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Faits Divers

L’attaquant au hachoir, âgé de 25 ans, présenté mardi à un juge antiterroriste

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Le jeune homme accusé d’avoir grièvement blessé au hachoir deux personnes vendredi à Paris en pensant s’en prendre à l’hebdomadaire satirique Charlie Hebdo a reconnu avoir menti sur son identité et son âge et doit être présenté mardi à un juge d’instruction pour être mis en examen.

Lors d’une conférence de presse, le procureur national antiterroriste Jean-François Ricard a annoncé que l’assaillant présumé, désormais identifié comme Zaheer Hassan Mahmoud, 25 ans, devait être poursuivi  pour « tentative d’assassinats en relation avec une entreprise terroriste » et « association de malfaiteurs terroriste à caractère criminel ».

Le Parquet national antiterroriste, qui a ouvert cette information judiciaire au terme de ses quatre jours de garde à vue, a requis son placement en détention provisoire.

M. Ricard a confirmé que le jeune homme d’origine pakistanaise, en s’attaquant à deux membres de l’agence Premières Lignes, visait bien « Charlie Hebdo », dont les locaux étaient situés à cet endroit, rue Nicolas Appert (XIe arrondissement), lors de l’attentat meurtrier de 2015.

Il a déclaré aux enquêteurs avoir regardé « ces derniers jours des vidéos en provenance du Pakistan » concernant la publication et la republication début septembre par Charlie Hebdo des caricatures de Mahomet qui en avaient fait la cible des jihadistes, a ajouté le magistrat.

Selon le procureur, certains « amis » entendus par les enquêteurs ont confirmé que l’homme « regardait abondamment ces derniers temps des vidéos de Khadim Hussain Rizvi, le fondateur et dirigeant du parti Tehreek-e-Labbaik Pakistan, dit TLP », un mouvement extrémiste pakistanais.

Un homme « en colère »

Le TLP a participé début septembre à des manifestations réunissant des milliers de personnes dans plusieurs villes du deuxième pays musulman le plus peuplé du monde contre Charlie Hebdo et la France après la republication des caricatures.

Son acte était donc prémédité: « en colère », l’intéressé avait procédé à des repérages les jours précédant l’attaque, il avait acheté le matin-même le hachoir, un marteau et des bouteilles de white spirit, car son « projet initial était d’entrer dans les locaux du journal, si nécessaire à l’aide du marteau, et de les incendier », selon Jean-François Ricard.

« En arrivant devant la rue, et en apercevant les victimes, il a pensé que ces dernières travaillaient pour (Charlie Hebdo) et a décidé de les attaquer (…) subitement », a-t-il affirmé.

L’employé de Premières Lignes est « toujours hospitalisé dans un état très grave » avec plusieurs fractures du crâne, tandis que la femme a eu « plusieurs plaies et fractures au visage ».

Interpellé place de la Bastille après les faits, Zaheer Hassan Mahmoud a passé quatre-vingt seize heures en garde à vue entre les mains des enquêteurs de la brigade criminelle et de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI).

L’assaillant présumé, qui déclarait initialement s’appeler Hassan Ali et être âgé de 18 ans, a été confronté à une photo d’un passeport pakistanais retrouvée dans son téléphone et a finalement déclaré s’appeler Zaheer Hassan Mahmoud.

Ce nom était aussi celui sous lequel il avait enregistré une vidéo peu avant son acte, et dans laquelle il annonçait qu’il entendait se « révolter » contre les caricatures. La vidéo a circulé sur les réseaux sociaux.

Suspects relâchés

Il dit venir de Kothli Kazi, un village du district agricole de Mandi du Pendjab au Pakistan.

Contacté par téléphone par l’AFP, Arshad Mahmoud, qui se présente comme son père, s’est dit « très heureux » et « très fier » des actes de son fils, qui a « protégé l’honneur du Prophète ». « Le village tout entier est venu me féliciter », a-t-il assuré.

Sous ces deux identités, l’homme était inconnu des services spécialisés. Mais il a déclaré être arrivé en France en août 2018 et grâce à sa première identité, celle d’un mineur, il a bénéficié de l’aide sociale à l’enfance dans le Val-d’Oise. Son parcours a ouvert un débat politique en France sur la prise en charge des mineurs isolés.

Sa seconde identité n’a pas encore été définitivement authentifiée auprès des autorités pakistanaises.

