2021, a évoqué « un contexte de violences et de contrainte morale qui a duré plusieurs années », dans sa plainte le visant et dénonçant des viols et des agressions sexuelles, selon une source proche du dossier.

La comédienne Isild Le Besco, aujourd’hui âgée de 41 ans, a tourné six films avec Benoît Jacquot qu’elle a rencontré quand elle avait 16 ans et l’accuse de violences sexuelles, psychologiques et physiques. « Je crois que Benoît n’est pas un homme qui souhaite faire du mal sciemment. Je ne le vois pas étrangler une femme par plaisir en pleine conscience, comme d’autres hommes le font. Benoît, c’est autre chose: il a cette volonté de pouvoir absolu, de contrôle », a-t-elle estimé dans un entretien mercredi au magazine Elle.

L’autre mis en cause, Jacques Doillon, a lui vu sa garde à vue levée mardi soir « pour des raisons médicales », a expliqué le parquet de Paris. Le réalisateur et producteur, 80 ans, a été relâché sans poursuites à ce stade, le ministère public devant encore définir « les modalités des suites à donner » le concernant. Son avocate, Me Marie Dosé, n’a pas souhaité réagir.

« Dans les deux procédures, les plaignantes qui ont dénoncé des faits qui ne figurent pas dans la prévention retenue seront contactées personnellement », a souligné le parquet.

L’enquête préliminaire a été déclenchée après la plainte déposée par une autre actrice, Judith Godrèche, contre les deux cinéastes, qui contestent les accusations. Âgée de 52 ans, l’actrice a accusé publiquement début février Benoît Jacquot de viols puis Jacques Doillon d’agression sexuelle, déclenchant une nouvelle tempête dans le cinéma français, jusqu’à ébranler la cérémonie des César ou le Festival de Cannes.

« Nous prenons acte du défèrement de Benoît Jacquot devant un juge d’instruction pour des faits de même nature que ceux commis à l’encontre de Judith Godrèche dont les faits sont, pour ce qui la concerne, prescrits », a réagi le conseil de l’actrice, Me Laure Heinich.

« Ces plaintes sont non prescrites. La période que j’ai dénoncée est prescrite. Mais je me sens entendue à travers cette décision », a abondé Judith Godrèche dans une publication sur Instagram. « Rien ne s’efface. Rien n’est réparé. Que la loi s’empare de celui qui faisait sa loi sur nous », a-t-elle insisté. « J’apprends également que le parquet n’a pas encore pris de décision concernant Jacques Doillon. Toutes ses victimes et moi-même retenons notre souffle. Notre espoir persiste. »

Une commission d’enquête sur les violences sexuelles dans le cinéma, l’audiovisuel, le spectacle vivant, la mode et la publicité a débuté ses travaux en mai, stoppés net après la dissolution le 9 juin de l’Assemblée nationale.

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