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L’assignation à résidence d’Alvaro Uribe est levée par la justice colombienne

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L’ancien président retrouve la liberté dans l’attente de son procès en appel, une décision qui suscite de vives réactions politiques.

La chambre d’appel de Bogota a ordonné la levée de la mesure de confinement imposée à l’ancien chef de l’État colombien Alvaro Uribe, condamné en première instance pour entrave à la justice et manipulation de témoins. Cette décision intervient moins de deux mois après sa condamnation à douze ans d’assignation à résidence.

Le magistrat a estimé que les motifs avancés pour justifier le maintien de cette mesure restrictive manquaient de précision juridique. L’ancien dirigeant, au pouvoir de 2002 à 2010, avait été reconnu coupable d’avoir tenté d’influencer des témoins dans une affaire le reliant à des groupes paramilitaires d’extrême droite.

Dans une réaction immédiate sur les réseaux sociaux, l’intéressé s’est dit reconnaissant envers ses soutiens et a affirmé vouloir consacrer sa liberté retrouvée à la défense des intérêts nationaux. Cette libération survient dans un contexte politique particulièrement tendu.

L’actuel président Gustavo Petro a immédiatement questionné la légitimité de cette décision, évoquant publiquement des pressions externes sur le système judiciaire. Cette affaire judiciaire, aux multiples rebondissements, implique plusieurs dossiers sensibles concernant les relations entre le monde politique et les groupes armés illégaux durant le conflit interne.

Figure incontournable de la droite colombienne, Alvaro Uribe conserve une influence majeure sur l’échiquier politique national. Son procès en appel s’annonce comme un moment déterminant pour l’équilibre institutionnel du pays.

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