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Le Pentagone tourne la page des politiques de diversité au profit d’une doctrine guerrière

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Le secrétaire américain à la Défense a présenté une refonte en profondeur des valeurs et des pratiques militaires, prônant un retour à une discipline traditionnelle et une priorité absolue accordée à la capacité combattante.

Le ministre de la Défense des États-Unis a dévoilé un nouveau cadre stratégique pour les forces armées, marquant une rupture nette avec les orientations récentes en matière d’inclusion et de diversité. Lors d’une allocution prononcée devant un aréopage de hauts gradés, il a annoncé l’abandon des programmes considérés comme des freins à l’efficacité opérationnelle, qualifiant ces derniers d’éléments superflus hérités du passé.

Le discours, empreint d’une rhétorique martiale, a souligné la nécessité de restaurer la vigueur et la combativité des troupes. Le chef du Pentagone a fustigé ce qu’il a décrit comme des années d’affaiblissement progressif, appelant à un retour aux standards physiques et opérationnels en vigueur à la fin du XXe siècle. Il a insisté sur l’importance d’une condition physique irréprochable pour l’ensemble du personnel, sans distinction de genre, et a annoncé le rétablissement de normes d’apparence strictes, incluant le port de cheveux courts et le rasage intégral.

La nouvelle doctrine place la létalité au cœur des priorités, reléguant au second plan les considérations liées à l’identité ou à l’origine. Le ministre a également remis en cause les procédures encadrant l’usage de la force, promettant davantage de latitude aux soldats sur le terrain. Il a affirmé que les restrictions actuelles entravaient leur capacité à neutraliser les menaces, et s’est engagé à simplifier les règles d’engagement pour favoriser l’initiative et l’efficacité.

Cette refonte s’accompagne d’un changement de culture institutionnelle, avec la fin annoncée des signalements anonymes et des plaintes jugées abusives. Le ministre a invité ceux qui ne souscriraient pas à cette nouvelle orientation à quitter leurs fonctions, rappelant que plusieurs hauts responsables militaires avaient déjà été remplacés au cours des derniers mois.

Cette approche, déjà mise en œuvre lors de récentes opérations, suscite des interrogations quant à son adéquation avec les principes du droit international et les pratiques établies en matière de conduite des hostilités.

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