En l’état, les enquêteurs semblent penser qu’il a agi seul: les dix personnes placées en garde à vue depuis vendredi ont toutes été relâchées.

Parmi elles figuraient un frère et plusieurs ex-colocataires de l’assaillant présumé, mais aussi « Youssef », un Algérien de 33 ans qui a fait « preuve d’un grand courage en tentant d’attraper le mis en cause pour l’arrêter », selon le procureur antiterroriste.

L’information judiciaire devra déterminer « s’il a bénéficié d’un quelconque soutien », a relevé M. Ricard.

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Une femme poignardée à mort dans le Val-d’Oise : sa fille en garde à vue

**Titre :** Drame familial à Magny-en-Vexin : Une mère poignardée, sa fille suspecte

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Une femme poignardée à mort dans le Val-d’Oise : sa fille en garde à vue

Le corps sans vie d’une femme de 45 ans a été découvert vendredi matin dans son appartement de Magny-en-Vexin. Sa fille, connue pour des crises fréquentes, est actuellement en garde à vue.

Dans la paisible commune de Magny-en-Vexin, située dans le Val-d’Oise, une tragédie a bouleversé le quartier de la rue Molière ce vendredi matin. Les pompiers, intervenant initialement pour un feu de faible envergure, se sont retrouvés face à une scène bien plus dramatique. Le corps d’une femme, âgée d’une quarantaine d’années, a été découvert inanimé, portant des traces de coups de couteau.

Les investigations ont rapidement révélé que l’incendie n’était pas la cause directe du décès. Les blessures par arme blanche, distinctes de l’incendie, ont orienté les soupçons vers un acte criminel. Sur les lieux, la fille de la victime, une trentenaire, a été découverte dans la salle de bain, apparemment inconsciente des événements. Elle a été transportée à l’hôpital de Pontoise avant d’être placée en garde à vue.

Les relations tendues entre la mère et la fille étaient connues des voisins. Des épisodes de violence et de cris étaient monnaie courante, particulièrement la nuit précédant la découverte du corps. Un habitant a confié avoir entendu des bruits et des objets lancés par la fenêtre jusqu’aux petites heures du matin, une situation qui, selon lui, était devenue habituelle. « Si on avait su que cela finirait ainsi, peut-être que nous aurions réagi différemment », a-t-il ajouté, exprimant un sentiment de regret et d’impuissance.

L’enquête en cours cherche à éclaircir les circonstances exactes de cette tragédie familiale. Les enquêteurs n’excluent pas la piste d’un déséquilibre psychologique de la fille, évoqué par des voisins. « Sa mère était consciente de ses problèmes, mais c’était son unique enfant… Elle essayait de l’aider », a déclaré un autre voisin, visiblement ému par la situation.

Le quartier reste sous le choc, et les gendarmes continuent de recueillir des témoignages et des indices pour comprendre comment un différend familial a pu mener à un tel dénouement. Les voisins, autrefois habitués aux disputes, se trouvent maintenant confrontés à une réalité bien plus sombre, illustrant la fragilité des liens familiaux lorsqu’ils sont mis à l’épreuve par des troubles psychologiques.

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Faits-Divers : un homme abattu par un policier dans le Val-de-Marne

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Faits-Divers : un homme abattu par un policier dans le Val-de-Marne

Dans la matinée du 17 novembre, un drame s’est produit à Villeneuve-Saint-Georges où un homme de 30 ans a été tué par un policier, suite à une intervention pour un conflit de voisinage.

L’événement s’est déroulé tôt ce dimanche matin, lorsque les forces de l’ordre ont été appelées pour gérer une dispute entre voisins à Villeneuve-Saint-Georges, dans le Val-de-Marne. À leur arrivée vers 6 heures du matin, les policiers ont été confrontés à un individu fortement alcoolisé, qui a brandi ce qui semblait être une arme de poing, en criant des mots qui ont immédiatement alerté les agents.

Selon les informations rapportées par plusieurs sources médiatiques, l’homme, âgé de 30 ans, aurait pointé cette arme, qui s’est révélée être une fausse, en direction des policiers tout en prononçant la phrase « Allahu akbar ». Face à ce qu’ils ont perçu comme une menace imminente, l’un des trois policiers présents a ouvert le feu, atteignant mortellement l’individu. Malgré une intervention rapide des secours, l’homme n’a pu être réanimé.

