Nous rejoindre sur les réseaux

News

Le procès Dahbia Benkirad s’ouvre sur la mort de Lola

Article

le

Une affaire judiciaire qui plonge au cœur des ténèbres humaines, où se mêlent violence et manipulation.

L’audience inaugurale du procès de Dahbia Benkirad, âgée de vingt-sept ans, s’est ouverte ce vendredi devant la cour d’assises de Paris. La prévenue comparaît pour le meurtre de Lola Daviet, une collégienne de douze ans dont le corps avait été découvert enfermé dans une valise, en octobre 2022, dans le dix-neuvième arrondissement de la capitale. L’adolescente présentait de multiples lésions corporelles au moment de sa découverte.

Les débats s’annoncent particulièrement focalisés sur la personnalité de l’accusée. Selon les éléments du dossier, les experts psychiatres la dépeignent comme une individu manipulatrice, d’une extrême violence physique et présentant une tendance pathologique au mensonge, le tout couplé à une absence totale d’empathie. Ces mêmes spécialistes estiment pourtant qu’elle ne souffre d’aucun trouble mental la rendant irresponsable de ses actes.

Dès la première audience, Dahbia Benkirad a formulé des excuses à l’adresse de la famille de la victime, reconnaissant les faits qui lui sont reprochés tout en exprimant des regrets. Elle a néanmoins contesté les éléments relatifs à des violences sexuelles et certains coups portés au niveau du cou. La défense, représentée par Mes Valois et Bertier, a confirmé que leur cliente était pleinement en mesure de répondre de ses actes devant la justice, tout en précisant que les conclusions des expertises psychiatriques seraient discutées durant le procès.

La famille de Lola Daviet, profondément meurtrie, a fait entendre sa voix par l’intermédiaire du frère de la défunte. Ce dernier, visiblement bouleversé, a lancé un appel solennel à la vérité, souhaitant que toute la lumière soit faite sur les circonstances du drame.

Interrogée sur son comportement lors de sa garde à vue, notamment son apparente impassibilité face aux photographies du corps sans vie, l’accusée a déclaré ne pas se reconnaître dans ces images. Elle a évoqué un état de folie passagère, affirmant que la personne visible sur ces enregistrements vidéo ne correspondait pas à celle qu’elle est aujourd’hui.

Click to comment

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Les + Lus