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Culture

Les grandes chansons françaises :  » Rue Saint Vincent  » ( Aristide Bruant) par Patachou

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Aristide Bruant écrivit au début du siècle la chanson Rue Saint-Vincent (ou Rose blanche) qui connut de nombreuses interprétations :

(1851-1925) – Auteur, Compositeur, Interprète

Sans aucun doute le plus connu des chansonniers de « La belle Époque », Aristide Bruant est né à dans une famille bourgeoise, il étudie au collège jusqu’à 17 ans. Il enchaîne des petits métiers et s’engage pendant la guerre de 1870. Employé d’une compagnie de chemin de fer, il débute dans la chanson au café-concert dans un style très personnel. Il se produit aux Ambassadeurs et au Bataclan (1880), grands cabarets parisiens. Sa véritable carrière ne débutera que huit ans plus tard quand il rejoint, en 1881, Rodolphe Salis dans son célèbre Chat Noir et lorsque ce dernier déménage son cabaret du boulevard Rochechouart à la rue Victor-Massé, il retape le local qu’il rebaptise le Mirliton. Le soir de l’ouverture, il n’y a que trois clients et Bruant, dépité, se met à les invectiver. Cette manière d’accueillir les clients fait vite sa renommée et le voilà lancé.

PATACHOU :

Symbole de la gouaille parisienne où elle est née et du doux parfum du Montmartre d’après-guerre, Patachou (née Henriette Ragon en 1918) fait le lien entre Aristide Bruant, George Brassens et la chanson rive gauche. Hébergeuse dans le cabaret qu’elle tient avec son mari Jean Billon,

 » le Patachou  » installé au pied de la Butte Montmartre. De meneuse de revue, elle devient chanteuse. Elle se produit à l’Olympia de Paris et représente la capitale à travers le monde. Après avoir lancé Jacques Brel, Charles Aznavour, Hugues Aufray, Georges Brassens et Michel Sardou, « Lady Patachou » gagne le succès avec des titres comme « Bal chez Temporel », « On n’est pas là pour se faire engueuler »« La Complainte de la Butte »« Gamin de Paris » ou « Le Tapin tranquille ». Patachou arrête sa carrière de chanteuse à la fin des années 1970 pour se consacrer au restaurant de la tour Eiffel qu’elle gère, et, à partir de 1979, au cinéma, au théâtre et à la télévision. Elle meurt le 30 avril 2015 à l’âge de 96 ans, six ans après avoir reçu les insignes d’Officier de la Légion d’honneur.

Elle est la mère de l’auteur-compositeur Pierre Billon.

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