Économie
L’avenir de Novasco se jouera le 12 novembre
Le sort des 760 salariés de l’aciériste français repose sur la crédibilité de deux offres de reprise, soumises à l’examen du tribunal de Strasbourg.
La décision concernant l’avenir du groupe métallurgique Novasco sera rendue le 12 novembre par le tribunal judiciaire de Strasbourg. Cette date cruciale déterminera si l’une des deux propositions de reprise présentées par les groupes Europlasma et Métal Blanc pourra sauver l’entreprise et ses quelque 760 emplois. Les juges commerciaux ont auditionné les repreneurs potentiels en audience fermée, les interrogeant particulièrement sur leurs capacités financières et la solidité de leurs projets.
Les deux candidats ont obtenu un délai de quinze jours pour peaufiner leurs offres et fournir des garanties concrètes sur leur financement. Un représentant syndical présent à l’audience a souligné qu’aucun des deux groupes n’avait pu démontrer de manière probante sa capacité à assumer la reprise. Europlasma envisagerait de reprendre les quatre sites français mais avec une réduction d’effectifs, tandis que Métal Blanc limiterait son offre au seul site de Leffrinkoucke, jugeant les autres installations trop exigeantes financièrement.
À la sortie de l’audience, des tensions sont apparues entre les salariés et la direction de Métal Blanc. Des employés ont exprimé leur amertume face à ce qu’ils perçoivent comme des promesses non tenues, certains évoquant le désarroi des familles concernées à l’approche des fêtes de fin d’année. Une salariée a directement interpellé le dirigeant, lui reprochant d’avoir suscité des espoirs finalement déçus.
Cette procédure représente le quatrième redressement judiciaire pour Novasco depuis 2014. Les syndicats dénoncent le manquement aux engagements financiers pris par l’investisseur britannique Greybull Capital lors de la précédente reprise en 2024. Les organisations syndicales appellent désormais les pouvoirs publics à intervenir pour préserver cette unité de production d’acier décarboné, dont la disparition serait selon eux une perte stratégique et écologique.
Le ministre délégué à l’Industrie a assuré que l’État examinerait toutes les options pour le site d’Hagondange, tout en reconnaissant la complexité du dossier. L’industrie sidérurgique européenne traverse une période difficile, confrontée à la concurrence internationale, aux coûts énergétiques élevés et aux transformations du secteur automobile, principal débouché pour ces aciers spéciaux.
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