L’affaire a pris une tournure judiciaire avec l’ouverture d’une enquête confiée à l’Inspection générale de la police nationale (IGPN). Cette procédure est systématique lorsqu’un policier fait usage de son arme. Le policier en question a été soumis à des tests de dépistage d’alcool et de stupéfiants, qui se sont révélés négatifs. De plus, une caméra-piéton, équipement de plus en plus utilisé par les forces de l’ordre, a enregistré la scène et sera analysée dans le cadre de l’enquête.

L’homme abattu était déjà connu des services de police pour des faits d’apologie du terrorisme datant de 2019. Bien qu’originaire de Villeneuve-Saint-Georges, il ne résidait pas à l’adresse où l’incident s’est produit. Cet événement vient s’ajouter à une liste croissante d’incidents mortels impliquant la police en France, avec 38 personnes décédées suite à des actions policières en 2022, dont 22 par arme à feu, selon un rapport de l’IGPN.

Cette tragédie soulève de nombreuses questions sur la gestion des interventions policières, l’usage de la force, et les moyens mis en œuvre pour éviter de telles situations. La communauté locale et les observateurs attendent désormais les conclusions de l’enquête pour comprendre les circonstances exactes de ce drame et évaluer la légitimité de l’action des forces de l’ordre.

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Faits-Divers: la mère soupçonnée du triple infanticide retrouvée morte en Suisse

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Faits-Divers: une mère soupçonnée d’avoir tué ses trois enfants, d'intenses recherches en cours

Le corps d’une femme, probablement celui de la mère recherchée après le meurtre de ses trois enfants, a été découvert dans sa voiture à Champéry, en Suisse. Ce drame familial secoue le village montagnard de Taninges et laisse la communauté dans l’effroi.

Mercredi, les autorités suisses ont découvert un corps dans la voiture d’une femme de 45 ans, suspectée d’avoir tué ses trois enfants la veille dans la commune de Taninges, en Haute-Savoie. Selon la police suisse, cette personne correspondrait bien à la mère activement recherchée depuis mardi, bien que des vérifications soient en cours pour confirmer son identité.

Retrouvée dans la commune suisse de Champéry, à environ 70 kilomètres de Taninges, la voiture avait été aperçue après que la disparition de cette femme, une institutrice en proie à des troubles dépressifs, a déclenché d’importantes recherches. Le procureur de Bonneville, Boris Duffau, a ordonné une autopsie pour élucider les causes de ce décès tandis que l’enquête se poursuit en France pour établir les circonstances exactes des meurtres.

Les trois enfants, deux garçons de 2 et 11 ans ainsi qu’une fille de 13 ans, ont été retrouvés morts dans le chalet familial. Les résultats préliminaires des autopsies confirment qu’ils ont succombé à des blessures infligées par arme blanche. La disparition de la mère avait entraîné la mobilisation de soixante membres des forces de l’ordre et d’un hélicoptère pour fouiller les reliefs montagneux environnants. Des plongeurs spécialisés avaient également été appelés pour inspecter les cours d’eau voisins.

À Taninges, village alpin de 3 500 habitants dans la vallée du Giffre, les homicides ont provoqué une onde de choc, et une cellule médico-psychologique a été mise en place pour soutenir les proches et la communauté. Le maire, Gilles Péguet, a décrit une famille jusque-là bien intégrée, vivant dans un hameau isolé aux abords du village, dans un environnement qu’il qualifie d’idyllique. Le voisinage, encore abasourdi, peine à saisir l’ampleur de cette tragédie. Une voisine, elle-même sous le choc, a évoqué le dynamisme des enfants dans ce hameau isolé, où ils égayaient les lieux par leur présence.

La mère des enfants, enseignante dans une école primaire voisine, suscite un profond émoi parmi les équipes éducatives et élèves. Le rectorat de l’académie de Grenoble a pris des mesures pour accompagner les établissements où elle a exercé, en déployant une cellule d’écoute pour offrir un soutien aux élèves et au personnel, tous bouleversés par cet événement tragique.

Ce drame laisse une famille et une communauté en deuil, plongeant le village de Taninges dans une profonde tristesse alors que les enquêtes française et suisse continuent d’établir les faits et d’apporter des réponses aux nombreuses questions soulevées.

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